• NOCES DE GLACE & DE FEU - ISLANDE (1999)

    Avec deux cents volcans recensés et une éruption tous les cinq ans, la rude Islande traîne derrière elle une réputation de géologie infernale. Mais, pays des Vikings, l’île colérique donne d’abord, à travers ses paysages, une formidable leçon de beauté et de poésie.

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    La population de l’Islande s’éparpille sur l'île en petites taches de couleur. Ce sont des fermes séparées de toute trace de vie par des dizaines de kilomètres de désert. Ultramodernes, équipées de radios, les maisons se regroupent par sécurité.

    Au mois de septembre, les éleveurs rassemblent leurs troupeaux de moutons. C’est le grand comptage qui s’effectue avant la venue de l’hiver où la lumière ne pointe que quatre heures par jour. Disséminés dans la nature, les animaux restent alors difficiles à repérer.

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    Les grandes cassures verticales sculptées dans le basalte laissent le champ libre aux bruyantes cascades. Celle de Svatifoss est l’une des plus célèbres de l’Islande.

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    Le Vatnajökull, le plus grand glacier du pays, pousse ses convulsions figées de laves et de glaces sur un front de cent kilomètres. En dessous de lui, brûle un volcan.

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    Endormi depuis le XVIIIe siècle, le volcan Krafka s’est éveillé en 1975. En dix ans, il a « sauté » quatre fois. Sa dernière colère, en 1984, a duré trois mois.

    Les îles Vesmann portent un volcan-pâturage qui n’a pas bougé depuis des siècles. C’est sur les pentes-prairies de ces montagnes que paissent vaches et moutons.

     

    La richesse épandue des pêcheurs d’Islande

    97% des devises proviennent de la pêche. L’Islande exporte dans les barils des poissons et les chairs des trente cétacés qu’elle a encore le droit de chasser. Mais les conserveries répandent dans l’air une nauséabonde odeur de saumure, perceptible à plus de 5 km des usines.

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    Il convient encore, en admirant, de supporter le lancinant spectacle des pierres. Partout, les eaux de fonte ont décomposé la montagne. Et les morceaux de roche, comme des énigmes, ponctuent les immensités de cendres rousses, les km de plages de poussière, les nappes de mercure des lagunes. La pierre, c’est encore le basalte cassé, à la verticale, par les secousses, à des hauteurs de vertige, véritable champ libre pour le panache des cascades. La glace, sans doute ; l’eau, partout.

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    Cachée, elle coule à vive allure dans les canalisations qui alimentent piscines et serres. Et puis, il y a les « grandes eaux » de surface, nées du réchauffement des calottes et qui fusent, qui giclent, s’échevèlent, se retrouvent pour, à l’orée du précipice, faire crinière et sauter dans le vide.

    Terre du feu, l’Islande ? N’exagérons rien. Les grandes gifles du diable, bien que spectaculaires et interminables, sont rares.

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    L’Islande, c’est aussi les distances de mousses et de fleurs, armerias roses ou silènes blancs ! Et l’animal qui meuble l’espace ; quinze moutons et trois chevaux sauvages pour un habitant. Sans compter les oiseaux. Aucun repère possible ; l’Islande est incommensurable. C’est pour cela qu’elle reste le paradis imaginaire. Perce que cette île est le désert de toutes les espérances.

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     le macareux islandais


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  • VOS SEPT MERVEILLES DE BELGIQUE

    Les paysages de Gaume

    La « Petite Provence » belge a tout à fait sa place ici. Parce que, un site, un paysage, protégé, intact, est un chef d’oeuvre auquel participent les hommes ! Cette région, au climat toujours plus doux, est une véritable invitation à la balade, Florenville, Chassepierre, Tintigny, autant de villages authentiques nichés au milieu des prairies et des forêts. Les abords de la Semois, les marais, ont souvent été mués en « réserves naturelles » et protégées… Le paradis des marcheurs… qu’ils soient randonneurs ou arpenteurs du dimanche.

