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Par Josiane80 le 24 Octobre 2024 à 11:02
PARIS EN AUTOMNE
PRETS POUR UNE ESCAPADE A PARIS ? Paris se découvre agréablement à deux, au cœur de ses quartiers romantiques quand l’automne lui va si bien …
Loin des files de la tour Eiffel, grimpez à Montmartre, découvrez le quartier d’Amélie Poulain, baladez-vous dans le Marais, flânez sur l’île de la Cité et longez la Seine, de Notre-Dame au canal Saint-Martin. Après avoir admiré la façade gothique de Notre-Dame et l’intérieur avec ses vitraux magnifiques, c’est le moment de se perdre un peu dans les ruelles de l’île de la Cité. C’est à la Conciergerie que les rois de France établirent leur premier palais royal.
Aujourd’hui s’y dresse la Sainte-Chapelle, considérée comme l’un des joyaux de l’art gothique flamboyant. La traversée de la Seine peut se faire sur l’un de ses célèbres ponts, dont le pont au Change. Présents depuis le XVIe siècle sur les quais du fleuve, les bouquinistes sont une véritable institution. Non loin, les arcades de la rue de Rivoli sont une autre occasion de faire du shopping et de déguster quelques macarons sublimes chez « Angelina ». Ensuite, direction les jardins des Tuileries pour y admirer les scènes de jadis, où les enfants font voguer leurs petits voiliers. Ne manquez pas une visite du musée de l’Orangerie pour admirer les fabuleuses toiles de Claude Monet et ses « Nymphéas » dans la « sixtine de l’impressionnisme ».
Marais et place des Vosges Epargnées par les excès de la circulation, les rues Vieille-du-Temple, Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie ou des Rosiers offrent leurs balades tranquilles au cœur du Marais, avec leur éventail de bonnes tables et de bars sympas, sans oublier les boutiques de mode. Quelques splendides hôtels particuliers mènent vers la magnifique place des Vosges et son parc délicieusement arboré, ses fontaines et la statue équestre de Louis XIII. Les passages à arcades permettent de visiter une boutique de mode ou, plus loin, de s’attabler dans un petit resto. Cette place carrée est la plus ancienne de Paris et a conservé son esthétique au fil des siècles. Elle voit, de part et d’autre, les pavillons du Roi et de la Reine surmonter des passages voûtés. La place abrite également le superbe musée Victor Hugo, où celui-ci vécut dans un appartement, au n° 6.
Montmartre, bienvenue au village Haut-lieu de l’escapade romantique à Paris, Montmartre se découvre en grimpant les escaliers ou en suivant ses ruelles. Des Abbesses au Sacré-Cœur, bistrots et boutiques accueillent les touristes et les amoureux. C’est le moment de flâner place du Tertre, de s’y faire tirer le portrait, d’admirer les façades typiques du « village » et de visiter le musée de Montmartre. Ce délicieux endroit existe pour sauvegarder tout ce quartier. Auguste Renoir y avait son atelier et a réalisé des toiles majeures comme « Le Bal du Moulin de la Galette ». Il est vrai que les cabarets du coin faisaient valser les muses, les lettres, la musique et les beaux-arts. Accrochées sur les flancs de la Butte, des vignes produisent un petit vin de derrière les fagots. A savourer, pour des œuvres de bienfaisance, lors des vendanges annuelles qui se déroulent en octobre et attirent le gratin du showbiz parisien.
Histoires d’eau Canal Saint-Martin, bords de Seine … Il y a tant de choses à faire et de merveilles à découvrir. N’hésitez pas à prendre le bateau et flâner au fil des murmures du fleuve et des coins secrets, comme le canal Saint-Martin. En plein cœur de la ville, ce dernier plonge sous les voûtes de la Bastille avant de ressurgir en pleine nature. Avec ses eaux tranquilles bordées d’arbres centenaires, il est traversé par d’élégantes passerelles. Le long de ses berges ont fleuri des bistros rétro. Ici et là, un témoignage a inspiré les cinéastes de « l’Hôtel du Nord » de Marcel Carné au « Fabuleux destin d’Amélie Poulain » où celle-ci aimait à faire des ricochets le long de ses berges.
L’arc de Triomphe voulu par Napoléon parachève depuis 1836 les deux kilomètres des Champs-Elysées. Les commerces, les bureaux, les cinémas ont remplacé les hôtels bourgeois du 19e siècle sans réussir à détruire la majesté de cette avenue où le mètre carré est l’un des plus chers au monde.
