• NOS FORÊTS

    NOS FORETS SE PORTENT BIEN

    Quelle surface les forêts occupent-elles en Belgique et en Europe ?

    La Belgique compte 7000 km2 de forêts, soit 23 % du territoire. Mais il y a des variations selon les endroits : la forêt recouvre 30 % de la Région wallonne, ou encore 50 % de la province du Luxembourg. Au niveau de l’Europe (y compris la Russie), les forêts représentent 44 % de la surface totale, soit 10 millions pour la seule Russie. Cela permet de relativiser l’importance de la forêt en Belgique, qui est un tout petit confetti.

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    La surface des terres boisées européennes est-elle en augmentation ou en diminution ?

    Elle est en légère augmentation. Cela signifie que les surfaces forestières en Europe sont stables. Il n’y a pas de réelles menaces sur nos forêts, du moins à court terme. Les changements climatiques sont souvent avancés comme menace potentielle. Il y a une fréquence plus importante de tempêtes. Celles-ci ne sont pas nécessairement des menaces au plan écologique parce que la forêt peut toujours se régénérer.

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    Les tempêtes impliquent plutôt des conséquences économiques avec une perte de production de bois. Les menaces à plus long terme sont liées à l’augmentation des températures. Cela pourrait impliquer des changements à moyen et long terme : des espèces forestières pourraient régresser dans certaines parties d’Europe.

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    D’autres menaces pèsent-elles sur les forêts européennes ?

    Pas vraiment. Les Etats contrôlent bien leurs forêts. Il y a un peu moins de contrôle en Russie, bien que les Russes aient fait beaucoup de progrès ces dernières années. La principale menace dans les pays émergents (les pays de l’Est) est l’exploitation illégale et non contrôlée. Mais la forêt ne risque pas de disparaître pour autant. Par contre, sa valeur économique à un endroit donné peut être diminuée.

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    Et la pollution liée à l’activité humaine n’a-t-elle pas d’impact ?

    Les pluies acides et les émissions de différentes substances dont on a beaucoup parlé dans les années 1970-1980 ont régressé. Beaucoup de progrès ont été faits et cette problématique n’est plus d’actualité, même s’il faut rester vigilant. Toute une série de dispositifs sont d’ailleurs mis en place au niveau européen pour surveiller la qualité sanitaire des forêts et la qualité de l’air. Nous ne pouvons plus parler de menace importante même si, dans les pays émergents, il y a parfois des sites industriels avec des productions importantes de produits nocifs.

    NOS FORETS

    Finalement, les forêts européennes se portent bien …

    Globalement, elles sont en bonne santé et rendent toute une série de services : production de bois, production d’énergie renouvelable, elles hébergent une biodiversité, elles protègent le sol, elles permettent aux gens d’aller se promener dans un cadre agréable …

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  • LA FRITE

    Qu’est-ce qui fait battre le cœur des Belges à l’unisson ? Les frites, bien sûr ! Mais pourquoi nos frites sont-elles si savoureuses ? Pourquoi les aimons-nous tant ? Et pourquoi les frites qu’on trouve ailleurs sont nettement moins bonnes ?

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    Le président de Navefri, l’association des gérants de friteries nous répond : 

    « Suivez une formation, dressez un business plan, utilisez les bons appareils, venez apprendre le métier en Belgique et armez-vous d’une bonne dose de patience ! »

    Ces messages prouvent que nos frites et nos fritkots sont un véritable patrimoine qu’il faut défendre et promouvoir.

    LA FRITE

    Pourquoi la frite belge est unique ?

    « La Belgique est le seul pays qui se soit doté d’une loi concernant les friteries. Un exploitant qui n’a pas de diplôme de cuisinier ou de traiteur ne peut en principe servir que des frites, des snacks frits et trois plats bien précis (potée ou carbonnades et boulettes sauce tomate). Ce qui explique que nos gérants de friterie se soient tous spécialisés. Cette limitation nous rend uniques. L’Europe aimerait que la Belgique libéralise le secteur et permette aux friteries de servir toutes sortes de plats. Nos fritkots deviendraient alors de banals snacks, comme on en trouve à l’étranger. Notre savoir-faire se perdrait, c’est pourquoi nous nous insurgeons contre cette libéralisation ».

