Joyau de la Renaissance
Sur les rives de l’Arno, Florence, capitale de la Toscane ensoleillée, aligne les splendeurs artistiques léguées voilà cinq siècles par les maîtres de la Renaissance. Ville d’histoire et d’art, mais aussi ville à vivre, pleine d’une vitalité toute italienne.
La puissante cité des Médicis ne se laisse pas apprivoiser au premier coup d’œil. Les trésors artistiques de la Renaissance se cachent derrière la façade austère de ses palais fortifiés ou de ses églises, où joue l’éclatante lumière d’Italie.
Le fleuve impose ses humeurs à la belle florentine
L’Arno, qui prend sa source dans l’Apennin, est à peine assagi lorsqu’il traverse Florence. Ici assoupi, il peut, en cas de fortes pluies, grossir démesurément.
Des figurants en tenue d’époque pour le Calcio
Depuis quatre siècles, la cité se mobilise à la fin du mois de juin pour le Calcio storico. Epreuve populaire, ce jeu, qui s’inspire de la lutte romaine, du football et du rugby, oppose des champions des différents quartiers de Florence sur la piazza Santa Croce. Des figurants en costume et en armure du XVIe siècle les accompagnent.
Calcio storico
La cité des arts se rafraîchit dans ses jardins
Sur la colline de Boboli, le jardin dessiné en 1549, est le plus vaste de toute la ville. Dans ses allées et ses bosquets, les visiteurs trouvent un refuge contre le climat souvent torride en été.
les jardins de Boboli
La chapelle des Princes résonne de la gloire des Médicis
Voulue dès 1568 par le grand-duc Cosme 1er afin d’accueillir les dépouilles de la dynastie des Médicis, la chapelle des Princes n’a été construite qu’à partir de 1608 dans l’église San Lorenzo.
le blason des Médicis
Coups de rame sur l’Arno vers l’arche des orfèvres
L’histoire du Ponte Vecchio, bâti une première fois en 1170, se confond avec celle de Florence. Il abritait au Moyen Age des échoppes de bouchers ; le duc Ferdinant 1er, gêné par les odeurs, les remplaça, au XVIe siècle par des orfèvres qui y sont encore.
Ponte Vecchio
David et Hercule montent la garde aux portes du palais
De part et d’autre du Palazzo Vecchio, le « David » de Michel-Ange et l »Hercule et Cacus » de Bandinelli semblent postés en sentinelles de pierre. Riches de symboles politiques, ils perpétuent l’un le courage de Florence face à ses ennemis, le second, commandé par le duc Alexandre, la reprise en main du pouvoir par les Médicis.
Laurent fut le plus brillant des Médicis : on l’appelait le Magnifique. Mécène avisé, poète à ses heures, ce prince était un stratège politique. C’est avec lui que s’efface vraiment le Moyen Age.
A côté des palais attestant sa puissance, Florence possède aussi une ceinture d’églises et de couvents où se lit encore sur fresques et statues l’esprit mystique d’une époque.
David de Michel Ange
Le dôme
Les deux escaliers de 463 marches qui serpentent entre les deux calottes conduisent à la base d’un lanternon qui se trouve à la hauteur équivalente d’un immeuble de quarante étages. Achevé en 1436 après seize ans et deux semaines de travail acharné, nécessitant près de quatre millions de briques et pesant environ 37.000 tonnes, le dôme est devenu non seulement l’emblème de Florence mais le symbole même de la Renaissance.
Le luxe aux vitrines, l’élégance dans les salons
Via de Tornabuoni, se pressent toutes les grandes griffes de la mode et de la joaillerie italiennes, tandis que dans les salons du palais Feroni, où le chausseur Calvatore Ferragamo a élu domicile, on présente la dernière collection.
L’enchantement du Chianti
A quelques kilomètres de la cité, la campagne toscane offre sa riche beauté dans les collines du Chianti. Cette région agricole a donné son nom à des vignobles fameux.
Pour améliorer la qualité de leur vin, les producteurs ont choisi de baisser les rendements et de sélectionner les cépages.
le baptistère