• FEMMES ET HOMMES

    femme

    Pourquoi les femmes parlent et les hommes se taisent.

    Mais pourquoi parles-tu tout le temps ? demande Monsieur.

    Parce que tu ne dis jamais rien ! répond Madame.

    Ce dialogue vous dit quelque chose ?

    Dans le cabinet du thérapeute Lieven Migerode, ce médecin y est confronté quotidiennement.

    « On n’est pas obligé de parler tout le temps » explique-t-il. On peut très bien être ensemble et se taire. Lorsque deux jeunes parents regardent jouer leur bébé, un simple regard est souvent plus explicite qu’une longue phrase. Lorsqu’une femme fait un bon petit plat à son mari, il devrait la féliciter et lui dire combien il l’apprécie. Ceux qui vivent en couple devraient se souvenir du début de leur relation, quand ils parlaient de tout ensemble.

    Devient-on plus taiseux au fil du temps ?

    Après de longues années passées à deux, beaucoup de gens ont tendance à devenir plus taiseux. Ils ne se disent plus que le strict nécessaire. Lorsqu’ils arrêtent de travailler et restent ensemble à la maison toute la journée, c’est encore plus frappant. Faut-il s’inquiéter de ce manque de dialogue ?

    Le silence n’est ni bon ni mauvais, il est toujours lié au contexte. Beaucoup de gens parlent beaucoup mais n’écoutent pas l’autre. Une bonne discussion nécessite des silences ; pour écouter, pour laisser l’autre s’exprimer, pour prendre la mesure de ses propos. Il faut commencer à se poser des questions lorsqu’on évite systématiquement certains sujets pour éviter les disputes. En effet, les conflits et les échanges verbaux musclés font partie d’une relation saine. Une bonne scène de ménage désamorce les conflits sous-jacents et permet de repartir sur une base saine.

    homme

     

    L’un parle, l’autre pas

    Excepté les couples où ni l’homme ni la femme ne parlent beaucoup, on rencontre une majorité de couples où l’un est bavard et l’autre beaucoup moins. Dans certains cas, l’un des partenaires, généralement la femme, parle beaucoup pour masquer les silences de l’autre. Et lorsque le mari ne réagit pas ou ne répond pas à une question, le ton monte. Résultat, l’homme s’isole encore plus dans son silence, et vit le bavardage sans fin de sa femme comme une agression permanente.

    Souvent, à leur grande irritation, les épouses d’hommes plutôt taiseux constatent que leur mari retrouve l’usage de la parole en présence de tiers. Celui qui parle moins confie peut-être son chagrin à un ami ou se parle à lui-même, en voiture par exemple. En général, lorsque le partenaire extraverti s’en rend compte, il respecte le silence du plus intraverti.

    Une explication scientifique ?

    Les femmes perlent et les hommes se taisent. C’est souvent vrai, mais pas toujours … De nombreux scientifiques ont élaboré des théories pour expliquer cette différence. Certains pensent à des caractères purement physiques. Des spécialistes ont découvert que la voix féminine se compose d’ondes sonores complexes. Le cerveau de l’homme doit faire plus d’efforts pour les comprendre. A la longue, la fatigue s’installe et il n’écoute plus.

    Autre explication, la différence entre les cerveaux masculins et féminins. Lorsqu’ils parlent, les hommes n’utilisent qu’un hémisphère de leur cerveau, tandis que les femmes utilisent les deux. Chez la femme, les deux hémisphères cérébraux sont en effet liés à davantage de voies cérébrales que chez l’homme. Ceci leur permet de communiquer plus rapidement et de manière plus large. De plus, les régions du cerveau liées au langage sont plus développées chez les femmes que chez les hommes.

    16.000 mots par jour

    Les hommes parlent autant de leurs sentiments que de football. Ils sont même parfois plus sensibles que les femmes. Qu’on soit homme ou femme, il y a des moments pour se taire et des moments pour parler. En se taisant, on évite parfois de passer pour un imbécile.

    En 2007, une équipe de scientifiques allemands a enregistré les conversations quotidiennes de 210 femmes et 86 hommes. En moyenne, il est apparu qu’ils prononçaient tous environ 16.000 mots par jour. Les hommes parlaient davantage de technique, d’argent, de travail et de chiffres. Les femmes de mode et de relations.

    La vérité est donc complexe. Oui, les hommes se taisent souvent. Et oui, les femmes aiment parler. Mais pas toujours. Chaque personnalité présente plusieurs facettes.

