• LIBERTE

    Oh ma « LIBERTE », aussi chèrement acquise

    Toi qui n’as pas de prix, un jour je t’ai conquise

    Tu fus durant tellement d’années ma devise

    Car sur le chemin de ma vie tu m’as comprise

    Mais pour ton cher symbole, je te poétise

    Afin qu’à mon dernier souffle tu me séduises !

            « LIBERTE » !

    LIBERTE

     

     

     


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  • LA PASSION DE VIVRE

     

    LA PASSION DE VIVRE

     

    Mes mains fanées, vieillies, englobent le passé

    D’une vie sans regrets, de projets insensés

    De chemins différents, épineux ou de joie

    De routes précieuses que le destin déploie !

     

    Heureuse la période de mon enfance

    Ensuite celle de mon adolescence

    Puis des années sinueuses, de bons moments

    Besoin de liberté, fut un souhait ardent.

     

    Réalisé avec l’amour de mes enfants

    Idéalisé, renforcé en travaillant

    En rencontrant l’amour, celui que l’on attend

    En vivant chaque jour celui que l’on défend.

     

    Malgré les âges, l’on voudrait encore VIVRE

    Faisant fi des douleurs du corps et de l’esprit

    Dans la ferveur se rappeler nos souvenirs

    Telle est cette grande valeur de ce récit.

     

    LA PASSION DE VIVRE


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  • VOYAGE AU COEUR DES FLEURS 

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    Roses immortelles, trémières, de Noël

    Tu restes bien la reine des fleurs éternelles

    Et celle du parfum suave et enivrant

    Qui embaume, attire un corps très séduisant.

    Coquelicots et bleuets, jasmin délirant

    Jonquilles et muguets, ou lilas du printemps

    Que l’on hume et respire tout passionnément.

    La lavande et senteurs de la belle Provence

    Pensées, tulipes, couleurs par excellence

    Pétunias, géraniums, pour orner les balcons

    Pivoines écarlates et rhododendrons

    Chèvrefeuille odorant ou lys immaculé,

    Azalée aux pétales très colorés.

    Bouquets de fleurs reçus à notre anniversaire

    Et ceux offerts le jour de la fête des mères !

    Les fleurs sont aussi le reflet de la beauté

    Leur parfum nous grise de sensualité

    Leur destin est de les offrir et de séduire

    De transmettre lumière et couleur à la vie

    Humer discrètement le parfum d’une fleur

    C’est déjà ressentir des instants de bonheur !

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  • Ce poème n'est pas de ma composition, mais il a de la valeur car je l'ai récité lorsque j'avais 9 ans au théâtre de mon village natal, LIGNY.

     

    SUR LA JETEE

     

    SUR LA JETEE

     

    La brise est Nord-Ouest, très forte

    Et la jetée résonne sous les coups de la vague irritée.

    Les barques des pêcheurs se hâtent vers le port

    Au bras de son mari se cramponnant très fort

    Son petit nez au vent à travers la voilette

    Humant joyeusement l’écume qui volette

    Une parisienne dit un peu gaîment

    « Oh que j’aime la mer et que c’est amusant ».

    A l’exclamation aussitôt retournée

    Une femme du port, vieille, la peau tannée

    De son doigt menaçant et sec montre l’horizon noir.

    C’est par un temps pareil que voyant mal les feux qui signalent aux bateaux la pointe de la passe

    Mon pauvre homme Jean-Pierre a donné tête basse

    Contre un banc de galets qu’on aperçoit d’ici.

    Mon père était à bord, un de mes frères aussi.

    Ils ont péri tous trois, sous mes yeux presque à terre

    Le vent soufflant ainsi des côtes d’Angleterre

    Quand l’an dernier mon fils, matelot de l’Etat

    Commandé pour carguer la voile du grand mât

    En montant sur le pont se brisa les deux hanches

    Et mourut en trois jours.

