• LE PRINTEMPS

    printemps1

    La nature veille encore en son lit d’hiver

    Mais Mars nous prépare en secret le gai printemps.

    La froidure se termine, le ciel s’éclaire

    Une lueur d’espoir dans les cœurs se répand.

    Timidement, le soleil figé se dessine

    Etonnamment, les visages clos s’illuminent.

    Quelques bourgeons s’ouvrent, ils sont bien décidés

    A s’épanouir, se tendre et à s’imposer.

    Les oiseaux gazouillent, sifflent le renouveau

    Leurs chants nous appellent à travers les coteaux.

    La rosée du matin envahit les prairies

    Les jonquilles du jardin, fleurs qu’on apprécie

    S’éveillent peu à peu à cette renaissance

    De leur jaune éclatant marquant leur élégance.

    La sève grimpe aux arbres et leur rend verdure

    Mais l’amour coule à flots, et plus, il transfigure

    Car que serait le monde sans pouvoir aimer ?

    Sans tendresse profonde et printemps à fêter ?

    LE PRINTEMPS


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  • EN MEMOIRE DE MON PERE 

    EN MEMOIRE DE MON PERE

    Après la guerre 1940-45, mon père, après avoir passé quelques examens, tout particulièrement le néerlandais, entra à la S.N.C.B. d’abord en tant que garde (avec un képi au gallon unique), quelques années après, il devint chef-garde (2 gallons au képi), puis premier chef-garde principal, (3 gallons) ce que l’on appelle maintenant le métier « d’accompagnateur de train », mais depuis le traditionnel uniforme noir a pris une autre couleur. La chemise blanche au col amidonné et cravate noire, les plis du pantalon toujours bien nets, il cheminait gaiement le long de ces trains à vapeur et aux portes claquantes.

    EN MEMOIRE DE MON PERE 

    Toute sa carrière se déroula avec cet amour dans l’âme des trains; à l’époque ils s'appelaient « omnibus ».

    Je me souviens des lignes qu’il traversait régulièrement : Gembloux-Ramillies-Landen ; Maredsous-Dinant (ce trajet est devenu maintenant les draisines de la Molignée) ; Givet ; Jemelle, etc… car il nous en parlait souvent.

    Il avait un petit sac à l’épaule dans lequel se trouvait la monnaie et sa pince à contrôler les billets, j’ai gardé en souvenir son sifflet avec lequel il donnait l’ordre au machiniste de faire démarrer le train, mais mon frère étant aussi un ancien cheminot, j’ai trouvé que cela lui était destiné. Mon grand-père était aussi un ancien cheminot.

    EN MEMOIRE DE MON PERE 

    Mon père dépendait du dépôt de « Tamines », cette gare a été récemment très joliment rénovée et en y passant, je retrouve l’endroit où mon père se rendait avant de débuter son parcours en train.

    EN MEMOIRE DE MON PERE 

    Malgré son dynamisme et son entrain, ce ne fut pas toujours rose et je me souviens de ces nuits ou matins où il ne dormait presque pas pour assurer son travail, car il avait de toute évidence le travail dans le sang.

    Il aimait les voyages mais étant décédé beaucoup trop jeune, (en 1967) il n’a pu réaliser son suprême désir, celui de voir un jour le soleil de minuit en Finlande. Par idéal pour lui, mon frère et moi nous l’avons réalisé en 1998. 

    Le manuel du chef-garde :

    le sifflet
    la pince a poinçonner
    deux carnets de billets, à remplir à la main (pour voyageurs sans titre de transport)
    une feuille de route (pour noter les anomalies, les pannes, les problèmes au cours du voyage)
    un indicateur SNCB
    une clé à 3 branches (pour fermeture des portes du train, afin de donner le départ au conducteur et pour ouvrir son local (fourgon)
    3 drapeaux (rouge, jaune, vert)
    2 pétards (pour protéger le train en cas de panne sur une voie)

    EN MEMOIRE DE MON PERE

    EN MEMOIRE DE MON PERE                                                           

    EN MEMOIRE DE MON PERE

    EN MEMOIRE DE MON PERE                                        

    EN MEMOIRE DE MON PERE 

    Son rôle:

    fermer les portes du train après embarquement des voyageurs.
    donner l’autorisation de départ du train au conducteur, au moyen du sifflet ou de la clé à 3 branches. (IOT)
    vente de billets aux personnes sans titres de transport.
    Rédiger procès-verbaux aux personnes qui ne sont pas en règle d’un titre de transport.
     