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    La frite comme doudou

    Le parfum typique, la chaleur, le croustillant, la graisse … tous ces éléments stimulent les endorphines, hormones du plaisir. Un passage à vide ou simplement envie de se faire plaisir ? Rien de tel qu’un bon cornet de frites. D’ailleurs, que fait le Belge lorsqu’il rentre de vacances, épuisé après un long voyage ? Il met le cap sur sa friterie préférée ! « Pour toutes ces raisons, la dégustation de frites doit rester un moment privilégié. Commander chaque jour de mauvaises frites dans une cantine, c’est tuer le plaisir de la frite. Il est conseillé de n’en manger qu’une fois par semaine. »

    LA FRITE

    Le secret des véritables frites belges

    Elles sont préparées exclusivement avec des bintjes fraîches (et non surgelées)

    Elles sont coupées en forme de bâtonnets (section carrée et non arrondie)

    Elles sont cuites dans une bonne graisse de bœuf, une bonne graisse végétale ou un mélange des deux

    Elles sont cuites deux fois, avec suffisamment de temps entre les deux cuissons (idéalement 1 heure). Les bâtonnets qui ont refroidi doivent subir un choc thermique quand on les replonge, c’est ce qui rend les frites croustillantes

    Elles sont croustillantes à l’extérieur mais pas trop cuites, et moelleuses à l’intérieur mais pas molles

    Elles sont servies très chaudes, de préférence en cornet.

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  • LE MIMOSA

    Souvent livré en boutons voire même en fleurs dès le mois de décembre, le mimosa illumine de ses pompons jaunes d’or les débuts d’année un peu tristes au jardin. Si son feuillage persistant et sa longue floraison parfumée vous attirent, attention ! Semi-rustique, on ne le cultive en pleine terre que dans le Midi et sur le littoral atlantique. Mais pourquoi ne pas le garder en pot sur le balcon ou la terrasse ?

    Le Mimosa (Acacia dealbata) appartient à la famille des légumineuses. Cet arbre décoratif classé chez nous parmi les méditerranéennes est originaire d’Australie.

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    On compte plus de 1200 espèces de mimosas dans le monde. Le mimosa a été introduit sur la Côte d’Azur vers 1850.
    La croissance des mimosas est rapide (30 à 60cm/an). Leurs feuilles persistantes vert clair parfois bleutées finement découpées et leur abondante floraison hivernale en boule d’or parfumées expliquent le grand succès des mimosas au jardin.

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    C’est surtout en parfumerie que le mimosa est réputé. Il forme rarement le corps d’un parfum, mais lui apporte un côté fleuri et poudré très recherché. L’extraction des extrémités des branches en fleurs donne l’absolue de mimosa qui a toutes les apparences du miel. Afin de permettre à Grasse de traiter d’importantes quantités de fleurs, le mimosa a été planté tout autour de la ville, formant d’imposantes forêts, mais aussi dans de nombreuses communes du Var et des Alpes-Maritimes. On peut citer à ce sujet le changement de nom d’une ville appelée autrefois “Bormes”, qui devint en 1968 “Bormes-les-Mimosas”, car la présence de cet arbre à la floraison d’un jaune si caractéristique fait partie intégrante du paysage.

    Découvrir le mimosa, c’est découvrir une autre nature, c’est se plonger dans le bain d’une vie délicieusement rétro et complètement actuel, apaisant. Car le mimosa, en ployant ses branches souples, chuchote « cachons-nous pour nous aimer ». N’est-ce pas le plus beau des langages des fleurs ?  

    LE MIMOSA

     


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  • LES ORTIES

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    CE SOIR, ON MANGE DES ORTIES !

    Durant l’enfance, elles nous marquent de souvenirs brûlants. Plus tard, on leur voue un combat inégal pour les expulser de nos jardins. Mal-aimées, les orties offrent pourtant des saveurs originales … et peu chères !

    Nul besoin d’être expert en botanique pour la repérer, que ce soit en l’observant … ou en s’y frottant ! L’ortie est une plante bien de chez nous, appartenant à la famille des urticacées.

    D’un vert sombre, elle est couverte de poils urticants et se développe surtout dans les sols frais, humides et riches en éléments nutritifs. Résistant à bon nombre de pesticides, elle atteint parfois plus d’1,5 m de hauteur.

    LES ORTIES

    Du piquant sous la couette

    Au Moyen Age, les grimoires font la part belle à l’ortie. Elle était réputée pour soigner bon nombre de maux quotidiens tels que la toux, les saignements, les brûlures … Les guérisseurs de l’époque conseillaient de s’en flageller les jambes afin de traiter les douleurs articulaires. On ignore si leur prescription était respectée.

    Cette plante piquante avait également la réputation de rendre de la vigueur aux amants en perte d’énergie.

    LES ORTIES

    Aujourd’hui, elle a disparu des officines alors qu’elle amène toujours des nutriments intéressants. Elle est riche en vitamines A, B (B2 et B5), en fer, en silice, en zinc, en acide folique … Son taux de calcium est équivalent à celui retrouvé dans les fromages. Avec le risque d’allergies ou d’excès de calories en moins … Elle fournit même sept fois plus de vitamine C que l’orange. Avec de tels nutriments, elle multiplie les vertus : elle est dépurative, favorise les fonctions digestives, traite l’acné, lutte contre les ongles cassants et les chutes de cheveux… Elle représente un bon défatiguant, idéal à la fin de l’hiver.