La Tour Eiffel, Notre-Dame de la rive gauche Les statues dorées de l’esplanade du Trocadéro marquent le pas en face du monument le plus connu de la capitale. Inspiratrice des peintres, muse des poètes, vigie de la télévision, reine des faits divers drôles ou tragiques, la tour Eiffel, avec sa dentelle de fer, si mal aimée des Parisiens dans sa jeunesse, demeure la première dame de Paris.
Si, un jour, l’île de la Cité, avec Notre-Dame et la Sainte-Chapelle, et l’île Saint-Louis, avec ses quais enchanteurs, décidaient de rompre leurs amarres du Pont-Neuf au pont Sully. Si un jour, l’antique Lutèce partait à la dérive en laissant sur une rive de la Seine l’Hôtel de Ville et sur l’autre le quartier Latin. Si, un jour, Paris perdait son cœur … Avec des si, on mettrait Paris en bouteille.
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Par Josiane80 le 19 Octobre 2024 à 09:24
DEGUSTEZ L'ALSACE EN AUTOMNE
Rares sont les régions d’Europe où les jeunes optent pour la vie rurale. La Vallée de Munster, en Alsace, en fait partie. Enthousiastes et volontaires, les fermiers défendent fièrement leurs poules d’Alsace et leurs vaches vosgiennes. Conséquence : les produits du cru sont exceptionnels.
La Vallée de Munster regroupe 16 communes, Gunsbach et Munster étant les plus connues. La fierté du cru, le fromage de Munster, est réalisé à base de lait de vache de race vosgienne. Pour découvrir l’envers du décor, direction la Maison du Fromage, à Gunsbach. On y déguste le munster avec du schnaps.
La reine et le docteur
Gunsbach est aussi le berceau d’Albert Schweitzer, prix Nobel de la Paix en 1953.
Le lieu aussi où il aimait à recevoir la reine Elisabeth, grand-mère d’Albert II. A l’âge adulte, il n’y a passé que quatre ans, mais la ville est toujours fière de son grand homme. Sa maison a été transformée en musée. On y trouve ses photos de jeunesse, du mobilier et, son célèbre prix … Le cloître où le Dr Schweitzer a passé ses années d’enfance accueille désormais un bed & breakfast.
Un repas fermier
Nous quittons Gunsbach en direction du Petit Ballon, une montagne culminant à 1272 m d’altitude, d’où on jouit d’un panorama sur toute la vallée, ainsi que sur le « mammelon frère », le Grand Ballon. Celui-là culmine à 1480 m. Les randonnées s’en donnent à cœur joie grâce à 60 circuits pédestres fléchés.
Pas moins de 44 fermes-auberges bordent les sentiers de randonnée. Une aubaine, puisque cela vous permet de goûter au repas marcaire (repas fermier) en faisant halte à la Ferme de Sondernach-Ried. Avec beaucoup de jovialité, le fermier sert une soupe d’ortie et un « fleisch-snack », de la viande hachée nappée de sauce tomate et accompagnée de pommes de terre. Pour le dessert, la spécialité maison : un exquis crêmé du Ried (tarte au citron) Le chef n’est pas peu fier de ses 600 poules d’Alsace, qu’on ne mange qu’en octobre, par respect pour la saison de l’abattage.
Colmar et son Manneken Pis
Colmar est la troisième ville d’Alsace, après Strasbourg et Mulhouse, mais elle a donné à la France un sculpteur célèbre, Auguste Bartholdi, à qui New York doit sa Statue de la Liberté. Les statues et les fontaines sont d’ailleurs légion à Colmar. La vieille ville, avec ses rangées de maisons colorées à colombages, datant du XVIIe et XVIIIe siècles, est inscrite au patrimoine de l’Unesco.
Pour trouver les bons restaurants et le marché de primeurs, direction la Petite Venise, le quartier qui doit son nom à ses nombreux canaux. Notez qu’à Colmar les pâtisseries sont au coude à coude. Elles proposent d’irrésistibles spécialités, dont les bretzels et le kouglof. Enfin ne soyez pas surpris si vous tombez nez à nez avec … le Manneken Pis ! Bruxelles a fait don à Colman d’une copie conforme de notre galopin. Il toise son monde dans la rue des Augustins. A cela près, qu’il attire tout de même moins la foule que chez nous, rue de l’Etuve.