    Lignes électrifiées dans l’immédiat après-guerre

      1949         Bruxelles – Charleroi

      1954         Bruxelles – Gand – Bruges – Ostende

      1954         Bruges – Blankenberge

      1954         Bruxelles – Louvain – Liège

      1955         Bruges – Zeebruges – Knokke

      1956         Malines – Louvain

      1956         Bruxelles – Namur – Luxembourg

    Le 4/10/1952, on inaugure la jonction (traversée souterraine) de Bruxelles dont les travaux avaient commencés en 1903 !

    On met aussi en exploitation une liaison avec l’aéroport. Cette ligne reprenait une partie du tracé d’une liaison établie en 1943 par l’occupant allemand à des fins militaires. Elle sera plusieurs fois remaniée et intégrée dans le réseau à grande vitesse.

    En 1957, apparaissent les TEE actuellement remplacés par les TGV. Puis ce fut le début de la traction diesel de ligne. En 1961 circule la dernière voiture en bois et en 1967 cesse la traction à vapeur. 

    Evolution de 1940 à 1967 (durant la carrière de mon père)

    1945 – 1970

    Epoque marquée par la disparition progressive de la traction vapeur, remplacée par la traction diesel et électrique.

    Nouvelle numérotation du matériel roulant.

    1946  Réorganisation du réseau. Suppression de beaucoup de lignes secondaires.

    Mise en service des dernières locos vapeurs commandées par la S.N.C.B. (type 29). Renumérotation à 5 et 6 chiffres des engins de traction.

    1948 Reprise des dernières compagnies privées.

    1949 Mise en service des premières locomotives électriques.

    1952 Mise en exploitation de la jonction Nord-Midi.

    Suppression de la 3e classe en service intérieur

    1953 Convention EUROP.

    1954 Livraison des premières locos diesel pour triage.

    Début de la standardisation du parc « marchandises » aux normes UIC.

    Mise en service des premières locos diesel de ligne.

    1955 Apposition d’une ligne jaune pour identifier les compartiments de 1ère classe

    Mise en service des premières grandes séries de locomotives électriques.

    1956 Renumérotation à 7 chiffres et re-décoration du matériel à marchandises en rouge UIC.

    Suppression de la 1ère classe dans tous les trains, les 2ème et 3ème classes deviennent 1ère et 2ème.

    1957 Naissance des trains TEE.

    1961 Suppression des voitures/voyageurs en bois, avec chaque portière à fermer à la main par le chef-garde.

    1962 Mise en service de la première locomotive polytension.

    1964 – 1970 Instauration de la numérotation UIC pour les wagons et les voitures.

    1966-1967  Fin officielle de la traction à vapeur.

     

     

    HOMMAGE A PAPA

    Cher papa, parti bien trop tôt pour l’au-delà

    J’avais tant besoin de toi à ce moment là !

    Ta vie fut marquée par tant d’ardeur au travail

    D’abord ta profession faisant partie du rail

    Et aussi ta maison dans les moindres détails.

    Mais tu fus pour tes enfants le père idéal

    Celui sur qui l’on pouvait compter sans égal

    Je ne t’ai pas redit suffisamment « je t’aime »

    Trop occupée à résoudre tous mes problèmes.

    Merci papa, pour ce que tu nous as tracé

    Tu me manques tellement, mon cœur est peiné. 

    EN MEMOIRE DE MON PERE

     


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  • LA PYRAMIDE DE KHEOPS

    KHEOPS : le mystère de sa construction résolu !

    4500 ans après que la pyramide a été érigée, un architecte français dévoile les techniques mises en œuvre pour la construire.

    Recherches, débats, rumeurs, la pyramide de Khéops, puissant pharaon de la Ive dynastie qui régna environ de 2551 à 2526 av. J.C., suscite questionnements et fascination depuis quarante-cinq siècles.

    khéops

     

    Proportions de rêve

    L’impressionnante création se dresse sur le site égyptien de Gizeh, à quelques encablures de la ville du Caire. Sa vocation, comme celle de tous les édifices de ce genre, est spirituelle : elle fut érigée par une civilisation en quête d’éternité pour abriter ses éminents défunts, les aider à s’élever et à rejoindre le monde des immortels.

