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OU L'ORIENT S'ALLIE A L'OCCIDENT
OU L'ORIENT S'ALLIE A L'OCCIDENT
Carrefour de l’Histoire où s’entremêlent les noms d’Alexandre le Grand, Gengis Khân, Bajazet la Foudre ; confluent du commerce où se croisaient les routes de la Soie et du Thé, du Levant et du Ponant, de la Chine et des Indes ; rencontre des cultures européennes et islamiques, Samarkand a connu deux « seigneurs de fer », d’abord Tamerlan, puis Staline.
Des bergers métamorphosés en citadins
Le pouvoir soviétique a fait passer Samarkand de l’état de cité médiévale à celui de métropole industrielle. Nombre de ses habitants ont toutefois conservé les mœurs et l’apparence traditionnelle.
Une oasis opulente au milieu des steppes
Depuis la plus haute Antiquité, les habitants de la région ont exploité le moindre suintement des eaux de la montagne. Les pavots abondent dans les riches vergers de la vallée du Zérafchan. Dans ce pays, les femmes s’appellent « Ame en fleur » ou encore « Rose resplendissante ».
Tamerlan en fit la capitale de l’Empire mongol
La célèbre place du Réghistan s’enorgueillit des portes et minarets de trois medersas ou écoles coraniques, respectivement édifiées aux XVe, XVIe et XVIIe siècles. La plus ancienne fut élevée par un des petits-fils de Tamerlan, un astronome aussi renommé que le furent Copernic et Galilée.
Une étape sur l’ancienne route du thé
Les hommes aiment se réunir dans les « tchaïkhana », maisons de thé. L’infusion y est toujours servie dans des coupelles de très faible contenance. Cela permet à l’hôte de faire preuve de la plus exquise politesse en remplissant maintes fois les coupelles de ses invités.
Au croisement de l’avenue Dadbitskaïa, qui va vers le nord, et de l’ancienne Route de la soie, un gigantesque édifice, c’est la mosquée que Tamerlan fit ériger de 1399 à 1404. Le sanctuaire, dont le portail d’entrée mesurait 41 m de haut et 46 de large, était la plus imposante mosquée d’Asie centrale.
35 % de la production soviétique d'Astrakan.
Des peaux de caracul sont mises à sécher au soleil. Dans les oasis de la vallée du Zérafchan on élève cette race de moutons qui fournit la fourrure d’astrakan.
Au pays de l'or blanc
Grâce à de colossaux ouvrages d’irrigation réalisés durant l’ère stalinienne, le coton est devenu la richesse principale de l’Ouzbékistan, qui fournit six millions de tonnes de coton brut par an, soit les deux tiers de la production totale de l’Union soviétique.
Pendant des siècles, celui qui, venu d’Europe, voulait se rendre en Chine ou en Inde, devait passer par Samarkand où ce qu’on appelait la Route de la soie se scindait en deux voies, l’une à destination de la Chine, l’autre de l’Inde : cette cité marchande fut au XIVe siècle la capitale de l’empire mongol. Elle devint la capitale des sciences et des arts, dont la réputation s’étendit jusqu’en Occident.
Tags : orient, occident
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