• C’EST MON ANNIVERSAIRE !

    MON ANNIVERSAIRE

     

    C’est mon anniversaire

    Il faut en être fière

    De ce mois tout rayonnant

    D’un avril en ce printemps.

     

    Et je pense à ma vie

    Passée, aussi présente

    Et je n’ai qu’une envie

    Que l’avenir m’enchante.

    Mais bien sûr si l’on pouvait

    Arrêter les aiguilles

    Très peu on s'en priverait

    Pour aimer sa famille

    Mais l'Amour est bien la clé

    De toute l’Eternité !

    anniversaire

    anniversaire

    MON ANNIVERSAIRE

     


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  • ROME 2011 - 4e partie

    Excursion à Tivoli.  Ce matin, nous nous rendons à Tivoli, région du travertin et lieu de villégiature autant à l’époque romaine qu’à la Renaissance comme en témoignent ses villas. Nous visitons la Villa d’Este. Elevée au 16e siècle par le cardinal Hippolyte d’Este, le palais est entouré de somptueux jardins à l’italienne aux innombrables fontaines et jeux d’eau. Un moment féérique. La Villa d’Este (1550) est l’une des illustrations les plus exceptionnelles de la culture de la Renaissance à son apogée.

    ROME (2011) - 4e partie

    Les jardins de la villa d’Este ont exercé une influence considérable sur le développement de l’art des jardins dans toute l’Europe. Ils comptent parmi le plus anciens et les plus beaux des giardini delle meraviglie , et symbolisent l’épanouissement de la culture de la Renaissance.

    ROME (2011) - 4e partie

     

    fontaine de l’orgue

     

    ROME (2011) - 4e partie

    en bas, à gauche, la déesse de la fécondité

    ROME (2011) - 4e partie

    allée des cent fontaines

     

    Visite de Ste-Marie-Majeure dont la fondation remonte au 5e siècle mais qui, au cours des siècles, a subi des transformations : le campanile du 14e siècle et la façade du 18e siècle.

    ROME (2011) - 4e partie

    Eglise de Ste Marie Majeure, la plus ancienne dévouée à la Vierge L’intérieur de l’église est splendide et offre un magnifique ensemble de mosaïques. Le plafond à caissons a été doré avec le premier or venu du Pérou. Nous faisons un petit détour pour visiter l’église de Ste-Praxède à quelques minutes à pied de Ste-Marie-Majeure. L’église abrite de magnifiques mosaïques du 9e siècle ainsi qu’un pavement en marbre polychrome des plus anciens que l’on connaisse.

    Sainte-Praxède Érigée après le concile d’Ephèse en 431 sous le Pape Sisto III (432-440), ce fut la première église romaine dédiée au culte de la divinité maternelle de Marie, sanctionné lors de ce concile oecuménique.

    ROME (2011) - 4e partie

    L’histoire de l’édifice comporte aussi de nombreuses légendes dont la plus connue est celle du « miracle de la neige » : la nuit du 4 au 5 août 356 la Vierge serait apparue en rêve au Pape Liberio et au riche patriarche romain Giovanni en indiquant le lieu où construire une église. A cet endroit, cette nuit là il aurait miraculeusement neigé. Il nous restera encore un peu de temps libre pour une promenade dans les environs. Après le dîner nous partons pour un tour de ville. Arrêt entre autres à la Piazza Navona avec sa célèbre fontaine des Fleuves, chef-d’œuvre baroque du Bernin datant du début du 17e siècle.

    ROME (2011) - 4e partie

     la fontaine des quatre fleuves: le Nil, le Gange, le Rio del Plata, le Danube

     

    La piazza Navona (place Navone) doit à l’empereur Domitien sa forme étirée et étroite: elle occupe l’emplacement du stade que celui-ci avait fait construire en 86 après J-C pour des jeux athlétiques. Elle est placée sous le signe de l’eau avec ses deux principales fontaines : celle des Fleuves aux quatre allégories (Danube, Rhin, Gange et Rio de la Plata), rehaussée d’un obélisque, et celle du Maure. Dessiné en 1576 par Giacomo della Porta, le bassin de la fontaine de Neptune, disposé à l’une des extrémités de la place Navone, a reçu des ornements sculptés (Neptune luttant contre une pieuvre, naïades, putti et chevaux marins) à la fin du XIXème siècle.