    Constituée de 2.300.000 blocs de pierre de 2,5 tonnes chacun, elle s’approche de la perfection avec sa base nette, quasi carrée, presqu’exactement aligner sur le nord. Cette précision, supposant d’excellentes connaissances astronomiques et une grande maîtrise des travaux architecturaux, lui valut d’être classée parmi les Sept Merveilles du Monde antique par les Grecs et les Romains.

    Sa construction nécessité une vingtaine d’années et le dévouement de 30.000 hommes. Contrairement à la légende, ceux-ci n’étaient pas des esclaves mais des ouvriers décemment traités, nourris et logés. Avec ses vertigineux 137 mètres (146 mètres à l’origine) avant les changements de climat, les guerres et pillages-, la grande dame du désert a tenu le record du plus haut monument jusqu’à la fin du Moyen Âge. Mais comment les Egyptiens ont-ils pu la bâtir avec tant de raffinement ?

    khéops1

     

    Un long casse-tête

    Depuis Hérodote, savant de l’Antiquité, en passant par la Commission des Sciences et Arts dépêchée par Napoléon, de nombreux physiciens, architectes et égyptologues ont tenté de comprendre.

    En vain. Beaucoup ont envisagé l’utilisation de rampes enveloppantes, construites autour de la pyramide, afin de transporter et hisser les blocs, chacun tiré par 600 hommes. Bien que logique, cette théorie s’effondre en partie, au vu des parois du bâtiment : celles-ci étant lisses, aucune ramps n’aurait pu y être accrochée solidement jusqu’au sommet. Et quand bien même ce système aurait été possible à l’extérieur, comment les travailleurs auraient-ils alors acheminé de grosses poutres à l’intérieur ?

    C’est grâce à Jean-Pierre Houdin, architecte français, que le mystère s’est peu à peu éclairci. Se consacrant entièrement à l’énigme pendant huit ans, ce passionné est parti de l’idée selon laquelle une rampe en spirale aurait aidé les Egyptiens. Celle-ci aurait bien été aménagée à l’extérieur, en pente douce. Mais seulement pour construire les 43 premiers mètres. Ensuite, les ouvriers auraient eu recours à une ramps intérieure courant juste sous la façade de l’édifice ! En démontant la rampe externe, ils se seraient servis des blocs de celle-ci pour achever la pyramide, via la seconde rampe interne. Houdin a pu détecter puis prouver la présence de cette dernière, grâce à un test de gravimétrie et une maquette en 3D sur ordinateur. Il a rendu ses conclusions publiques en septembre dernier.

    Les autorités égyptiennes, tatillonnes, mettront du temps à valider sa découverte. Cependant, le génial chercheur peut d’ores et déjà se targuer d’avoir résolu un des plus grands casse-tête de l’humanité.

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  • MIEUX RESPIRER

    respiration

    MIEUX RESPIRER POUR ETRE ZEN

    La respiration permet d’abord … de vivre !

    En effet, grâce à ce réflexe, les poumons récupèrent l’oxygène présent dans l’air pour le distribuer à toutes les cellules de notre corps. Ensuite, ils rejettent le gaz carbonique et les toxines accumulés dans l’organisme. En une journée, ce sont quelque 500 litres d’oxygène qui sont ainsi absorbés.

    Il existe néanmoins deux formes de respiration : la respiration thoracique et la respiration abdominale. La première fournit rapidement de l’oxygène aux cellules et donne un coup de fouet. Elle se remarque pendant l’exercice physique, en cas de peur ou de colère. A ce moment-là, les muscles situés sur les côtes se contractent ; l’air pénètre dans la partie haute de la poitrine. Le souffle est court, rapide, déchaîné et haletant. S’il persiste, on s’installe dans un stress permanent : les muscles restent tendus et cette respiration entraîne une hyperventilation responsable de fourmillements dans les doigts, d’un malaise, de vertiges, de palpitations, de crises d’anxiété, etc… Or nous retenons notre souffle à longueur de journée. D’abord parce qu’on vit dans un état de tension quasi perpétuel. Ensuite, parce que, par souci de coquetterie, on rentre constamment le ventre !

