• 50.000 visites

    50.000 visites, cela se fête

    Revenez vite, rien ne s’arrête

    Pour vos lectures, vos avis

    De tout cœur je vous dis « merci ».

    Vos commentaires pour enrichir

    Ils servent aussi à embellir

    Les votes en plus me donnent envie

    De poursuivre la poésie

    Et vivre avec vous mes voyages

    Vous exposer mes paysages

    Mais en musique, c’est un plaisir

    De proposer et vous offrir

    Une palette de couleurs

    Parfois agrémentée de fleurs.

    « MERCI » à tous mes visiteurs

    J’espère vous donner du bonheur.

    Vers mon blog, venez-y à l’aise

    Au pays de la langue française !

     

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    Josiane : http://josiane80.eklablog.com


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  • LIBERTE

    Oh ma « LIBERTE », aussi chèrement acquise

    Toi qui n’as pas de prix, un jour je t’ai conquise

    Tu fus durant tellement d’années ma devise

    Car sur le chemin de ma vie tu m’as comprise

    Mais pour ton cher symbole, je te poétise

    Afin qu’à mon dernier souffle tu me séduises !

            « LIBERTE » !

    LIBERTE

     

     

     


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  • LA PASSION DE VIVRE

     

    LA PASSION DE VIVRE

     

    Mes mains fanées, vieillies, englobent le passé

    D’une vie sans regrets, de projets insensés

    De chemins différents, épineux ou de joie

    De routes précieuses que le destin déploie !

     

    Heureuse la période de mon enfance

    Ensuite celle de mon adolescence

    Puis des années sinueuses, de bons moments

    Besoin de liberté, fut un souhait ardent.

     

    Réalisé avec l’amour de mes enfants

    Idéalisé, renforcé en travaillant

    En rencontrant l’amour, celui que l’on attend

    En vivant chaque jour celui que l’on défend.

     

    Malgré les âges, l’on voudrait encore VIVRE

    Faisant fi des douleurs du corps et de l’esprit

    Dans la ferveur se rappeler nos souvenirs

    Telle est cette grande valeur de ce récit.

     

    LA PASSION DE VIVRE


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  • VOYAGE AU COEUR DES FLEURS 

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    Roses immortelles, trémières, de Noël

    Tu restes bien la reine des fleurs éternelles

    Et celle du parfum suave et enivrant

    Qui embaume, attire un corps très séduisant.

    Coquelicots et bleuets, jasmin délirant

    Jonquilles et muguets, ou lilas du printemps

    Que l’on hume et respire tout passionnément.

    La lavande et senteurs de la belle Provence

    Pensées, tulipes, couleurs par excellence

    Pétunias, géraniums, pour orner les balcons

    Pivoines écarlates et rhododendrons

    Chèvrefeuille odorant ou lys immaculé,

    Azalée aux pétales très colorés.

    Bouquets de fleurs reçus à notre anniversaire

    Et ceux offerts le jour de la fête des mères !

    Les fleurs sont aussi le reflet de la beauté

    Leur parfum nous grise de sensualité

    Leur destin est de les offrir et de séduire

    De transmettre lumière et couleur à la vie

    Humer discrètement le parfum d’une fleur

    C’est déjà ressentir des instants de bonheur !

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  • Ce poème n'est pas de ma composition, mais il a de la valeur car je l'ai récité lorsque j'avais 9 ans au théâtre de mon village natal, LIGNY.

     

    SUR LA JETEE

     

    SUR LA JETEE

     

    La brise est Nord-Ouest, très forte

    Et la jetée résonne sous les coups de la vague irritée.

    Les barques des pêcheurs se hâtent vers le port

    Au bras de son mari se cramponnant très fort

    Son petit nez au vent à travers la voilette

    Humant joyeusement l’écume qui volette

    Une parisienne dit un peu gaîment

    « Oh que j’aime la mer et que c’est amusant ».

    A l’exclamation aussitôt retournée

    Une femme du port, vieille, la peau tannée

    De son doigt menaçant et sec montre l’horizon noir.

    C’est par un temps pareil que voyant mal les feux qui signalent aux bateaux la pointe de la passe

    Mon pauvre homme Jean-Pierre a donné tête basse

    Contre un banc de galets qu’on aperçoit d’ici.

    Mon père était à bord, un de mes frères aussi.

    Ils ont péri tous trois, sous mes yeux presque à terre

    Le vent soufflant ainsi des côtes d’Angleterre

    Quand l’an dernier mon fils, matelot de l’Etat

    Commandé pour carguer la voile du grand mât

    En montant sur le pont se brisa les deux hanches

    Et mourut en trois jours.

    Et vers les vagues blanches, tendant son poing nerveux : oh la gueuze ! maudite, en as-tu pris assez de tous les âges

    En as-tu fait assez de morts sur ton rivage

    Avec ta rage aveugle et tes flots bondissants

    En as-tu fait assez couler des pleurs de sang !

    Vas, hurle, rugis et plains-toi grande lâche

    Quand tu sangloterais sans repos, sans relâche

    Malgré ta grosse voix tu ne pourras jamais étouffer mes sanglots !

    Ah comme je te hais !!!

    Les cheveux envolés, hagarde, fantastique,

    La vieille ressemblait à la furie antique

    Mêlant son anathème aux hurlements du vent.

    Et je lui dis alors :

    Cette mer si souvent implacable pour vous

    Cette mer en colère, qui prit votre mari, votre enfant, votre père

    Qui vous fit seule enfin, toute seule ici bas

    Pourquoi la haïssant ne la quittez-vous pas ?

    Elle me regarda d’abord comme étonnée

    Puis, un instant après sa tête résignée tomba sur sa poitrine et d’un ton radoucit :

    Quitter la mer Monsieur, mais j’en mourrais aussi !

    C’est qu’elle est tout pour eux cette mer éternelle

    C’est que fixés près d’elle, ils tirent tout en elle

    C’est que perte ou profit, joie ou deuil, vie ou mort

    Tout retourne vers elle et que tout d’elle sort.

    C’est que c’est une loi fatale à l’âme humaine

    De voir fleurir l’amour à côté de la haine

    Et qu’il est d’ici bas par d’étranges concours

    De ces choses qu’on hait en les aimant toujours !

     

    SUR LA JETEE

     


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