     

    Nous nous rendons en autocar à la Galerie Borghèse où nous pourrons admirer des sculptures magnifiques du Bernin. tivoli,villa d'este La Villa Borghese est construite à la périphérie de Rome par le cardinal Scipion Borghese en 1612, maison de campagne destinée à accueillir sa collection de sculptures antiques de cet admirateur du Caravage et mécène du Bernin. Poursuivie par ses héritiers, la collection est enrichie au fil des ans, dans un intérieur redécoré en style néoclassique.

    ROME (2011) - 4e partie

    Le parc date du XVIII° siècle. En 1902 la propriété est vendue à l’Etat italien. A voir: Des oeuvres de Raphaël, Bernin, Rubens, Canova, Lorenzo Lotto, Caravage, Jacopo Bassano, Titien, Domenichino, Antonello da Messina. tivoli,villa d'este Nous continuons notre promenade baroque avec l’harmonieuse Piazza del Popolo.

    ROME (2011) - 4e partie

    Place du Peuple Située à l’une des extrémités de la Via del Corso (la seconde extrémité étant la Piazza Venezia), la Piazza del Popolo fait partie des grandes places de Rome très agréables à découvrir. Ce bel ensemble comprend des fontaines, des églises et un obélisque pour orner son centre. Le nom de la piazza del Popolo, souvent traduit en place du peuple ferait plutôt référence à un peuplier qui aurait poussé sur le mausolée de Néron…

    ROME (2011) - 4e partie

     

    ROME (2011) - 4e partie

     

    ROME (2011) - 4e partie

    Plus loin, on arrive sur la Piazza di Spagna où s’élève un élégant escalier rococo. Au centre de la Piazza Barberini se dresse la fontaine du Triton dessinée par le Bernin. 

    ROME (2011) - 4e partie

    La piazza di Spagna ou place d’Espagne à Rome est dominée par les majestueux escaliers, dûs à l’architecte Francesco de Sanctis (1726). Escaliers monumentaux à trois niveaux et dont les deux niveaux supérieurs sont séparés en deux arcs.

    ROME (2011) - 4e partie

    le café Greco (18e siècle), le plus fréquenté par les célébrités, près de la Place d’Espagne Stendhal, Balzac, Baudelaire, comme Liszt et Wagner, ont gravi les escaliers de la place d’Espagne.

    Quelle est l’origine du nom de cette célèbre piazza di Spagna ou place d’Espagne à Rome ? Au 16e siècle, l’état espagnol avait acquis un territoire pour y établir son représentant auprès du pape. La place et les environs étaient donc propriétés de l’état espagnol. Elle doit son nom à la première ambassade installée à Rome, le Palazzo di Spagna. La France pour sa part possédait une propriété sur les hauteurs. Louis XII fit construire l’église de la Trinité des Monts (juste au sommet des escaliers), Louis XIV créa une académie des Arts et Napoléon en 1804 la transféra à la villa Médicis, toujours occupée par les intellectuels créateurs français.

    ROME (2011) - 4e partie

    Au sommet des escaliers, piazza Trinità dei Monti, s’élève, depuis 1789, un obélisque issu des jardins de Salluste. Les espagnols et les français rivalisèrent d’influence, à tel point qu’on nomma cette place, » Place d’Espagne » ou » place des français « . Au 18e siècle, ce fut le tour des anglais. Le lieu prit le nom de » ghetto des anglais « . Finalement, le nom de Piazza di Spagna ou place d’Espagne légitimement l’emporta. C’est donc une place de culture internationale, le lieu où convergèrent de nombreux intellectuels. Citons les peintres Claude Lorrain, Poussin ou De Chirico. Ou les poètes, Shelley et Byron. 


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  • ROME 2011 - 3e partie

    Les musées du Vatican

    Transfert en autocar pour la visite des musées du Vatican (Le Vatican possède 11 musées, ce qui représente 5 galeries et 1.400 salles, un musée pour 80 habitants, ce qui constitue un record.

    ROME (2011) - 3e partie                      ROME (2011) - 3e partie

     

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    ROME (2011) - 3e partie

    chapelle sixtine tapisserie de Bruxelles (1523-1534)

    ROME (2011) - 3e partie

    chapelle Sixtine peinte par Michel-Ange entre 1508 et 1512

    ROME (2011) - 3e partie

    ROME (2011) - 3e partie

    Sixte IV fait restructurer la chapelle qui lui doit son nom. Réalisées en 1481, les fresques des parois sont dues à de nombreux artistes dont Botticelli, Ghirlandaio et Perugin. Jules II, neveu de ce précédent Pape, confie le chantier de la voûte à Michel-Ange en 1508. Celle-ci est inaugurée en 1512. En 1533, Clément XII de Médicis demande à Michel-Ange de peindre le Jugement Dernier. Ce dernier interprète cet épisode de retour glorieux du Christ à la lumière des textes du Nouveau Testament en réalisant entre 1536 et 1541 la fresque que nous connaissons, recouverte car les figures nues firent scandale. La chapelle a été restaurée en 1999.