    A fond la forme

    Pendant la journée, c’est la respiration abdominale ou diaphragmatique qu’il faudrait privilégier. Elle est assurée par le muscle séparant le thorax de l’abdomen, intitulé le diaphragme. Cette respiration est plus large et permet une détente généralisée.

    Anti-stress express

    Le gros soupir aux vertus apaisantes nécessite, dans nos cultures, un réel apprentissage. Elle réduit fortement les crispations musculaires et estompe notamment les maux de dos.

    • 1) Debout, assis ou allongé, commencez par expirer à fond et vider vos poumons. Posez les mains sur le ventre, à hauteur du nombril.
    • 2) Inspirez ensuite lentement en écartant les épaules et en soulevant la paroi abdominale. Les doigts se soulèvent lentement. Inspirez plutôt par le nez car ce dernier réchauffe l’air, l’humidifie et le filtre.
    • 3) La poitrine se gonfle.
    • 4) Après un temps d’arrêt, expirez lentement en vidant le ventre puis la poitrine. Les mains redescendent …

    Rire et bailler

    Il existe bien d’autres manières de respirer utile. Le rire demande une forme particulière de respiration proche de celle du yoga : une inspiration brève, une apnée, une expiration longue et saccadée. S’esclaffer exige la dilatation de 400 millions d’alvéoles pulmonaires, soit trois fois plus que lors de la respiration normale. Quant au bâillement, c’est un réflexe naturel qui fournit un bol d’oxygène à nos neurones somnolents mais aussi à toutes les cellules de l’organisme. Il se décompose en trois phases successives. Une longue inspiration, une pause et une expiration rapide. On baille pour se remettre en mouvement mais aussi quand on a faim, dès qu’on a bien mangé, lorsqu’on est enceinte, si on a sommeil ou alors qu’on se réveille …

    N’hésitez donc pas à vous décrocher les mâchoires, il n’existe aucun danger d’overdose, juste un risque de … luxation des mandibules !

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  •  NAMUR, capitale de la Wallonie - Bel.

    drapeaux

     

    NAMUR, CAPITALE DE LA WALLONIE

    Depuis le 11 décembre 1986, Namur est la capitale de la Wallonie et de ses 3,5 millions d’habitants, au coeur de l’Europe des Régions.
    Le 
    Gouvernement wallon a pris ses quartiers au bord du fleuve et le Parlement s’est installé juste en face, sur ce confluent de la Sambre et de la Meuse qui attire les hommes depuis la Préhistoire.

    Namur est connue, politiquement, comme capitale de la Wallonie. Au niveau touristique, la Citadelle, le Grognon et quelques monuments marquants retiennent l’attention du visiteur de passage. Découvrez cette ville sous un autre aspect.

    Namur a la réputation d’être une ville bourgeoise mais en vous promenant dans le quartier de l’Ilon, vous approcherez un Namur populaire et marqué par des «industries» qui ont fait sa réputation européenne : tanneries, poteries, verreries, … Ce quartier a toujours eu mauvaise réputation mais il est le témoin vivant d’un brassage social hors du commun.

    Celui qui, une seule fois, s’est arrêté dans la province de Namur garde d’abord, comme une empreinte sur la peau, le souvenir de sa beauté. La langueur de la Meuse, les ventres ronds du Condroz, les rires des vallées, le frémissement des blés bercés par la Hesbaye, la force de la Famenne et de l’Ardenne, ce relief, loin d’être fade, n’agresse jamais.

    namur

    Au pied de sa citadelle, nichée au creux de la Sambre et de la Meuse, Namur montre ses charmes à ceux qui osent se perdre dans le dédale de rues et de ruelles de la vieille ville. Au gré de ses statues, ses fontaines, ses places typiques, ses maisons, ses musées ou sa cathédrale, Namur évoque, depuis des siècles, un certain art de vivre.

    Le Grognon

    Une langue de terre appelée Le Grognon, conserve les traces des origines de la ville.
    Le site nous livre enfin ses secrets au terme de plus de 10 ans de fouilles archéologiques…

    Le Grognon est le cœur historique de Namur.

     

    le Grognon

    le grognon

    Les villages sont au diapason de cette harmonie et même les villes ont réussi à conserver, au-delà de la beauté de leurs monuments et sites, ces petits riens de douceur qui font tout.

