le 8 mars 1945
Ma petite sœur naquit à la fin de la guerre
Vécut deux semaines, car on n’a pu la guérir
Mes parents n’ont pas eu le temps de la chérir
Impuissants à ce qu’elle reste sur cette terre.
Et moi, à cette époque, je n’étais qu’un enfant
Ce petit ange s’envola le jour de mes cinq ans.
Mais elle fut suivie d’un charmant petit frère
Qui est toujours à mon cœur énormément cher !
Et plus tard vinrent au monde deux petites jumelles
Bien trop frêles et chétives pour affronter la vie
Après un jour de lutte, trop dur, je m’en rappelle
Car pour l’Eternité elles se sont endormies.
Je pense bien souvent à mes deux filles chéries
Que je n’ai pu aimer, que jamais je n’oublie.
le 5 août 1962
De tout cœur avec toi...
Biz de l'irlandais