    ROME (2011) - 3e partie

    A voir: La voûte: – les neufs panneaux centraux tirés d’épisodes de la Genèse dont le Déluge, le péché originel, la Création d’Adam, la Création d’Eve, la Séparation de la lumière des ténèbres – les cinq sibylles et sept prophètes, dans les médaillons – les épisodes narrant le salut d’Israël, aux angles dont Judith et Holopherne, David et Goliath Les parois: – les épisodes de la vie de Moïse, du Christ – les figures de saints, représentés dans des niches – les drapés en trompe l’oeil – les ancêtres du Christ cités dans l’évangile de Matthieu, en haut des parois – le Jugement Dernier. Le Vatican Il a été créé le 11 février 1929 comme représentation temporelle du Saint-Siège (ensemble des institutions de l’Eglise catholique romaine, aux termes des accords du Latran signés par celui-ci, représenté par le cardinal Gasparri et l’Italie, représentée par Mussolini.)

    ROME (2011) - 3e partie

    La Garde suisse Pontificale du Vatican, née le 28 janvier 1506

     

    La langue véhiculaire est l’italien, et non le latin, qui est langue de l’Eglise catholique romaine. Toutefois, le latin est la langue juridique de l’État : le texte de référence des publications officielles est en général rédigé en latin, puis traduit dans diverses autres langues. Le français en est la langue diplomatique : le Vatican se fait enregistrer comme État francophone auprès des organismes internationaux. Dans les jardins du Vatican, la tour et les bureaux de Radio Vatican.

    Le parc arboré où le pape a l’habitude de se promener tous les après-midi.

    ROME (2011) - 3e partie

    la sphère représentant le monde

    Une des rares habitations civiles du Vatican : la maison du jardinier, résidence du chef des 27 jardiniers qui entretiennent ce superbe coin de nature. Le potager du Pape. On y cultive des légumes, tous bio, destinés à la table papale. L’eau utilisée pour l’arrosage est amenée directement du lac de Bracciano par l’ancien aqueduc romain de Trajan. L’ancienne gare de chemin de fer. Elle a été transformée en centre commercial, réservé exclusivement aux religieux et au personnel travaillant pour la cité-Etat. Dans la partie sud du Vatican, le collège et le cimetière teutonique. Située dans la partie la plus ancienne des jardins du Vatican, la Villa Pia, qui abrite désormais le siège des académies pontificales. Cet édifice devait servir aussi de résidence d’été du pape avant les accords de Latran en 1929. La pinacothèque. Ce musée d’une richesse incroyable abrite, entre autres, des toiles de Giotto, Fra Angelico, Léonard de Vinci, le Titien, Véronèse et Le Caravage. Dans la partie sud du Vatican, le palais de Saint Charles, rénové par Jean-Paul II. Désormais, cet édifice accueille confortablement l’ensemble des cardinaux pendant les conclaves. Puis, nous nous rendons aux catacombes de St-Calixte sur la via Appia. Ce mot signifie « tout près d’un affaissement ». Il s’agit d’un cimetière souterrain particulièrement bien conservé qui date du début de la chrétienté. On y voit de nombreuses inscriptions. Les décorations des catacombes constituent les premiers exemples d’art chrétien.