    Toute proche de Bruxelles, capitale de l’Europe, bien servie en axes routiers, ferroviaires et fluviaux, abritant de surcroît la capitale wallonne, la région namuroise est aussi riche de milliers d’entreprises.

    Rien de plus désespérant qu’une beauté froide, de plus agaçant qu’une beauté qui s’ignore et dont on ne peut même pas profiter à son insu. Une ville a beau être charmante, on la désertera vite si l’on y passe son temps à jouer du klaxon en cherchant un parking pour, une fois devenu piéton, n’avoir pas encore le sentiment d’être roi. Un fleuve peut être superbe, il vous chassera s’il est mort ou vous donne l’impression de n’appartenir qu’à d’autres.

     

    LA CITADELLE DE NAMUR INSCRIT SON PASSÉ DANS L’AVENIR

    L’éperon rocheux veille depuis des millénaires sur le Grognon, confluent de la Meuse et de la Sambre. Le site attira les hommes dès la préhistoire et devint, par la suite, le berceau d’une petite ville gallo-romaine.

    Au confluent de la Meuse et de la Sambre, la citadelle est la plus grande d’Europe par son réseau de souterrains.

    le confluent

    le Confluent de la Sambre et de la Meuse à Namur

    Témoin privilégié du passé, convoitée par les envahisseurs successifs de la ville, la citadelle se veut aussi tournée vers le futur. Les traces de ces 2000 ans d’histoire restent bien tangibles : on y a encore découvert récemment la pierre funéraire d’un citoyen romain.

    citadelle namur

    Aujourd’hui la citadelle n’est plus assiégée que par les touristes et, un week-end par an, par les concurrents du championnat du monde de moto-cross 500 cc. Mais ses bâtiments, ses fortifications et ses souterrains sont là pour rappeler qu’elle fut un château fort au Moyen-Âge, que Louis XIV en fit le siège en 1692 avant de perdre la place trois ans plus tard, que le hollandais Coehoorn et le français Vauban en furent les architectes, qu’elle devint le siège d’une garnison hollandaise puis d’une caserne de l’armée belge, avant que celle-ci n’en remette solennellement les clés à la ville.

    La Citadelle de Namur a, de tous temps, occupé une position stratégique au cœur de l’Europe. D’abord centre de commandement d’un important comté au Moyen Age, elle fut ensuite convoitée et assiégée par tous les Grands d’Europe entre le 15ème et le 19ème siècle. A partir de 1891, on la transforma en vaste parc, véritable poumon de verdure surplombant la capitale de la Wallonie.

    la meuse

    Aujourd’hui, c’est le touriste qui monte à l’assaut de la citadelle, témoin privilégié de 2000 ans d’Histoire. Découverte en plein air, au travers de circuits pédestres jalonnés d’explications historiques; découverte souterraine, en parcourant les kilomètres de galeries aménagées au cours des siècles pour la défense d’une des plus grandes citadelles d’Europe.

    terra nova

    Terra Nova à la Citadelle

    Situé au sommet de la citadelle, entouré d’un parc, le Château de Namur, un hôtel 4 étoiles, dispose de 29 chambres avec tout le confort, et d’un restaurant gastronomique. Le restaurant l’Ermitage propose un menu à la carte pour régaler les plus fins gourmets.

    chateaule château de Namur

     

    L'Ecole Hôtelière de la Province de Namur (EHP) est l'un des fleurons de l'enseignement secondaire organisé au sein de l'Apef (Administration provinciale de l'enseignement et de la formation). Sa mission: former les futurs professionnels de l'Hôtellerie.

    NAMUR, CAPITALE DE LA WALLONIE

    La gare

    Sa façade, en pierre de France,  est ornée des blasons des neuf premières provinces de Belgique et de celui du pays.

    Avec plus de 100.000 voyageurs par semaine, il s’agit de la première gare de Wallonie en nombre de voyageurs. Des travaux de rénovation très importants y ont été menés, et la nouvelle gare, inaugurée le 19 septembre 2002, est désormais une des plus modernes du réseau, avec toutes les facilités pour les personnes à mobilité réduite.

    gare namur

    Le casino

    Situé en bord de Meuse et au pied de la superbe citadelle de Namur, le Casino Club vous ouvre ses portes tous les jours de l’année.

