Qu’est-ce qui fait battre le cœur des Belges à l’unisson ? Les frites, bien sûr ! Mais pourquoi nos frites sont-elles si savoureuses ? Pourquoi les aimons-nous tant ? Et pourquoi les frites qu’on trouve ailleurs sont nettement moins bonnes ?
Le président de Navefri, l’association des gérants de friteries nous répond :
« Suivez une formation, dressez un business plan, utilisez les bons appareils, venez apprendre le métier en Belgique et armez-vous d’une bonne dose de patience ! »
Ces messages prouvent que nos frites et nos fritkots sont un véritable patrimoine qu’il faut défendre et promouvoir.
Pourquoi la frite belge est unique ?
« La Belgique est le seul pays qui se soit doté d’une loi concernant les friteries. Un exploitant qui n’a pas de diplôme de cuisinier ou de traiteur ne peut en principe servir que des frites, des snacks frits et trois plats bien précis (potée ou carbonnades et boulettes sauce tomate). Ce qui explique que nos gérants de friterie se soient tous spécialisés. Cette limitation nous rend uniques. L’Europe aimerait que la Belgique libéralise le secteur et permette aux friteries de servir toutes sortes de plats. Nos fritkots deviendraient alors de banals snacks, comme on en trouve à l’étranger. Notre savoir-faire se perdrait, c’est pourquoi nous nous insurgeons contre cette libéralisation ».
La frite comme doudou
Le parfum typique, la chaleur, le croustillant, la graisse … tous ces éléments stimulent les endorphines, hormones du plaisir. Un passage à vide ou simplement envie de se faire plaisir ? Rien de tel qu’un bon cornet de frites. D’ailleurs, que fait le Belge lorsqu’il rentre de vacances, épuisé après un long voyage ? Il met le cap sur sa friterie préférée ! « Pour toutes ces raisons, la dégustation de frites doit rester un moment privilégié. Commander chaque jour de mauvaises frites dans une cantine, c’est tuer le plaisir de la frite. Il est conseillé de n’en manger qu’une fois par semaine. »
Le secret des véritables frites belges
Elles sont préparées exclusivement avec des bintjes fraîches (et non surgelées)
Elles sont coupées en forme de bâtonnets (section carrée et non arrondie)
Elles sont cuites dans une bonne graisse de bœuf, une bonne graisse végétale ou un mélange des deux
Elles sont cuites deux fois, avec suffisamment de temps entre les deux cuissons (idéalement 1 heure). Les bâtonnets qui ont refroidi doivent subir un choc thermique quand on les replonge, c’est ce qui rend les frites croustillantes
Elles sont croustillantes à l’extérieur mais pas trop cuites, et moelleuses à l’intérieur mais pas molles
Elles sont servies très chaudes, de préférence en cornet.
Bonjour, je voulais vous présenter mon 3ème roman félin « TROPIQUE DU CHAT » (ISBN: 979-10-348-1430-5 / Christine LACROIX) qui vient de sortir chez Evidence éditions. Il est disponible en broché et en ebook en librairie, chez la boutique évidence ou sur les sites en ligne : https://www.amazon.fr/dp/B084NYFSRL/ref=dp-kindle-redirect?_encoding=UTF8&btkr=1 C’est un voyage exotique sur l’île papillon. Vous y découvrirez les paysages, la faune et la flore de la Guadeloupe avec pour guide Toussaint Louverture, un chat créole. Un road movie antillais qui vous emporte loin de chez vous. En voici le résumé : Toussaint Louverture est un général de cavalerie né en 1743 à Saint-Domingue. En 1791 il posa la première pierre d'une nation noire indépendante en Haïti. Toussaint Louverture c’est aussi le héros de «Tropique du chat». Un «Cat-ribéen» qui raconte son île d’azur et de jade à travers ses yeux de félin. Blanchette est une petite chatte métropolitaine qui vit sa deuxième vie en gris, et rêve de lapis-lazuli et d’émeraudes. Sept mille kilomètres d’océan les séparent. Mais le destin se moque des distances… Un extrait est à lire sur mon blog félin : http://chat-pitre.over-blog.com Colonne en bas à droite, dans « MES ECRITS ». Portez-vous bien. AMICHAT. CHRISTINE LACROIX