    ROME (2011) - 3e partie

    Les catacombes de Saint Calixte se trouvent parmi les plus grandes et les plus importantes de Rome. Elles naquirent vers la moitié du second siècle et font partie d’un ensemble funéraire qui occupe une aire de 15 hectares de terrain, avec un réseau de galeries long de presque 20 kilomètres, sur différents niveaux, et qui atteignent une profondeur supérieure à 20 mètres. On y trouve la sépulture de dizaines de martyrs, de seize pontifes et de très nombreux chrétiens. Elles prennent le nom du diacre Saint Calixte qui, au début du IIIe siècle, fut chargé par le Pape Zéphirin de l’administration du cimetière, c’est ainsi que les catacombes de Saint Callixte devinrent le cimetière officiel de l’Eglise de Rome. A la surface l’on peut voir deux petites basiliques avec trois absides, appelées « Tricòre ». Dans la basilique orientale furent probablement enterrés le Pape Saint Zéphirin et le jeune martyr de l’Eucharistie, Saint Tarcisius. Le cimetière souterrain comprend différentes zones. La crypte de Lucine et la région dite des Papes et de Sainte Cécile sont les noyaux les plus antiques (II siècle). Les autres régions sont appelées de Saint Miltiade (moitié du III siècle), des Saints Gaius et Eusèbe (fin du III siècle), Occidentale (première moitié du IV siècle) et Libérienne (seconde moitié du IV siècle, avec de nombreuses cryptes importantes). Nous continuons avec la visite de la basilique St-Paul-hors-les-Murs, édifiée au 4e siècle par Constantin sur la tombe de saint Paul. L’intérieur est saisissant de grandeur. Avec l’arrêt des persécutions et la promulgation des édits de tolérance envers le christianisme, au début du IVème siècle, l’empereur Constantin fit faire des fouilles sur les lieux de la cella memoriae où les chrétiens vénéraient la mémoire de l’Apôtre Paul, décapité entre 65 et 67, sous Néron. C’est sur cette tombe, située sur la Via Ostiense, à environ 2 km hors de la muraille aurélienne qui ceinture Rome, qu’il fit élever une basilique, consacrée par le pape Sylvestre, en 324. Restructurée et agrandie entre 384 et 395, sous les empereurs Théodose, Valentinien II et Arcadius, selon un vaste plan à cinq nefs s’ouvrant sur un quadriportique, elle ne cessera, au fil des siècles, de connaître des embellissements et des ajouts, de la part des Papes. Citons l’imposante enceinte de murs fortifiée élevée contre les invasions, à la fin du IX° siècle, le campanile et l’admirable porte byzantine du XI° siècle, ou encore les mosaïques de la façade de Pietro Cavallini, le beau cloître des Vassalletto, le célèbre dais gothique d’Arnolfo di Cambio et le candélabre pascal, de Nicola d’Angelo et Pietro Vassalletto, au XIIIème siècle. C’est alors l’âge d’or de la plus grande basilique de Rome, jusqu’à la consécration de la nouvelle basilique Saint-Pierre, en 1626. Ce haut-lieu de pèlerinage de la chrétienté est renommé pour ses œuvres artistiques.

    ROME (2011) - 3e partie

     


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  • ROME 2011 - 2e partie

     

    Alors que tous les yeux sont rivés sur le Vatican, voici les coulisses du plus petit État du monde.

    Avant la naissance du Christ, la petite colline Vaticane, située à proxi­mité de la rive droite du Tibre à Rome, n’abritait que quelques villas. Siège de la papauté depuis saint Pierre, elle est aujourd’hui le territoire du plus petit État du monde, qui est aussi l’un des plus influents. Avec ses 44 hectares et son millier d’habitants, cette Cité-État, enclavée dans la capitale italienne, est quatre fois plus petite que la principauté de Monaco. C’est donc sur la colline du Vatican, dans le cirque construit par l’empereur romain Caligula, que saint Pierre trouva la mort en martyr, lors de la persécution des chré­tiens initiée par Néron en 64.

    le vatican

    Sur le lieu de sa sépulture, l’empereur Constantin fit édifier entre 324 et 326 une basilique grandiose, qui fut remplacée par la basilique actuelle au cours des XVIe et XVIIe siècles. Le territoire du Vatican inclut le palais, les musées et les jardins du Vatican, la place et la basilique Saint-Pierre. Mais les droits de cette Cité-État s’étendent sur douze autres édifices de Rome, dont Castel Gandolfo (la rési­dence d’été des papes). C’est par les accords du Latran en 1929 que le Vatican est créé comme représentation tempo­relle du Saint-Siège. Comme tout État indépendant, la Cité a son propre drapeau (jaune et blanc), son sceau, sa monnaie, ses timbres.

    le vatican

    L’État pontifical possède une impri­merie, un tribunal, une station de radio, une centrale électri­que et une gare. Sans oublier ses nombreux trésors artisti­ques !

    le vatican

    Un bunker secret 

    Les archives secrètes du Vatican ont été fondées officiellement par Paul V en 1612. Elles sont stockées dans un modeste bunker de ciment de deux étages, construit sous la cour des musées du Vatican. Sur les 85 km d’étagères que compte cet espace où il est très difficile de pénétrer se trouvent des documents d’une importance historique capitale : les minutes du procès de Galilée, la requête de divorce de la première épouse d’Henri VIII, la bulle d’excommu­nication de Martin Luther… Depuis 1881, ces archives sont ouvertes aux chercheurs, à l’exception des archi­ves datant de la Seconde Guerre mondiale.