    Le taciturne n’est peut-être pas aussi taiseux et le bavard pas aussi loquace qu’on ne le pense …

     

    homme femme


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  • SUR LA ROUTE DES ABBAYES

    La Belgique abrite de nombreuses abbayes et monastères qui méritent le détour.

    Commencez votre périple à 4 km de Chimay où se trouve l’abbaye Notre-Dame de Scourmont, fondée en 1850. Les moines qui l’habitent appartiennent à l’ordre des cisterciens de la stricte observance, appelés « trappistes ». Vous ne pourrez pas visiter la brasserie où est produite la Chimay, mais uniquement les bâtiments extérieurs, le parc, le cimetière des moines et l’église.

    abbaye scourmontAbbaye de Scourmont

    Une auberge située à deux pas de l’abbaye vous permettra d’en savourer les produits.

     

    château chimay château de Chimay

    SUR LA ROUTE DES ABBAYES

     

    En remontant vers la vallée de la Meuse, vous atteindrez Hastière, un charmant village en bord de fleuve où se dresse une église abbatiale romane datant du XIe siècle. A Dinant, à proximité de l’abbaye Notre-Dame de Leffe (fondée en 1152), vous découvrirez le petit musée de la Leffe; il retrace l’historique de l’abbaye et de l’ordre des prémontrés, mais explique aussi le processus de fabrication de la bière.

    SUR LA ROUTE DES ABBAYES

    Une dégustation clôture bien évidemment la visite.

    nd leffeabbaye N-D de Leffe

     

    Poursuivez ensuite vers Namur, pour aller à la rencontre des moines de Maredsous. Cette abbaye, sans doute la plus célèbre de Belgique, a été fondée en 1872 par des moines bénédictins venus d’Allemagne. Son style néogothique évoque cependant celui des grandes abbayes médiévales. Vous aurez l’occasion de déguster une bière accompagnée de fromage sur une grande terrasse, juste à côté de l’abbaye. Les environs offrent de très belles balades, notamment jusqu’au village de Maredret, dont l’abbaye bénédictine surplombe la vallée de la Molignée.

    SUR LA ROUTE DES ABBAYES

    abbaye de Maredous

    SUR LA ROUTE DES ABBAYES

     SUR LA ROUTE DES ABBAYES

     

    Entre Floreffe et Orval

    Reprenez ensuite la route de Namur pour rejoindre l’abbaye de Floreffe, fondée en 1121 par saint Norbert.

    La construction des différentes parties de l’abbaye (dont la magnifique cour d’honneur) s’est étalée du XIIe au XVIIIe siècle. Le moulin-brasserie, datant de 1250, vous accueillera pour déguster différents produits parmi lesquels la bière de Floreffe.

    abbaye_de_floreffe

    abbaye de Floreffe

     SUR LA ROUTE DES ABBAYES

    Villers-la-Ville (Brabant wallon), quelques membres de la communauté cistercienne de Clairvaux ont fondé une abbaye en 1146.

    Ses ruines font l’objet de visites guidées, comme celles de l’abbaye d’Aulne (Hainaut), très bien conservées. Des panneaux évoquent l’histoire et l’architecture du site, un audio-guide vous conte la vie quotidienne des moines. Là aussi, une brasserie artisanale est propice à la dégustation.

    villers la ville

    abbaye de Villers-la-Ville

     SUR LA ROUTE DES ABBAYES

     

    Nichée dans un site superbe, l’abbaye d’Orval où est brassée la célèbre bière trappiste, mérite évidemment le détour en province de Luxembourg.

    Tout comme celle de Stavelot (province de Liège) qui abrite trois musées.

    abbayeorval-238abbaye d’Orval

    SUR LA ROUTE DES ABBAYES

     

    SUR LA ROUTE DES ABBAYES   abbaye de Stavelot


     

    Rochefort et Val-Dieu

    L’abbaye Notre-Dame de Saint-Rémy à Rochefort produit plusieurs bières trappistes. Toujours occupée par des moines, elle n’est cependant pas accessible au public.

    L’église, elle, est ouverte au visiteur en dehors des heures de culte.

    abbaye st remi rochefortSt Rémy à Rochefort

     SUR LA ROUTE DES ABBAYES

     

    L’abbaye du Val-Dieu à Aubel peut se visiter avec un guide, le samedi en juillet et août.