    vos sept merveilles de belgique

    L’abbaye cistercienne de Villers-la-Ville

    Cet édifice majestueux du 13e siècle doit une grande partie de sa beauté au lierre qui serpente le long de ses pierres, à l’impression de grandeur passée qui s’en dégage.

    vos sept merveilles de belgique

    L’Atomium

    Le symbole du modernisme et de l’exposition universelle de 1958 brille de mille feux. Véritable totem de la ville et attraction la plus prisée des touristes, il a été conçu, sur la base d’un cristal de fer. Un beau symbole … dont le slogan « bilan d’un monde, pour un monde plus humain » n’a jamais été aussi actuel !

    vos sept merveilles de belgique

    La gare TGV de Liège-Guillemins

    « Pharaonique », « laid », « défigure la colline de Cointes »… les critiques ont fusé de toutes parts. Pourtant, depuis deux ans, l’édifice de Santiago Calatrava Valls a trouvé sa place. Une merveille, c’est forcément gigantesque aussi et novateur, donc sujet à controverse. On aime ses volutes, ses arcs élégants et immaculés qui s’étendent comme une onde sur la ville.

    vos sept merveilles de belgique

     

    Le bois de Hal

    Braine-le-Château est déjà un village ravissant en soi. Mais lorsque le printemps éclate, ses bois se couvrent d’un tapis bleu et odorant de jacinthes sauvages. C’est sublime. Une claque définitive au bonhomme hiver !

    vos sept merveilles de belgique

     

    Les maisons Horta de Bruxelles

    Chez nous, souvent, l’architecture la plus novatrice ne s’exprime pas dans de gigantesques bâtiments publics mais bien au travers d’initiatives privées, de particuliers ayant envie de s’offrir de jolies maisons. Les admirables maisons signées par Victor Horta en sont le symbole. Perfectionniste, il en a dessiné chaque détail, jusqu’aux placards et aux poignées de portes, dans son style gracieux si caractéristique.

    vos sept merveilles de belgique

     

    La cathédrale Notre-Dame de Tournai

    Un monstre, une institution, un vaisseau … 134 mètres, la même taille que Notre-Dame de Paris ! Ce gigantesque édifice du 13e siècle réussit l’exploit de rester léger, de tirer son visiteur vers le ciel, grâce à ses cinq tours de 83 mètres de haut. La nef romane et le cœur gothique complètent ce chef d’œuvre de l’art de l’Escaut.

    vos sept merveilles de belgique

      


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  • OSTENDE A L'ANCRE (2016) Bel.

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    Pour sa 16ème édition, Ostende à l’Ancre rassemble à nouveau d’authentiques anciens bateaux venus de tous les ports d’Europe. Une fois de plus, du 26 mai au 29 Mai 2016, Ostende est l’épicentre du patrimoine maritime belge d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Chacun a sa part de rêve ou peut éventuellement embarquer à bord d’un choix improbable de bateaux, de la petite yole aux majestueux trois mâts.

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

     

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    Des dizaines de bateaux de sauvetage se rassemblent durant Ostende à l’Ancre, et quelques-uns à terre. Le public peut également venir regarder les plus récents bateaux de sauvetage de “Vloot”, l’armateur Flamand de notre service de sauvetage. 

     

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    Certains étals ont disparu pour laisser la place à ceux plus en phase avec le patrimoine maritime de toutes provenances. La place Saint Pierre et Paul se transforme en un maelström d’organismes de conservation, d’artisanat maritime et autres venant de Belgique, France et Pays-Bas. 

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    Ostende à l’Ancre offre à nouveau un très large éventail de représentations musicales. Les classiques shantys, la folk caressante, le rude rock folk, les chœurs de ballades à capella remplissent les podiums de la place Saint Pierre et Paul et de l’avenue Vindictive ou les ponts des bateaux tels l’Etoile du Roy et de l’Amandine. 

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

     

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

     

    Ce festival est le rendez-vous des skippers, des équipages, des amateurs de Notre et Votre patrimoine. 

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    Vous êtes plongés dans un monde de connaissances et d’expériences maritimes ayant défié le temps. 

