• ORIGINE DU NOM DES JOURS & DES MOIS

    Lundi :              du latin Lunae dies, jour de la Lune 

    Mardi  :            du latin Martis dies, jour de Mars

    Mercredi :       du latin Mercurii dies, jour de Mercure  

    Jeudi  :            du latin Jovis dies, jour de Jupiter   

    Vendredi  :      du latin Veneris dies, jour de Vénus  

    Samedi :         du latin Sabbati dies, jour du Sabbat   

    Dimanche  :   du latin dies dominica, jour du Seigneur 

     

    Janvier            du latin januarius ; de Janus, dieu romain des portes

    Février             du latin februarius ; de Februs, période de purification à Rome   

    Mars                du latin Martius ; de Mars, dieu de la guerre

    Avril                 du latin aprilis ; de aperire qui signifie ouvrir

    Mai                  du latin Maius mensis ; mois de Maia, la déesse romaine du   

                            printemps.

    Juin                 du latin Junius ; mois de Junon, déesse  romaine du mariage

    Juillet              du latin Julius Caesar

    Août                du latin Augustus, premier empereur de Rome

    Septembre      du latin septem (sept) septième mois de l’année quand elle

                            commençait en mars.

    Octobre           du latin octo (huit) huitième mois de l’année quand elle

                            commençait en mars.

    Novembre       du latin novem (neuf) neuvième mois de l’année quand elle

                            commençait en mars.

    Décembre        du latin decem (dix) dixième mois de l’année quand elle

                             commençait en mars.

      

    * Selon certains, mai vient de majores (vieillards), juin de juniores (jeunes hommes), à qui des mois auraient été consacrés.

    lundi

     

     

     

     

    mardi

     

     

     

      

    mercredi

     

     

     

     

    jeudi

      

     

    vendredi

     

     

    samedi

     

     

     

     

    dimanche

     

     

     


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  • UN TAPIS DE FLEURS BLANC COMME NEIGE

    perceneige1

    Chaque année, on se réjouit de voie apparaître les premiers perce-neige. Ce moment est hautement symbolique. Même si l’hiver bat encore son plein, on sait que le printemps n’est plus loin…  Souvent on se contente de planter quelques bouquets de perce-neige dans un parterre ou entre les arbres. C’est dommage, parce qu’en plantant beaucoup de bulbes sur plusieurs mètres-carrés, on peut créer un véritable tapis de fleurs !

    Un magnifique couvre-sol immaculé qui refleurit spontanément chaque année.

    Le meilleur endroit pour planter ce joli tapis fleuri ? Un petit coin de jardin dégagé entre les arbres et arbustes caduques. Le contraste entre les perce-neige et les branches nues sera du plus bel effet ! Et si le terrain est en pente douce, c’est encore mieux. Les arbres et les arbustes persistants conviennent moins bien parce qu’ils ne laissent pas passer assez de lumière pour permettre au couvre-sol de s’épaissir.

    perceneige2

     

    Comment procéder

    1. Au mois d’août, plantez vos bulbes de perce-neige sur toute la surface choisie à 8 ou 10 cm de profondeur. Pour obtenir un véritable effet de tapis blanc, espacez les bulbes de 4 à 5 cm seulement. Il vous faudra sans doute prévoir plusieurs centaines de bulbes.

    2. Si au mois de décembre, le sol est encore recouvert d’une épaisse couche de feuilles mortes, ratissez-les pour n’en laisser qu’une fine épaisseur.

    3. Après la floraison, lorsque le feuillage est mort, répandez un peu d’engrais sur votre tapis de perce-neige (compost ou du fumier en granulés).

    perce-neige


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  • LA FATIGUE

    fatigue

    Si on se plaint tous de fatigue un jour ou l’autre, on a souvent tendance à se dire que ce n’est rien. Or, il ne faut pas hésiter à consulter car elle peut faire partie des symptômes d’une maladie.

    Pour le médecin généraliste, pas facile de tirer des conclusions à partir du seul mot « fatigue ». En effet, une caractéristique essentielle de la fatigue est qu’elle est subjective : deux personnes peuvent réagir très différemment face à une activité fatigante, ou bien décrire ce qu’elles ressentent avec des mots différents.

    Il existe un grand nombre d’échelles d’évaluation de la fatigue, dont certaines n’ont été utilisées qu’une seule fois. Il n’y a pas d’indice, de mesure, ou de test biologique pour qualifier et identifier la fatigue.

    Une fatigue normale résulte d’un effort physique ou intellectuel ponctuel. Beaucoup ne se rendent pas compte que leur fatigue vient de leur rythme de vie. On est dans un contexte du surmenage, de stress, d’anxiété.