    NAMUR, CAPITALE DE LA WALLONIE

    Blanche de Namur… 

    Blanche de Namur, née entre 1313 et 1318 est l’aînée des filles de Jean 1er et Marie d’Artois. On raconte que Magnus II Eriksson, roi de Suède et de Norvège, fut séduit par la grâce et la beauté de la jeune Namuroise pendant l’été 1334, alors qu’il faisait route pour la France en quête d’une épouse et qu’il s’était arrêté dans un château de Flandre.
    La princesse s’embarqua pour la Scandinavie en août 1335. Elle était accompagnée de son frère, le comte de Namur Philippe III, et ne devait jamais revoir les rives de la Meuse. Le 24 juin 1336, à Stockholm, Blanche était couronnée reine de Norvège, de Suède et de Scanie.
    Au cours d’un règne mouvementé, marqué par l’influence de sainte Brigitte, les deux époux eurent plusieurs enfants, dont deux fils, Eric et Hakon, qui succédèrent à leur père.
    Blanche de Namur mourut en 1363. Elle est toujours très populaire en Suède, où elle est réputée avoir introduit la culture française et où tout le monde connaît la berceuse « Rida Ranka », qui lui est dédiée.

    Blanche de Namur

    blanche de namur

     

    La bière « blanche de Namur » est, malgré son nom, une bière blonde et trouble. 
    Née deux ans après le lancement de la première bière blanche, elle fait partie des précurseurs. 
    Elle distille des arômes de houblon, de froment, de citron, d’orange et de coriandre. Son arrière goût est proche de celui de l’écorce d’orange. Elle donne une impression de fraîcheur en bouche avec une bonne et longue amertume.

    bière 

     

    Le beffroi, construit en 1388 

    Remarquable témoin de l’architecture militaire régionale du 14ème siècle, la tour Saint-Jacques était la plus grosse tour des enceintes médiévales de Namur. 

    beffroi 1388

     

    L’Arsenal

    L’arsenal est un bâtiment militaire édifié par les Français en 1692-1693, après le siège victorieux de Namur, pour renforcer la place face aux coalisés de la ligue d’Augsbourg. Protégé par les remparts, il a été construit sur ordre de Vauban, commissaire des fortifications de Louis XIV, à proximité d’une voie d’approvisionnement, la Sambre.

    arsenal

     

    Le parc Louise-Marie

    Le parc Louise-Marie a été aménagé en 1879 et 1880 à l’emplacement du fossé de l’enceinte du 14ème siècle, transformé tardivement en refuge à bateaux. L’étang en rappelle le souvenir.

    parc louise marie

     

    Les Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix

    A Namur, les Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix (FUNDP) sont au nombre de six : philosophie et lettres, droit, sciences économiques et sociales, informatique, science et médecine.

    NAMUR, CAPITALE DE LA WALLONIE

     

    Le marché aux légumes

    Lieu de rencontre des Namurois, la place du Marché aux légumes a été créée sur les ruines de l’ancienne église Saint-Loup, de son cimetière et des maisons de marguilliers.

    Aménagée en 1781, elle forme un petit quadrilatère sur lequel aboutit le dédale des rues étroites dont le tracé a peu changé depuis le Moyen Age. Plantée de quelques tilleuls et bordée de maisons à rez commerciaux construites aux 18ème et 19ème siècles, elle abrite notamment le célèbre café  » le Ratin-Tot  » qui passe pour le plus ancien de la ville (1616).

    ratintot02

    le « Ratin tot » plus vieux café de Namur

     

    vieux namur

    Le vieux Namur

    En septembre, Namur vibre aussi au rythme des Fêtes de Wallonie. Début du mois d’abord, la Société Royale Moncrabeau plus communément appelée « Les Quarante molons », organise sur la place du Théâtre, un concours de mensonges. Les « menteries » sont proposées en wallon par les candidats au titre annuel de « roi des menteurs ». Le troisième w.e. ensuite, les rues de la ville sont envahies par la liesse populaire. La bière et le peket y coulent à flot. On y organise de nombreuses manifestations culturelles, expositions, concerts et récitals. On y entend souvent Li Bia Bouquet (chant officiel de la Ville depuis 1856) et Viv Nameur po tot, chant de ralliement des Namurois.