    Une saveur de noisette

    Ce n’est pas pour ses vertus thérapeutiques que l’ortie connaît un nouvel attrait. Mais plutôt parce qu’elle fait une entrée fracassante dans nos casseroles. En effet, elle se cuisine simplement, à la manière des épinards. Et, contrairement à d’autres plantes, on ne risque pas de la confondre, lors de la cueillette, avec une autre espèce impropre à la consommation. S’il faut la prélever avec des gants, ses éléments urticants et notamment l’acide formique contenu dans les poils, disparaissent lorsqu’ils sont très finement hachés ou cuits durant à peine cinq minutes.

    LES ORTIES

    Cuisine chic

    Pas besoin de garnir votre portefeuille avant de la chasser : prélevez directement l’ortie dans votre jardin ou dans une prairie, en évitant malgré tout les abords des routes et les zones pulvérisées de pesticides. La période idéale ? Le printemps et l’été car ce sont les pousses jeunes qui sont les plus goûteuses et les plus tendres. Otez, avec des gants, les feuilles les plus jeunes, soit les sommités. Eliminez les tiges et toutes les parties dures. Rincez les orties à l’eau légèrement vinaigrée. Attention, le volume diminue fortement après le rinçage ; mieux vaut donc en prévoir une belle quantité au moment de la récolte. Aux fourneaux, la plante se transforme en jus, en tisane, en soupe, en soufflé, en tapenade, etc. Elle se marie parfaitement, dans les quiches par exemple, à d’autres légumes tels que les courgettes, les carottes, les courges, etc. Elle apporte un goût original aux purées, se transforme en gratin où elle se combine bien avec le fromage. Et surtout, elle reste un ingrédient vite cuit, plein de saveur, peu onéreux et disponible à portée de main… Ou plutôt de gant !

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  • L’ALCOOL AU FEMININ

    L’ALCOOL  AU  FEMININ : une maladie qui se soigne

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    Quand une femme sombre dans l’alcoolisme, c’est souvent en cachette. Pour sortir de cette dépendance, elle doit pourtant oser briser le tabou et en parler. Comment ?

    Longtemps, l’alcoolisme a plutôt été associé aux hommes. Avec raison. Les troubles liés à une consommation excessive d’alcool restent d’ailleurs trois fois plus fréquents chez eux.

    Mais les spécialistes constatent qu’ils ont augmenté chez les femmes au cours des vingt dernières années. De fait, leur vie souffre de stress intense, dû à l’obligation d’assurer sur les fronts professionnel, familial, social et privé. Plus de divorces, de familles monoparentales, une plus grande solitude cumulée à la charge de responsabilités familiales, une plus grande précarité. Certaines ne résistent pas et trouvent le moyen de tenir en consommant des médicaments ou de l’alcool.

    Sur tous les fronts

    L’alcoolisme des femmes est indicateur de la santé psychologique des femmes modernes et donc de notre société actuelle. S’il augmente, c’est que la gent féminine se porte mal et que la société va mal. En améliorant l’égalité au travail, en incitant au partage plus large des tâches ménagères, en luttant mieux contre la violence conjugale, en offrant plus de places disponibles dans les crèches, en allant vers une organisation du travail plus proche de celles des pays nordiques (avoir un enfant n’est pas synonyme de stagnation professionnelle) bref, en diminuant le niveau de stress et de difficultés que connaissent certaines femmes, le recours à cette « béquille » qu’est l’alcoolisme pourrait diminuer.

    Briser le tabou

    L’alcoolisme au féminin est encore entouré de bon nombre d’idées fausses qui rendent difficiles son dépistage et le traitement des patientes qui en souffrent.

    Hommes et femmes ne sont pas égaux face à ce problème. La société porte un regard beaucoup plus dévalorisant sur la femme qui s’adonne à la boisson. Pour beaucoup, elle s’avilit dans l’alcool, y perd sa féminité, devient une moins que rien … Alors le jugement porté sur l’homme « qui tient bien l’alcool » est souvent plus tolérant. On lui pardonne ses excès plus facilement en le qualifiant de « bon vivant ».

    Une femme qui a un problème d’alcool doit endurer le poids d’un jugement social sévère. Elle a donc tendance à se cacher, à boire seule chez elle. Elle en ressent de la honte et culpabilise. Et cela peut être très lourd de conséquences. Certaines femmes se replient sur elles-mêmes et n’osent en parler à personne, même à leur médecin. D’autres mettent du temps avant de se rendre compte que leur rapport à l’alcool est problématique. Quand elles en prennent conscience, elles n’ont pas forcément le courage d’en parler tant elles sont honteuses. Or, il s’agit d’une véritable maladie dont il faut s’affranchir pour espérer pouvoir en guérir le plus vite possible.

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