    Les patients n’aiment pas trop se l’entendre dire, mais dans 80 % des cas, la fatigue est d’origine psychologique. Dans le contexte de crise économique que nous connaissons, ce type de fatigue revient à l’avant-plan de façon majeure.

    Nuits morcelées, réveils intempestifs, difficultés à s’endormir, sommeil agité, pas de quoi démarrer une journée en pleine forme, lorsque les nuits se résument à cela.

    Un élément à prendre en compte dans le cadre des troubles du sommeil est le surpoids ou l’obésité, qui ont des conséquences néfastes sur la fatigue.

    fatigue2

    Si la fatigue n’est pas d’origine psychologique (dépression, anxiété, stress, surmenage, somatisation) il y a alors toute une série de causes possibles.

    Une transpiration importante fera penser à une maladie inflammatoire. Un souffle court, à des problèmes concernant le cœur ou les poumons, etc.

    Parmi les nombreuses causes possibles, il y a :

    des pathologies infectieuses virales ou bactériennes, des troubles endocriniens et métaboliques, des affections hématologiques et oncologiques, des maladies cardio-pulmonaires, des affections neurologiques et neuromusculaires.

    Enfin, de nombreux médicaments sont susceptibles de provoquer, comme effet secondaire, une certaine fatigue.

    Le syndrome de fatigue chronique, ainsi baptisé dans les années 80, a fait couler beaucoup d’encre. Il s’agit d’une fatigue intense et persistante, sans cause apparente. Il faut qu’elle dure depuis plus de 6 mois, qu’elle ait un début précis et ne soit pas le résultat d’un effort prolongé que le repos n’apporte que peu d’amélioration.

    Il n’y a bien sûr pas de traitement spécifique contre la fatigue, mais un ensemble de mesures dont l’objectif est de permettre au patient de retrouver un certain niveau d’activité.

    Le traitement pourra combiner une partie médicale pour cibler les symptômes, un recours éventuel à des techniques alternatives, à la psychothérapie pour apprendre au patient à gérer le syndrome au quotidien et à une modification du mode de vie.

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  • L’EPIPHANIE

    Le terme grec « Épiphanie » signifie « apparition« .

    L’épiphanie se fête dans tous les pays et communautés catholiques. Elle a près de 1967 ans. Elle marque l’apogée de la période de Noël et commémore l’arrivée à Bethléem des Rois mages apportant des présents à l’Enfant Jésus qui vient de naître. Il y avait Gaspar, Balthazar et Melchior, trois continents, trois présents: l’or, l’encens et la myrrhe.

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    Les trois mages qui ont suivi l’étoile de Bethléem étaient probablement des prêtres venus de Perse (Iran et Irak actuel). Le mot « mage » vient de l’iranien maga qui désignait une caste sacerdotale. Ce sont des mi-savants, mi-magiciens qui pratiquaient la médecine, la divination et l’astrologie. Ils étaient donc de fins astronomes, ce qui explique, en partie, leur intérêt pour l’étoile de Bethléem. Le but de leur pèlerinage était de rendre hommage au nouveau roi du monde, l’Enfant Jésus, et de lui apporter des présents.

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    Leurs présents étaient :

    l’or comme le symbole de la royauté, 
    l’encens, le symbole de la divinité, 
    la myrrhe, le symbole de la passion (souffrance et mort de Jésus).

    or encens myrrhe

    Les rois mages venant adorer le Christ peuvent symboliser la reconnaissance du christianisme comme religion conforme à la Tradition primordiale (à l’origine de toutes les religions), les mages venant d’Orient représentent les trois pouvoirs : pouvoir royal (l’or), pouvoir sacerdotal (l’encens), et pouvoir spirituel (la myrrhe). Ces trois pouvoirs correspondent aux trois mondes représentés par les trois couronnes sur la tiare de Saint Pierre. Les mages se prosternant devant le Christ signifient que les trois pouvoirs reconnaissent l’orthodoxie du christianisme par rapport à la Tradition primordiale.

    adoration des mages

    Les restes des rois mages auraient été transportés en 1164 de Milan à Cologne, où ils sont depuis proposés à la vénération des fidèles dans une châsse en or dite châsse des rois mages (en allemand, Dreikonigenschrein) exposée dans le choeur de la cathédrale. Dans toute la suite du Moyen Age on les a donc appelés les « trois rois de Cologne ».

    cologne les 3 roisLes 3 rois de Cologne

    La visite des mages est célébrée à la date du 6 janvier, jour de l’Épiphanie. Ce jour-là, dans plusieurs pays d’Europe, on partage la « galette des rois ».

