-
ROME (2011) - 1ère partie
Restons à Rome, par un autre voyage, celui de 2011.
Celui-ci sera décrit en 5 parties.
La «Ville Eternelle», capitale de l’Italie et emblème du christianisme. Aucune ville au monde n’offre autant d’oeuvres d’art, de vestiges antiques et de monuments. Je suis allée à Rome en 1957 une première fois, peut être est-ce la pièce jetée par mon bras droit en tournant le dos à la fontaine de Trévi qui me fait revenir cette année, en 2011. Les sept "Rome" à travers les âges : Rome étrusque, Rome consulaire, Rome impériale, Rome papale, Rome de l’Unité, Rome mussolinienne, Rome actuelle.
le Tibre et le château St Ange
Les sept collines : Le Capitole, le Palatin, l’Aventin, le Celio ou Caelius, l’Esquilin, le Viminal, le Quirinal. Selon le proverbe, tous les chemins mènent à Rome. Aujourd’hui, usée par les siècles, cette splendide métropole du sud de l’Italie renâcle à jouer son rôle de capitale d’un Etat moderne. Le Tibre a longtemps été une voie de communication importante, mais ses crues restaient redoutables : il est aujourd’hui endigué.
Ce matin, nous irons admirer dans l’église de St-Pierre-aux-Liens la fameuse statue de Moïse, œuvre capitale de Michel-Ange, du 5e siècle. Les travaux de construction de San Pietro in Vincoli débutèrent en 431. La consécration a été prononcée par le pape Sixte III (432-440).
Le Pape Léon 1er le Grand (440-461) reçut des mains d’Eudoxie, impératrice à Byzance, les chaînes portées par Saint-Pierre dans ses prisons de Jérusalem et de Rome. les reliques sont visibles sous le maître d’autel.
La première construction, du 5e siècle, a gardé sa forme de basilique à trois nefs, auxquelles s’ajoute un transept tout à fait novateur à l’époque. Les colonnes doriques sont d’origine , sans doute récupérées d’un édifice de la Rome antique. Entre le 8e et le 15e siècle, des réaménagements sont opérés. Sixte IV fait édifier le parvis à portique et le cloître (1475). Une fresque montre une procession contre la peste de 1476. Dans la première moitié du 18e siècle, la restauration conduit à réaliser les fresques du plafond de la nef centrale. La célébrité de l’église est principalement due au tombeau inachevé du Pape Jules II, se trouvant dans la nef centrale, commandité par le Pape lui-même, sous l’autorité duquel l’église était placée depuis 1471, alors qu’il était cardinal. Il a été réalisé par Michelangelo Buonarroti, le grand Michel-Ange. Notre itinéraire à la découverte de la Rome antique nous conduit au Colisée. L’amphithéâtre inauguré en l’an 80 est un chef-d’œuvre de l’architecture antique. Il est célèbre pour les combats de gladiateurs et de fauves.
Le Colisée, à l’origine amphithéâtre Flavien, doit son nom à une colossale statue de Néron qui au moment de sa construction se dressait à proximité. C’est un amphithéâtre elliptique situé dans le centre de la ville de Rome, entre l’Esquilin et le Cælius, le plus grand jamais construit dans l’Empire romain. Il est l’une des plus grandes œuvres de l’architecture et de l’ingéniosité romaine. Sa construction, de pierre, de ciment et de tuiles, juste à l’est du Forum romain, a commencé entre 70 et 72, sous l’empereur Vespasien, et s’est achevée en 80 sous Titus. D’autres modifications ont ensuite été apportées au cours du règne de Domitien (81-96). Le nom d’amphithéâtre Flavien dérive du nom de famille (gens Flavia) des deux empereurs Vespasien et Titus.
Pouvant accueillir entre 50 000 et 75 000 spectateurs, le Colisée a été utilisé pour la chasse d’animaux sauvages, les combats de gladiateurs et autres spectacles publics. Il est resté en service pendant près de 500 ans, les derniers jeux se prolongeant jusqu’au VIe siècle. Outre les jeux traditionnels de gladiateurs, de nombreux autres spectacles y ont été organisés, tels que des simulacres de batailles navales (des naumachies), des chasses d’animaux sauvages, des exécutions publiques, des reconstitutions de batailles célèbres et des drames basés sur la mythologie romaine. Le bâtiment a finalement cessé d’être utilisé au cours du haut Moyen Âge. Il a plus tard été réutilisé pour des buts variés tels que des habitations, des ateliers d’artisans, le siège d’un ordre religieux, une forteresse, une carrière et un sanctuaire chrétien.
Le Colisée est en état de ruine, en raison des dommages causés par les tremblements de terre et la récupération des pierres, mais il continue à donner la mesure de l’ancienne puissance de la Rome Impériale. Aujourd’hui, il est l’un des symboles de la Rome moderne, une de ses attractions touristiques les plus populaires, et a encore des liens étroits avec l’Église catholique romaine : chaque Vendredi saint, le pape mène une procession aux flambeaux sur un chemin de croix aboutissant à l’amphithéâtre.
Le Colisée est représenté sur la pièce de monnaie italienne de 5 centimes d’euro. Nous nous rendons ensuite au Capitole, l’antique colline qui symbolise la puissance de Rome. Son aménagement fut réalisé par Michel-Ange au 16e siècle. D’ici, nous aurons également une merveilleuse vue sur l’ensemble des ruines du Forum romain.
Le Capitole est la plus petite des sept collines de Rome, avec une longueur de 460 mètres pour une largeur moyenne de 180 mètres, et se trouvant entre le Forum Romanum et le Champ de Mars. La colline était entourée par des falaises raides de tous côtés excepté au sud-est, où elle était accessible de la vallée de Forum Romanum. Le Capitole fut la forteresse naturelle de Rome. Sa position stratégique au cœur des voies des communications terrestres et fluviales, dominant d’un côté le fleuve Tibre et de l’autre côté la vallée du Forum (Velia), permit aux Romains de contrôler la traversée et la remontée du fleuve.
Tags : Rome
-
Commentaires