     

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    Vous découvrez le professionnalisme des artisans bâtisseurs et des restaurateurs de ces anciennes gloires maritimes. Vous écoutez les histoires des équipages, jeunes et moins jeunes, sentez l’odeur de l'authenticité et de l'air iodé. Vous êtes emportés par le rythme de la mer, le bien-être et l'ambiance décontractée, qui font la différence entre Ostende à l'Ancre et les plus grandes fêtes maritimes. 

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    Une bonne ambiance, des goûts marins pour flatter vos papilles, beaucoup de musique et des représentations surprises, qui donnent cette ambiance si particulière sur nos quais.  

     

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    Les passionnés de notre patrimoine maritime vous font partager leurs passions mais aussi leurs compétences en architecture navale, leur artisanat, leur culture maritime.
    Le thème «le folklore dans la pêcherie» est un clin d'œil à notre histoire. 

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

     

    Chez beaucoup d'Ostendais, au-delà de leur amour pour la mer, coule  un véritable «sang de pêcheur». C'est la raison même de ce thème.  

     

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    C'est un «melting-pot» de folklore, de musique et d'expositions découvertes sur ce qu'était la pêcherie il y a un siècle. L'épicentre se trouve sur la place de la gare au sein d’un véritable village artisanal à l'ombre de la gare, une relique de l'Ancienne Ostende. 

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    Pendant  Ostende à l'Ancre, vous avez l'occasion de voir le plus grand rassemblement de navires, bateaux et embarcations qui ont fait et font encore la richesse de notre patrimoine maritime. Vous pouvez visiter et éventuellement embarquer à bord de l'un des nombreux grands voiliers qui vont quotidiennement en mer. 

     

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

    OSTENDE A L'ANCRE (2016)

     


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  • VAL D’AOSTE – RANDONNEES AU SOMMET DES ALPES

    (1991) Italie

    Le Val d’Aoste, région autonome, résonne d’un dialecte local ressemblant en tous points au français provençal. Le bilinguisme règne dans cette magnifique région alpine, la plus haute d’Italie, offrant un décor idyllique pour des vacances actives à la montagne.

     

    LE VAL D'AOSTE (1991)

    La ville d’Aoste, nichée entre les plus hauts sommets d’Europe, jouit d’un climat plus sec que la Tunisie. Les nuages se déchargent de leurs pluies sur le Mont Blanc, le Gran Paradisio, le Mont Rose ou le Cervin. Sans les canaux d’irrigation qui redistribuent les eaux de fonte, ce serait un désert.

    La situation stratégique de la région n’avait pas échappé à l’attention des Romains qui, de ce fait, ont fondé la ville d’Augusta Pretoria Salasorum, devenue Aosta, au confluent de plusieurs fleuves et rivières.

    Le plan romain des rues du centre historique est demeuré intact et l’ensemble admirablement conservé. Un axe rectiligne relie le pont romain enjambant le Buthier, le fleuve valdôtain, à l’ancienne porte de la ville, en passant par l’arc de triomphe monumental.

    LE VAL D'AOSTE (1991)

     

    Comme dans l’Antiquité, la Via Porte Pretoriane a gardé sa fonction d’artère principale. On y trouve tout ce que la ville compte de meilleurs traiteurs, de bars à vins, de boutiques d’alcools et spiritueux et de restaurants dédiés aux produits du cru. Admirons au passage le jardin du monastère et les fresques médiévales de la Collegiata di Sant’Orso.

    Un air vif et transparent

    A Aoste, pour passer des catacombes romaines aux sommets enneigés, il suffit de parcourir 30 km à vol d’oiseau. Au sortir de la ville, la route stoppe soudain tout net à Cogne, un petit village de montagne couronné par les pics immaculés de la face nord du Parc National de Gran Paradiso. L’air y est vif et transparent. En 1922, la zone tout entière a été classée réserve naturelle afin de protéger le bouquetin.