     

    La tradition de la galette des rois

     

    Depuis le XIVe siècle, au mois de janvier il est de tradition de partager la galette des rois en famille ou entre amis pour célébrer l’Épiphanie. Cette coutume faillit être supprimée au XVIIIe siècle, sous la Convention, mais fort heureusement la tradition populaire l’emporta sur les principes républicains. 
    La galette des rois est aujourd’hui l’occasion de découvrir une « fève » dissimulée à l’intérieur de la savoureuse pâtisserie. L’heureux élu portera le titre de roi ou reine et aura le droit de porter une couronne en papier.

    L'EPIPHANIE

    Le Pain de l’Epiphanie en Espagne

    En Espagne, c’est le jour de l’Epiphanie que les enfants reçoivent les cadeaux et non à Noël.

    On profite de ce « Jour des 3 Rois » pour échanger les cadeaux de Noël puisque originellement, ce sont les rois mages qui apportèrent 12 nuits après la naissance de l’enfant Jésus, des présents. 
    Pour cette occasion, on confectionne un pain en forme de couronne parfumé de zestes de citron et d’orange, brandy et eau de fleur d’oranger, décoré de fruits confits et d’amandes effilées. 
    On y glisse une pièce d’argent, une figurine chinoise ou un haricot sec.

    pain de l'épiphanie en espagne

    Dans le midi, ils ont la couronne, brioche garnie des fruits confits qu’on a pris soin de confectionner aux récoltes pour l’occasion, les 2 grands préférés étant le melon et l’angélique. ou alors on l’achète faite mais avec des fruits confits d’Apt, les seuls, les grands, les vrais ! 

    Il n’y a que depuis très peu d’années qu’on consomme aussi la galette à la frangipane. 

     

    « De bon matin j’ai rencontré le train 
    De trois grands Rois qui allaient en voyage 
    De bon matin j’ai rencontré le train 
    De trois grands Rois dessus le grand chemin »…

     

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  • LA SOLITUDE

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    JE FAIS DE LA SOLITUDE MON ALLIEE !

    Se sentir seul n’est pas uniquement le lot des personnes isolées. Le sentiment de solitude nous concerne tous. Parfois même lorsqu’on est bien entourée comment en faire une richesse ?

    Des hommes et des femmes souffrant de solitude, tous parlent d’une plaie intérieure profonde, d’un sentiment de vide et d’abandon, d’une angoisse envahissante. Mais tous ne sont pas isolés. On peut vivre seul mais ne pas se sentir seul grâce à ses amis. Comme on peut aussi avoir un large réseau social et se sentir désespérément seul. Ce sentiment a divers visages et de multiples causes. Mais tous nous en faisons l’expérience un jour ou l’autre, comme s’il était indissociable de la condition humaine.

    Une peur ancestrale

    Face aux prédateurs des temps reculés, vivre en groupe était plus sûr.

    L’émotion désagréable, associée à la solitude aurait eu pour fonction de nous avertir du danger potentiel d’être isolé. Cette hypothèse expliquerait pourquoi la solitude est, par essence, angoissante. Pourquoi elle nous semble en général désagréable, douloureuse, voire menaçante.

    Savoir être seul

    Pourtant, certaines personnes vivent ce sentiment de façon sereine. Elles ont réussi à en faire une expérience enrichissante. Sont-elles des exceptions ? Non, si on accepte de travailler un peu sur soi. Savoir être seul, cela s’apprend ! Le chemin varie en fonction de notre personnalité, des épreuves et des expériences ayant modulé notre rapport à nous-mêmes et aux autres.

    solitude

    Evitez l’angoisse

    Il est essentiel d’identifier les moments où on se sent seul et de s’organiser pour éviter ceux que l’on ne supporte pas. Le but n’est pas de fuir systématiquement tout moment de solitude, mais d’éviter ceux qui paraissent insoutenables.

    Prenez soin de vous

    Si la solitude est inéluctable, prévoyez des activités « de secours » à démarrer sans attendre. L’essentiel est de ne pas rester inactif pour ne pas être débordé par un flot d’émotions négatives. Dans un second temps, pour les temps libres que vous décidez de passer en solo, cherchez des occupations agréables. Il est important de prendre soin de soi. Dès qu’une envie vous passe par la tête, notez-la, essayer tel restaurant, voir telle expo, faire de la photo, s’inscrire à un cours de guitare …

    Allez vers les autres

    Recontactez d’anciennes connaissances, invitez vos voisins, parlez avec vos collègues à la pause. Essayez de nouer de nouveaux contacts. Exercez-vous à parler aux gens rencontrés dans la journée. L’important n’est pas ce qui est dit, mais d’échanger. Vous avez peur du retard des autres ? Confrontez-vous à eux.

    Oser, entreprendre, permet de reprendre confiance en soi. Et quand on se sent bien avec soi, plus en pais, un moment de solitude peut devenir un moment d’harmonie et de ressourcement épanouissant.

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