    Toute l’année, dans les anciennes étables de la ferme de l’abbaye, vous pourrez déguster des assiettes de fromage ou de charcuterie, accompagnées d’une bière au fût ou d’un cidre d’Aubel.

    val dieu

    Val-Dieu à Aubel

    SUR LA ROUTE DES ABBAYES

    Seules l’Orval, la Rochefort et la Chimay sont encore fabriquées par des moines trappistes. 

     


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  • L'ARMISTICE

    drapeau

    L’Armistice, 11 novembre

    C’est la commémoration de l’armistice signée par les pays en guerre lors de la Première Guerre mondiale, appelée à l’époque «la Grande Guerre». Cette guerre, qui dura de 1914 à 1918, fit environ

    9 millions de morts.

    Le 11 novembre 1918, à 5h15 du matin, les plénipotentiaires allemands acceptaient les conditions d’armistice du Maréchal Foch. Quelques heures plus tard, à 11h00, le « cessez le feu » sonnait sur tout le front mettant un terme à quatre années d’une guerre effroyable.

    Les familles pleuraient plus de 9.000.000 de soldats. Plus de 80.000 Belges étaient tombés durant ces 4 années. Néanmoins, le 11 novembre reste le symbole d’une victoire. Victoire de la démocratie mais aussi de la paix sur une désastreuse guerre européenne, entraînant une grande partie du monde dans son malheur et sa déraison.

    poilus

    L’armistice est signé dans le wagon spécial du généralissime Foch, au carrefour de Rethondes, au milieu de la forêt de Compiègne, le 11 novembre à 5h15 du matin.

    L'ARMISTICE

    Le wagon de l’Armistice est la voiture de chemin de fer dans laquelle furent signés l’Armistice du 11 novembre 1918 entre l’Allemagne, la France et ses alliés et celui du 22 juin 1940 entre l’Allemagne et la France à la clairière de Rethondes dans la forêt de Compiègne dans l’Oise. Ce wagon fut mis en service en 1914 par la Compagnie des Wagons-Lits, affecté au train du maréchal Foch en 1918, exposé aux Invalides puis dans la clairière de Rethondes pendant l’Entre-deux-guerres. Emmené en Allemagne après la signature de l’armistice en 1940 et exposé à Berlin, il fut détruit en avril 1945 par les SS, sur ordre d’Hitler.

    wagon de l'armistice

    La clairière historique de 100m de diamètre se situe sur le territoire de Compiègne (et non Rethondes) dans laquelle se trouvent notamment les monuments commémoratifs de l’Armistice du 11 novembre 1918, la statue du Maréchal Foch et le musée.

    clairière de l'armisticeLa clairière de l'Armistice

    Mais pour moi ce 11 novembre est encore plus que l'Armistice, c'est le jour du décès de mon papa, en 1967.

    L'ARMISTICE

    Je pense à toi mon cher papa. Tu me manques !

     

    EN SOUVENIR DE MON CHER PAPA

    Cher papa, parti bien trop tôt pour l’au-delà

    J’avais tant besoin de toi à ce moment là !

    Ta vie fut marquée par tant d’ardeur au travail

    D’abord ta profession faisant partie du rail

    Et aussi ta maison dans les moindres détails.

    Mais tu fus pour tes enfants le père idéal

    Celui sur qui l’on pouvait compter sans égal

    Je ne t’ai pas redit suffisamment « je t’aime »

    Trop occupée à résoudre tous mes problèmes.

    Merci papa, pour ce que tu nous as tracé

    Tu me manques tellement, mon cœur est peiné.

    En ce 11 novembre 1967, mon père partait vers le ciel. 


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  • CONFISERIES

    Confiseries : ce n’est pas bon … bon !

    Leurs couleurs vives et leur goût acidulé vous remontent le moral et enchantent vos papilles. Pourtant, mieux vaut les consommer avec modération et pas seulement à cause du sucre qu’ils contiennent et des caries qu’ils peuvent provoquer.

    Gommes acidulées, dragées, pâtes caramélisées font partie du quotidien de nombreux enfants. Faut-il pour autant leur prévoir des plats débordants de confiseries multicolores pour fêter leur anniversaire ? Car les bonbons contiennent souvent des colorants dont certains peuvent provoquer des réactions allergiques ou d’hypersensibilité. Certains d’entre eux sont également soupçonnés d’accroître les symptômes d’hyperactivité chez les enfants.