    Et vers les vagues blanches, tendant son poing nerveux : oh la gueuze ! maudite, en as-tu pris assez de tous les âges

    En as-tu fait assez de morts sur ton rivage

    Avec ta rage aveugle et tes flots bondissants

    En as-tu fait assez couler des pleurs de sang !

    Vas, hurle, rugis et plains-toi grande lâche

    Quand tu sangloterais sans repos, sans relâche

    Malgré ta grosse voix tu ne pourras jamais étouffer mes sanglots !

    Ah comme je te hais !!!

    Les cheveux envolés, hagarde, fantastique,

    La vieille ressemblait à la furie antique

    Mêlant son anathème aux hurlements du vent.

    Et je lui dis alors :

    Cette mer si souvent implacable pour vous

    Cette mer en colère, qui prit votre mari, votre enfant, votre père

    Qui vous fit seule enfin, toute seule ici bas

    Pourquoi la haïssant ne la quittez-vous pas ?

    Elle me regarda d’abord comme étonnée

    Puis, un instant après sa tête résignée tomba sur sa poitrine et d’un ton radoucit :

    Quitter la mer Monsieur, mais j’en mourrais aussi !

    C’est qu’elle est tout pour eux cette mer éternelle

    C’est que fixés près d’elle, ils tirent tout en elle

    C’est que perte ou profit, joie ou deuil, vie ou mort

    Tout retourne vers elle et que tout d’elle sort.

    C’est que c’est une loi fatale à l’âme humaine

    De voir fleurir l’amour à côté de la haine

    Et qu’il est d’ici bas par d’étranges concours

    De ces choses qu’on hait en les aimant toujours !

     

    SUR LA JETEE

     


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  • GRAMMAIRE

     (ce poème n'est pas de ma composition)

    grammaire


    Loin des vieux livres de grammaire,
    Écoutez comment un beau soir,
    Ma mère m’enseigna les mystères
    Du verbe être et du verbe avoir.
     
    Parmi mes meilleurs auxiliaires,
    Il est deux verbes originaux.
    Avoir et Être étaient deux frères
    Que j’ai connus dès le berceau.
     
    Bien qu’opposés de caractère,
    On pouvait les croire jumeaux,
    Tant leur histoire est singulière.
    Mais ces deux frères étaient rivaux.
     
    Ce qu’Avoir aurait voulu être
    Être voulait toujours l’avoir.
    À ne vouloir ni dieu ni maître,
    Le verbe Être s’est fait avoir.
     
    Son frère Avoir était en banque
    Et faisait un grand numéro,
    Alors qu’Être, toujours en manque
    Souffrait beaucoup dans son ego.
     
    Pendant qu’Être apprenait à lire
    Et faisait ses humanités,
    De son côté sans rien lui dire
    Avoir apprenait à compter.

    Et il amassait des fortunes
    En avoirs, en liquidités,
    Pendant qu’Être, un peu dans la lune
    S’était laissé déposséder.
     
    Avoir était ostentatoire
    Lorsqu’il se montrait généreux,
    Être en revanche, et c’est notoire,
    Est bien souvent présomptueux.
     
    Avoir voyage en classe Affaires.
    Il met tous ses titres à l’abri.
    Alors qu’Être est plus débonnaire,
    Il ne gardera rien pour lui.
     
    Sa richesse est tout intérieure,
    Ce sont les choses de l’esprit.
    Le verbe Être est tout en pudeur,
    Et sa noblesse est à ce prix.
     
    Un jour à force de chimères
    Pour parvenir à un accord,
    Entre verbes ça peut se faire,
    Ils conjuguèrent leurs efforts.
    Et pour ne pas perdre la face
    Au milieu des mots rassemblés,
    Ils se sont répartis les tâches
    Pour enfin se réconcilier.
     
    Le verbe Avoir a besoin d’Être
    Parce qu’être, c’est exister.
    Le verbe Être a besoin d’avoirs

    Pour enrichir ses bons côtés.
     
    Et de palabres interminables
    En arguties alambiquées,
    Nos deux frères inséparables
    Ont pu être et avoir été.

    grammaire

    grammaire

     


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