    LE VAL D'AOSTE (1991)

     Le refuge royal

    Nous quittons le village, en route vers la Vittorio Sella Hut. Le parcours en accordéon nous conduit jusqu’aux refuges d’Herbetet, deux abris en pierre brute s’élevant dans un paysage désolé et parsemé de rochers. Les pics blancs et les glaciers semblent à portée de main. Des chamois sont accrochés à flanc de falaise. La vue sur le fond de la vallée est tout simplement époustouflante.

    LE VAL D'AOSTE (1991)

    Par un petit sentier de chasse, voici le refuge royal qu’occupait le roi Victor-Emmanuel II lors de ses chasses au bouquetin. Depuis, la simple cabane s’est transformée en confortable abri montagnard. Là, sur le sommet de l’Europe, la vue qu’offre la terrasse solarium dominée par le massif du Mont Blanc, le Mont Rose et le Cervin est somptueuse. 

    LE VAL D'AOSTE (1991)


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  • NOCES DE GLACE & DE FEU - ISLANDE (1999)

    Avec deux cents volcans recensés et une éruption tous les cinq ans, la rude Islande traîne derrière elle une réputation de géologie infernale. Mais, pays des Vikings, l’île colérique donne d’abord, à travers ses paysages, une formidable leçon de beauté et de poésie.

    islande.jpg

    La population de l’Islande s’éparpille sur l'île en petites taches de couleur. Ce sont des fermes séparées de toute trace de vie par des dizaines de kilomètres de désert. Ultramodernes, équipées de radios, les maisons se regroupent par sécurité.

    Au mois de septembre, les éleveurs rassemblent leurs troupeaux de moutons. C’est le grand comptage qui s’effectue avant la venue de l’hiver où la lumière ne pointe que quatre heures par jour. Disséminés dans la nature, les animaux restent alors difficiles à repérer.

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    Les grandes cassures verticales sculptées dans le basalte laissent le champ libre aux bruyantes cascades. Celle de Svatifoss est l’une des plus célèbres de l’Islande.

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    Le Vatnajökull, le plus grand glacier du pays, pousse ses convulsions figées de laves et de glaces sur un front de cent kilomètres. En dessous de lui, brûle un volcan.

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    Endormi depuis le XVIIIe siècle, le volcan Krafka s’est éveillé en 1975. En dix ans, il a « sauté » quatre fois. Sa dernière colère, en 1984, a duré trois mois.

    Les îles Vesmann portent un volcan-pâturage qui n’a pas bougé depuis des siècles. C’est sur les pentes-prairies de ces montagnes que paissent vaches et moutons.

     

    La richesse épandue des pêcheurs d’Islande

    97% des devises proviennent de la pêche. L’Islande exporte dans les barils des poissons et les chairs des trente cétacés qu’elle a encore le droit de chasser. Mais les conserveries répandent dans l’air une nauséabonde odeur de saumure, perceptible à plus de 5 km des usines.

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    Il convient encore, en admirant, de supporter le lancinant spectacle des pierres. Partout, les eaux de fonte ont décomposé la montagne. Et les morceaux de roche, comme des énigmes, ponctuent les immensités de cendres rousses, les km de plages de poussière, les nappes de mercure des lagunes. La pierre, c’est encore le basalte cassé, à la verticale, par les secousses, à des hauteurs de vertige, véritable champ libre pour le panache des cascades. La glace, sans doute ; l’eau, partout.

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    Cachée, elle coule à vive allure dans les canalisations qui alimentent piscines et serres. Et puis, il y a les « grandes eaux » de surface, nées du réchauffement des calottes et qui fusent, qui giclent, s’échevèlent, se retrouvent pour, à l’orée du précipice, faire crinière et sauter dans le vide.

    Terre du feu, l’Islande ? N’exagérons rien. Les grandes gifles du diable, bien que spectaculaires et interminables, sont rares.

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    L’Islande, c’est aussi les distances de mousses et de fleurs, armerias roses ou silènes blancs ! Et l’animal qui meuble l’espace ; quinze moutons et trois chevaux sauvages pour un habitant. Sans compter les oiseaux. Aucun repère possible ; l’Islande est incommensurable. C’est pour cela qu’elle reste le paradis imaginaire. Perce que cette île est le désert de toutes les espérances.

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    le macareux islandais


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