    CONFISERIES

    Colorants suspects

    Une quinzaine de recherches montrent en effet un lien entre l’augmentation de l’activité des enfants hyperactifs et leur consommation de bonbons contenant des colorants douteux.

    Test Achats a mené l’enquête – Objectif : identifier la présence ou non de quatorze colorants douteur dans des bonbons vendus en vrac. Résultat : la concentration maximale légale en colorants était respectée dans la majorité des échantillons. Mais pour trois d’entre eux, elle était trop élevée et dans un cas, la confiserie contenait même du E123, un colorant interdit dans les bonbons !

    Malgré cette situation plus ou moins correcte, l’organisme de défense des consommateurs souligne un point essentiel : quand un aliment est vendu en vrac, il est difficile de savoir quels ingrédients il contient. De plus, les colorants alimentaires sont également présents dans quantité d’autres aliments que les enfants consomment souvent. Il y a donc réellement un risque de cumul et donc de dépassement de la dose journalière admissible. Le meilleur conseil à donner serait donc : des bonbons oui, mais en petites quantités et les plus naturels possible.

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  • LE RIRE

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    RIEZ, C’EST BON POUR LA SANTE

    Le rire fait partie de la nature humaine. Il désarme, fait fondre la glace et disparaître les convenances ; il crée une complicité et une connivence qui font chaud au cœur et au corps !

    Depuis l’Antiquité, la sagesse populaire a toujours associé le rire au bien-être et à la santé. Certaines études indiquent aujourd’hui que rire est bénéfique à l’équilibre du corps et de l’esprit. Bien sûr, s’esclaffer tous les jours ne permet pas d’abandonner les traitements médicamenteux classiques. Même si certains ont loué les vertus du rire en annonçant avoir réussi, grâce à lui, à se débarrasser d’une pathologie douloureuse. Rire n’est pas la solution miracle à tous les maux.

    Il n’en reste pas moins que le rire est bel et bien un de nos meilleurs allés. Très bon exercice musculaire et respiratoire, il stimule la bonne humeur et la détente, il aide à chasser les émotions négatives, le stress et renforce ainsi nos défenses naturelles tout en réduisant la perception de la douleur. Gratuit, sans effets secondaires indésirables, à la portée de tous : c’est donc un remède à cultiver.

    Gymnastique et oxygénation

    Rire sollicité un très grand nombre de muscles (visage, larynx, cage thoracique, diaphragme, abdomen, jambes …) Il provoque une onde de contractions-décontractions qui libère les tensions (la tête ne tient plus droit, le corps ne tient plus debout, les mains lâchent ce qu’elles tenaient …) En parallèle, le rythme cardiaque s’accélère avant de diminuer de façon durable. Le calibre des vaisseaux sanguins augmente, ce qui fait baisser la pression artérielle et la ventilation pulmonaire s’accroît.

    LE RIRE

    Le rire est aussi un bon moyen de s’oxygéner. Il augmente considérablement les fonctions respiratoires. L’inspiration est courte mais intense, la pause respiratoire beaucoup plus longue et l’expiration plus prolongée et saccadée, ce qui vide plus complètement les poumons. Un peu comme le font les yogis (dans le yoga, la durée de l’expiration et de la pause respiratoire sont bien plus longues que la durée de l’inspiration). En 1995, un médecin indien a d’ailleurs mis au point le « yoga du rire ». Cette technique invite à retrouver le « vrai » rire enfantin. Pas le rire moqueur et cynique mais le rire pur et profond.

    Comment ?

    Par le biais d’un mélange de yoga et d’exercices de stimulation du diaphragme. Artificiel au départ, le rire devient petit à petit plus spontané. D’autant plus facilement que ces exercices sont pratiqués en groupe et que rire est contagieux.

    Au fil des semaines, pratiquer le yoga du rire permettrait ainsi de développer le sens du recul, une vision plus optimiste de la vie et une meilleure confiance en soi.

    Cette propension à faire naître des émotions positives donne au rire la faculté d’agir indirectement sur le bien-être corporel. Selon plusieurs études, il réduirait le niveau des hormones de stress circulant dan le sang et doperait nos cellules immunitaires. Il aiderait aussi à mieux tolérer la douleur. En focalisant l’attention sur autre chose, il permet de l’atténuer. Il déclenche aussi la production d’endorphines (morphines naturelles qui agissent contre la douleur) qui sont des euphorisants naturels. Enfin, il agit également sur le relâchement musculaire. Or, certaines douleurs chroniques sont renforcées par des contractures musculaires.

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