    le vatican

    La plus petite armée du monde

    Avec ses uniformes jaune, rouge et bleu, la garde suisse pontificale constitue la plus petite armée du monde, avec 110 hommes chargés de la défense du Pape. Elle est en place depuis un peu plus d’un demi-millénaire. En 1506, le pape Jules II fait appel à une garde suisse pour assurer sa sécurité et celle du Vatican. Les mercenaires suisses étaient un choix logique, ils étaient les plus réputés d’Europe. Les recrues doivent être de nationalité suisse, de confession catholique, non mariées et avoir entre 19 et 30 ans.

    le vatican

    Un mystérieux petit Etat unique au monde, où le profane côtoie le sacré, où l’intrigue fait concurrence à la prière, où le luxe le plus éclatant succède à l’austérité. Et dans cette prison dorée, un homme seul parmi prélats et diplomates : le pape. Vatican La prédilection du Christ à Pierre s’est accomplie ici Sous l’autel papal tourné vers la grande nef, où seul le Saint-Père officie, se trouverait le tombeau de St Pierre, l’apôtre. Le baldaquin bâti par le Bernin en 1633 évoque justement un reposoir, ou un catafalque. Trois fois plus vaste que Notre-Dame de Paris, Saint-Pierre de Rome est la plus grande basilique du monde. La principale allée du pouvoir pontifical Sur les murs, des cartes peintes représentent l’Italie et la Terre sainte.

    ROME (2011) - 2e partie

    D’où le nom de « Loggia della Cosmografia » donné à la galerie qui conduit à l’instance la plus élevée de la curie romaine : la Secrétairerie d’Etat. Vatican Ici sont conservés des siècles de diplomatie secrète C’est sous le règne du pape Paul V qu’a été inauguré le département des archives secrètes du Vatican. La décoration des salles date aussi du XVIIe siècle. Y sont déposés les originaux de tous les traités signés avec les Etats. Une cinquantaine de travailleurs laïcs sont employés par le pape Les petits travaux de voirie et d’horticulture sont effectués par des citoyens de la cité du Vatican. Entouré d’orangers et de citronniers, un jardinier cultive les légumes qui iront garnir la table du Saint-Père. Un réseau intérieur de télévision pour surveiller les trésors pontificaux La philatélie procure des revenus au petit Etat. Les ateliers de la bibliothèque restaurent maints livres anciens. Avant de devenir un monarque absolu le pape doit être élu Depuis 1978, c’est avec des cartouches fumigènes que l’on marque les phases de l’élection. La fumée blanche qui succède à la noire annonce que le nouveau pape est élu par les cardinaux, lesquels couchent sur place le temps qu’il faut. Au milieu d’une grande métropole, le plus petit pays du monde Le Vatican, Etat souverain de 44 hectares, aux frontières longues de 4 km protégées par une haute muraille, est situé dans l’ouest de Rome, près de la rive droite du Tibre.

    ROME (2011) - 2e partie

    La place Saint-Pierre, avec sa célèbre colonnade du Bernin, en est le centre névralgique. Un Institut de beauté pour les grands chefs-d’œuvre Les collections de la cité du Vatican figurent parmi les plus riches du monde. Des « chirurgiens de l’art » s’emploient en permanence à restaurer les tableaux exposés dans les onze musées, cinq galeries, 1400 salles et chapelles que compte l’Etat pontifical. Radio-Vatican diffuse la voix du pape en 33 langues Des Jésuites polyglottes assurent les émissions inaugurées en 1931 par Pie XI. Elles s’adressent, sous l’indicatif « Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat », aux catholiques du monde entier.

    ROME (2011) - 2e partie

     


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  • LES DICTONS D’AVRIL

    LES DICTONS D'AVRIL

    Avril : ne te découvre pas d’un fil !

    On n’a pas hiberné tant qu’avril n’est pas passé.

    Ne croyez pas que l’hiver a atteint sa fin, tant que la lune d’avril n’ait accompli son plein.

    Fleur d’avril ne tient qu’à un fil.

    Quand avril est froid et pluvieux, les moissons n’en sont que mieux.

    A la Saint-Robert (le 30 avril), tout arbre est vert !

    La saison des giboulées …

    Avril tantôt pleure, tantôt rit !

    D’avril les ondées font les fleurs de mai.

    A la saint-Gautier (le 9 avril), jamais le jour entier ne passe sans quelques giboulées.

    A la Saint-Fulbert (le 10 avril), on reçoit les giboulées pour l’hiver.

    Caprice d’avril fait tomber les fleurs et trembler les laboureurs.

    dictons d'avril


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