Le froid vous incite à rester calfeutrés chez vous, mais l’air de votre maison est loin d’être sain : gare aux maladies !
Outre les moisissures et les acariens, une multitude de substances chimiques sont susceptibles d’affecter votre santé. Peintures murales, encre d’imprimantes, produits ménagers, parfums d’ambiance, vernis à ongle, fumée de cigarette, vêtements nettoyés à sec … : tous émettent des molécules chimiques reconnues cancérigènes par le Centre international de Recherche contre le Cancer. Ces polluants appelés COV (composés organiques volatils) sont des molécules d’hydrocarbures, de solvants ou d’éthers de glycol capables de provoquer maux de tête, irritation de la peau, du nez, de la gorge, fatigue chronique, voire allergie respiratoire, asthme ou rhinite. La gêne qu’ils entraînent varie bien sûr en fonction de leur concentration dans l’air respiré et selon les personnes, mais l’OMS relève un net accroissement depuis une trentaine d’années.
acarien
Plantes salvatrices
Le bon réflexe ? Aérez ! Tous les matins au moins 15 minutes, et achetez quelques plantes vertes !
Certaines d’entre elles ont la capacité de capturer et d’éliminer en partie les COV de l’air ambiant. Les scientifiques de la Nasa ont étudié ce phénomène depuis les années 80. Depuis 2003, dans le cadre du programme « Phytair » la Faculté de pharmacie de Lille poursuit les investigations, mais a déjà abouti à des résultats très significatifs. Les chercheurs ont testé l’efficacité de trois plantes sur trois polluants majeurs. Résultat : elles sont toutes capables d’assainir l’air de façon importante.
La plante araignée (chlorophytum comosum) s’attaque au formaldéhyde, au monoxyde de carbone, au toluène, mais aussi au xylène.
plante araignée
La Dracanéa marginata et le Pothos (Scindapsus aureus) sont efficaces contre le formaldéhyde, le toluène et le monoxyde de carbone.
D’autres plantes semblent également avoir ces capacités, mais elle doivent encore être testée. Le nombre de plantes nécessaires pour dépolluer une pièce n’est pas encore connu, ni le fonctionnement nécessaire à métaboliser un cocktail polluant de façon chronique. Ce qui est certain, c’est qu’il vaut mieux les mixer et ne pas hésiter à en mettre dans toutes les pièces. En se souvenant qu’elles ne luttent évidemment pas contre les acariens ou les moisissures, contrés, eux, notamment, par une bonne ventilation.
Dracanea marginata
Pothos