    Même si la façade de la Justice de paix n’a pas cent ans et si la partie gauche de celle du Palais provincial date de …1937, l’ensemble de la place constitue un joyau du XVIIIe siècle, insuffisamment apprécié des Namurois eux-mêmes.

    La cathédrale Saint-Aubain de Namur est le siège du diocèse de Namur. Sa construction a été entreprise en 1751 et terminée en 1767. La consécration a eu lieu le 20 septembre 1772. Son patron est Alban de Mayence. Elle fait partie du Patrimoine majeur de Wallonie.

    st aubain

    Au centre, la cathédrale St Aubain

     

    Le folklore

    Le combat des échasseurs représente une coutume issue du passé, mais bien présente dans le folklore local actuel. La tradition des joutes d’échasses est ancienne, comme le prouve un document officiel datant de 1411, interdisant la pratique de ce « sport « , ce qui laisse présumer l’utilisation des échasses bien plus ancienne.

    échasseurs

    le combat des échasseurs à la « Wallonie » en septembre de chaque année.  

     

    Gastronomie

    Si Namur s’affiche capitale de la Wallonie, elle peut également s’enorgueillir d’être capitale de la gourmandise.

    L’escargot, ce gastéropode à coquille, qui est devenu l’emblème de la ville, occupe une place de choix dans ces préparations ; les poissons de rivière sont également très présents, accommodés de diverses façons ; les volailles ne sont pas en reste non plus !

    escargot

    « Françwès et Djoseph »

     

    Les 40 Molons

    La Royale Moncrabeau est probablement la société folklorique et philantropique la plus ancienne de la Wallonie.
    Fondée en 1843, la Royale Moncrabeau est une société  » chantante « qui conjugue « Plaisir et Charité » !

    40 molons

    la Société Royale Moncrabeau « les 40 >Molons »

     

    Les Namourettes

    Les Namourettes, ce sont les Vaporetto de Namur. C’est ainsi que l’on appelle les baleinières de 12 places qui naviguent sur la Meuse et la Sambre de mai à fin septembre.
    Il y a actuellement 3 Namourettes en circulation qui effectuent un service régulier toutes les 30 minutes (toutes les 15 minutes durant le week-end) entre 5 points d’arrêts différents.

    Un petit bateau de transport de passagers navigue sur la Meuse et la Sambre, entre Jambes et Salzinnes. Il porte le joli nom de « Namourette », en référence à sa ville d’adoption et à ses grands frères vénitiens. Partant du port de plaisance de Jambes « Henri Hallet » (rive droite de la Meuse), la navette fait l’aller/retour vers Tabora (rive droite de la Sambre) en passant par le Pont des Ardennes, le quai de la Porte « Sambre et Meuse » (pied de la Halle al’Chair, rive gauche de la Sambre) et le Pont de l’Evêché.

    namourette

     

    Tout récemment et encore en inactivité, voici "L'ENJAMBEE", passerelle reliant Namur à Jambes.

    NAMUR, CAPITALE DE LA WALLONIE

    Mais partout transpire cet art de vivre typiquement namurois, fait de bonheurs simples, de beauté, de moments agréables. Et si la tradition veut que le namurois soit d’une lenteur exemplaire, ne serait-ce pas pour prendre le temps d’apprécier vraiment le meilleur de la vie ? 

     

    Voici un poème qui, contrairement aux autres, n’est pas de ma plume. Provient du livre « Poèmes pour Namur ».

     marché aux legumes

     

    NAMUR 

    « Au seuil de ce poème où tremble ton visage,

    J’écris ton nom, Namur, pour sa grande fraîcheur ;

    Pour les cris des oiseaux roulés dans ton feuillage ;

    Pour tes chemins légers, brouillés d’herbe et de fleurs.

     

    Namur, j’écris ton nom pour ton profond silence,

    Pour le bruit de la pluie sautant sur tes pavés,

    Pour les plongeons rieurs des baigneuses dorées ;

    Pour tes eaux et tes rues, bruissant de souvenances …

     

    J’écris ton nom pour tes collines chuchoteuses,

    Pour tes vergers craquants, pour le vent de la Meuse,

    Pour tes saisons, pour la hauteur de mon désir ;

     

    Pour tes bastions aigus, pour tes arches anciennes,

    Pour les dessins naïfs de tes hautes enseignes ;

    Pour la couleur du temps. Pour rien. Pour le plaisir. »

    citadelle

     


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