QUI SONT CES « FEMMES VINTAGE » ET HEUREUSES DE L’ETRE ?

Non, les femmes ne sont plus vieilles à 50 ou à 60 ans. Elles ont encore de très belles années devant elles. A condition de s’affranchir de certains diktats et de secouer le cocotier des idées reçues.

La génération de nos grands-mères n’avait pas vraiment le choix. Aucun traitement n’existait pour leur éviter les symptômes de la ménopause et il était de bon ton de renoncer à vouloir plaire.

A la fin de leur période de fertilité, elles étaient considérées comme vieilles une fois pour toutes. Mais les choses ont bien changé : l’espérance de vie s’est allongée et on ne compte plus les quinquagénaires et les sexagénaires belles et bien dans leur vie. Oui mais … certains tabous ont la vie dure et il n’est toujours pas facile de vieillir au féminin !

Parfois la femme prend conscience de la fuite inexorable du temps alors qu’elle a le sentiment de commencer à peine à avoir un peu de talent pour la vie, l’amour, le bonheur. Tout à coup, elle remarque des rides qui n’étaient pas là la veille, une peau un peu plus relâchée, un corps qui se fatigue plus vite alors qu’elle a l’impression d’avoir le même âge depuis trente ans ! Certaines femmes traversent cette crise et son choc dès la quarantaine, d’autres à 50 ans … ou jamais ! Chaque femme est touchée à sa manière selon son histoire, ses valeurs, ses aspirations et ce qu’elle vit lors de ca cap. Mais il y en a très peu qui cela ne déstabilise pas.

Car les diktats de la société sont tels que tout pousse la femme proche de la soixantaine à s’effacer : elle ne fait plus la une des magazines, elle perd de son aura social, tout concourt à lui faire croire qu’elle ne peut plus être belle à partir d’un certain âge.

Un cas n’est pas l’autre

La première réaction peut être de s’installer soi-même dans l’immobilité, de se mettre au rancart de peur qu’on ne le fasse pour vous.

D’autres tentent parfois d’immobiliser le temps, de colmater les rides et de conserver un peu de cette jeunesse qui leur donnait l’impression d’être éternelle.

Franchir le cap en beauté

Si on fait abstraction de l’âge chronologique et de l’étiquetage social, nous sommes vieilles au moment où nous le ressentons, où nous le décidons. La première chose à faire, c’est donc de relativiser votre âge réel et de vivre plutôt selon l’âge que l’on ressent. Il faut aussi franchir le mur de la peur qui frappe beaucoup de femmes au tournant de la ménopause. Si elle a raison de vos envies de vivre, d’aimer, de ressentir, de découvrir, d’inventer, vous aurez tendance à vous arrêter, à vous renfermer, à vous racrapoter.

Au contraire, accepter sereinement que le temps passe peut devenir un formidable aiguillon pour savourer la vie autrement.

Il n’y a plus de temps à perdre pour rire, exister, découvrir, tenter de nouvelles expériences, en profiter, et la joie de vivre qui en découle rend tout naturellement belle. La femme « vintage » possède beaucoup d’atouts, elle a le charme de son histoire, elle a surmonté ses désespoirs, travaillé ses relations familiales, professionnelles, ses liens affectifs, son lien érotique, son couple. Et beaucoup plus d’hommes qu’on ne le croit trouvent certaines femmes « soleil couchant » d’une beauté incontestable.