Mulhouse, lorsque l’art rejoint l’histoire
Recoin d’Alsace un brin rebelle, Mulhouse est sans aucun doute la capitale européenne des musées techniques. Loin de l’ennui, cette fière indépendante a plus d’un tour dans son sac pour séduire.
A l’extrème sud de l’Alsace, à quelques enjambées de la Suisse et de l’Allemagne, Mulhouse est une grande agglomération cosmopolite de 280.000 habitants au fier passé industriel. En marge de la route des vins, elle apparaît comme une petite ville de province alanguie, mais son cœur historique fleure toujours bon l’identité alsacienne avec un supplément d’âme à nul autre pareil.
Prospérité et manufactures
Ancienne république indépendante gouvernée par ses corporations, Mulhouse, ville fortifiée jusqu’au début du XIXe siècle, a gardé sa tour du Bollwerk en souvenir de celle qu’on a longtemps appelé la cité du bastion. Son centre historique arbore de nombreux hôtels particuliers et édifices colorés, symboles d’un âge prospère qui a démarré au XVe siècle. Elle a bâti sa richesse sur les mines, puis sur les filatures favorisées par les deux affluents du Rhin, la Doller et l’Ill qui la traversent. Les manufactures se sont multipliées au point qu’on appelle encore Mulhouse la ville aux cent cheminées.
Le paradis des Bugatti
Célébrissime à travers toute la France, la Cité de l’automobile installée dans une ancienne filature de laine renferme leur collection exceptionnelle comptant quelque 500 véhicules de toutes les marques dont sûrement les plus belles Bugatti et Rolls Royce du monde.
Les panthères de l’Amour
On flâne sur le marché, le long du quai Cloche. On grignote les saveurs locales comme le kouglof avant d’aller au superbe zoo et son jardin botanique où se prélassent notamment de rarissimes panthères de l’Amour.
A 18 km du centre, dans la localité d’Ungersheim, il faut passer du temps encore dans le formidable Ecomusée d’Alsace (le plus grand de France) où on a rassemblé plus de 80 masures paysannes et reconstitué avec ses artisans au travail tout un village de la vie d’autrefois.
Si l’hiver, les cigognes désertent leurs nids, au centre de Mulhouse dès la mi-automne, on prépare déjà les décorations et animations de Noël.
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Par Josiane80 le 5 Octobre 2024 à 08:32
Le chemin de fer
Dès le milieu du XIXe siècle, Namur s'est vue dotée d'un réseau ferroviaire important, nécessaire pour la circulation des personnes mais aussi au développement de son industrie. Jambes dispose de deux lignes, l'une à destination du Luxembourg et l'autre de Dinant.
La ligne Namur-Ciney entre en fonction en mai 1858. On nous assure que le chemin de fer du Luxembourg commencera, à dater de lundi prochain, à transporter les voyageurs de Namur à Ciney. Les employés supérieurs de l'administration du chemin de fer de l'Etat qui ont examiné la voie mardi dernier, ont adressé au ministre des travaux publics un rapport très favorable et ont promis l'ouverture pour le 17.
Comme le souligne C. Badot, deux difficultés se sont présentées aux ingénieurs : la construction d'un pont sur la Meuse et la création d'un imposant talus qui coupe Jambes en deux. Cette ligne internationale est inaugurée par le Roi le 27 octobre 1858.
Le pont de Luxembourg
La traversée de la Meuse n'était pas une mince affaire. Il faut savoir qu'à l'époque, il n'existait qu'un seul pont ferroviaire sur le fleuve. C'est le pont édifié en pierre au Val Benoît à Liège. À Namur, on cherche à réduire les coûts et dès lors seules les piles seront en pierre et le tablier réalisé en bois. Cet ouvrage de 164 mètres de long et 8,50 mètres de large coûtera 650 000 francs. Les travaux s'échelonneront du 1er août 1853 au 1er juin 1856.
L'histoire de ce pont ne s'arrête pas là car la Compagnie du Nord qui est en charge de la ligne Namur-Dinant sollicite la Grande Compagnie du Luxembourg pour utiliser le pont de la ligne d'Arlon. C'est un refus catégorique. Le Compagnie du Nord introduit alors une demande pour l'édification d'un nouveau pont à la Ville de Namur qui remet un avis favorable pour autant que l'ouvrage d'art soit jumelé au précédent. Le tablier sera cette fois en métal, solution adoptée par la première compagnie en 1865.
