La relation homme-animal augmente notre bien-être physique et psychique.
Caresser un animal diminue la pression artérielle et le rythme cardiaque. Les propriétaires d’animaux de compagnie vont moins souvent chez le médecin.
Les patients souffrant d’une maladie d’Alzheimer s’alimentent mieux et se montrent plus calmes en présence de poisson évoluant dans un aquarium. Un chien ou un chat à la maison diminue la sensation de solitude, apporte du réconfort, aide à chasser les idées noires et oblige à rester plus actif. Le contact en bas âge avec un animal de compagnie réduirait les risques d’allergie chez l’enfant …
Sécurité et affection
Toutes ces constatations émanent de recherches visant à mesurer l’impact sur la santé de la présence d’un animal familier et cet impact est manifestement très bénéfique.
Posséder un chat ou prendre soin d’un chien améliore la qualité de vie en réduisant le stress, en augmentant l’estime de soi, en créant un environnement plus sécurisant ou plus affectueux. C’est surtout vrai pour les personnes âgées qui trouvent dans leur compagnon un réel réconfort psychologique et une incitation à rester actifs à un moment de la vie où le risque est grand de se renfermer sur soi et de perdre en mobilité.
Mais aussi pour les enfants qui trouvent dans leur animal familier un véritable ami. Le soutien émotionnel positif que peut apporter un chat ou un chien a notamment été démontré par une étude allemande qui a suivi des enfants dans l’année suivant la séparation de leurs parents. Les enfants de parents divorcés possédant un animal familier se sont montrés moins irritables, moins agressifs et mieux intégrés socialement que ceux n’ayant pas de compagnon familier.
L’animal semble alors pouvoir aider l’enfant à mieux traverser cette période de conflit et de déception en lui donnant l’appui d’une oreille sans jugement, un sentiment de responsabilité et de sécurité.
Critères de sélection
Evidemment, ce n’est pas l’animal en lui-même qui fait du bien, mais la relation qui s’établit avec lui.
Il faut donc lui donner toutes les chances de s’épanouir. Pour cela, une règle de base : ne jamais se précipiter ! Il faut choisir son compagnon avec soin et réflexion. C’est encore plus essentiel lorsqu’il s’agit d’acquérir un nouveau compagnon pour les enfants. S’il s’agit d’un chien, renseignez-vous sur les races et allez voir plusieurs fois l’élu. Assurez-vous que le chiot a été correctement élevé par sa mère puis bien sevré et sociabilisé dans de bonnes conditions. Restez très prudent si vous avez de jeunes enfants. Même si le chien perçoit qu’il est en face d’un tout petit et adapte son comportement en fonction, il faut toujours faire attention et ne jamais les laisser seuls dans une pièce.
La place de l’animal
Il faut d’abord se sentir prêt à accueillir le nouvel arrivant et savoir que cela représente un réel investissement en temps. Il y a des règles à instaurer et à faire respecter, c’est une mission qui incombe aux seuls parents. Le chien ne doit pas manger avec la famille, ce n’est pas à lui d’investir le canapé familial sauf si on l’y invite. Il doit écouter si on lui demande d’en descendre. Ne tolérez jamais qu’il mordille, même pour jouer ! Le nouvel arrivant doit sentir que sa place dans la famille n’est pas celle du maître ! De même, vous devez expliquer les limites aux enfants : ne pas aller déranger un chien qui mange ou qui dort au risque de le voir réagir de façon plus agressive, ne pas le considérer comme un jouet, toujours rester très attentif et respectueux, même avec un animal qui n’a jamais montré d’agressivité.
Ces règles établies, un chien ou un chat est un formidable compagnon pour un enfant. Debout, à quatre pattes, couché, il stimule sa motricité. L’enfant peut aussi lui raconter ses peintes et ses joies sans crainte d’être jugé, libérer ses émotions comme avec aucun autre partenaire de jeu. Il découvre aussi sa capacité à interagir et à créer une relation affectueuse et souvent sécurisante, ce qui renforce l’estime de soi.
Il s’appelait Mylord
Le Terrier écossais (ou Scottish terrier) est une race de chien bien connue pour son manteau ébouriffé et son tempérament fougueux et décidé. Son surnom traditionnel est « Scottie ».
Cette race est petite et basse sur patte mais robuste et solidement bâtie. Les oreilles sont hautes, pointues et aussi droites que la queue, le museau est long et moustachu. Les sourcils sont broussailleux et la robe se porte jusqu’aux genoux. Les couleurs varient entre le noir, le bringé et le sable (froment), mais jamais blanc.
Mylord, il était si joli ! C’était un Scottish terrier. Que de souvenirs !
Elle s’appellait « Xéna » ; c'était un bichon maltais, mais frisé. D'excellents souvenirs.
Et voici "Bella" bien vivante, un bichon maltais aussi. Elle habite en Andalousie.
Prenons soin de nos animaux de compagnie.