Le pont de Luxembourg a toujours été un ouvrage stratégique surtout en cas de conflit armé. Le Génie belge l'a fait sauter en 1914 et 1940. Afin de gêner le repli des Allemands, les alliés bombardèrent de manière intensive le pont le 8 mai 1944. La ligne d'Arlon était plus endommagée que celle de Dinant. La ligne de Dinant est réparée en 48 heures mais le 12 mai une nouvelle offensive entraîne la mise hors service des travées réparées. Cela implique une nouvelle réparation. Le 4 septembre, ce sont les Allemands qui dynamitent le pont de Luxembourg. Les travées métalliques plongent dans le fleuve et la circulation fluviale est interrompue au moins jusqu'en novembre. La nuit du 25 au 26 décembre 1944, un bombardier allemand largue une seule bombe qui fait sauter le pont-rail de Luxembourg. Le fleuve ne sera à nouveau praticable qu'en février 1945. Par ailleurs, un pont provisoire fut opérationnel jusqu'en 1949.
En 2011-2012, d'importants travaux ont été entrepris par la SNCB entraînant un nouveau façonnage de l'ouvrage d'art. C'était l'occasion de vous offrir ces quelques notes d'histoire.
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Par Josiane80 le 20 Septembre 2024 à 16:41
Opérette "L'AUBERGE DU CHEVAL BLANC" (2012)
Ce dimanche après-midi était représentée au Palais des Beaux Arts de Charleroi l'opérette "L'Auberge du Cheval Blanc", version 21e siècle. L'UTAN organisait un trajet en car pour y assister.
Une pléiade de chants et des applaudissements sans fin ainsi qu'une salle comble pour cette magnifique représentation avec pour thème : "l'amour".
Servie par de véritables «tubes», L’Auberge du cheval blanc, première œuvre lyrique à grand spectacle (1930), doit son succès à la parfaite synthèse entre opérette viennoise, folklore tyrolien et cabaret berlinois. Et pour cette coproduction du Pôle Lyrique avec l’Opéra Royal de Wallonie, c’est une metteuse en scène de théâtre, bien connue du PBA+Eden (Le jeu de l’amour et du hasard, Romeo & Juliet…), qui s’attaque au monument, entourée d’une équipe à l’énergie éclatante au sein de laquelle on retrouve de grand visages du lyrique (Alexise Yerna, François Langlois…) mais aussi des comédiens de théâtre (Patrick Brüll), l’ensemble étant placé sous la baguette de Jean-Pierre Haeck (La veuve joyeuse…) dans une scénographie de François Schuiten!
Le film du même nom fut tourné au petit village de Saint Wolfgang, du Salzkammergut en Autriche. J'ai visité cet endroit en septembre 1958. Cette opérette superbe représente donc en plus de sa beauté, quelques jours de ma vie, ainsi que de lointains souvenirs.
le village de St Wolfgang
LA BONNE AUBERGE DU CHEVAL BLANC
SEJOUR AIMABLE ET TROUBLANT
POUR TOI LE BONHEUR S'APPRETE
AU SEUIL DE LA PORTE, IL TE GUETTE
UN REGARD TENDRE ET CARESSANT
L'ACCUEIL LE PLUS SEDUISANT
C'EST L'AMOUR, AMI, QUI T'ARRETE
A L'AUBERGE DU CHEVAL BLANC.
le lac de St Wolfgang
l'enseigne de l'Auberge du Cheval Blanc
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Par Josiane80 le 23 Avril 2024 à 11:00
PETIT SEJOUR A WIMEREUX
AVEC ERIC & CATHERINE le 9 avril 2024
Wimereux est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Elle se trouve à la frontière nord-ouest de la ville de Boulogne-sur-Mer, au bord de la Manche et à l'embouchure du Wimereux, fleuve qui a donné son nom à la commune.
les grandes marées
Le phare de Gravelines
Les habitants de Wimereux sont appelés Wimereusiennes et Wimereusiens.
mes cadeaux
Notre hôtel de Wimereux
La longueur de la digue présente environ 4,5 kms
Nous avons pu voir Wissant – au loin Cap Blanc-Nez et Cap Gris-Nez – Gravelines – Grand-Fort-Philippe – Wimille …
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