• LE TOURNESOL

     

    TOUT SIMPLEMENT ROYAL !

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    Avec son imposante silhouette, l’Helianthus annuus est mieux connu sous le nom de tournesol.

    Cette solide fleur de la famille des astéracées vient d’Amérique. Sa particularité se retrouve dans l’éthymologie de son nom « Helianthos », qui signifie « fleur du soleil » en grec. Elle possède donc l’étonnante facilité de s’orienter vers l’astre de feu.

    Ce phénomène, appelé héliotropisme, disparaît cependant quand la fleur devient trop lourde. C’est qu’elle peut atteindre 50 cm de diamètre !

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    Toutes tailles

    Dans les champs, les tournesols sont cultivés pour leur huile, mais dans votre jardin ils sont les rois ! Leur carrure de colosse en fait de vrais séducteurs. Le « Giganteus » ou le « Russian Giant » atteignent sans problème les quatre mètres et semblent dominer, par leur belle corolle illuminée, tous les hôtes du jardin.

    Mais contrairement aux idées reçues, les tournesols ne sont pas tous montés sur des échasses. Certaines espèces mesurent 80 cm, tandis que d’autres n’en font que 40. Il existe aussi des variétés naines qui sont souvent proposées en potées fleuries.

    LE TOURNESOL

    Facile à cultiver

    Offrez-lui une exposition ensoleillée ainsi qu’une terre riche en compost et en potasse. Semez les graines directement en pleine terre au début du mois de mai lorsque le sol s’est réchauffé. Le tournesol a besoin de chaleur. Arrosez fréquemment. Quand les plantules auront quelques centimètres, éclaircissez-les. Si vous voulez obtenir des fleurs plus nombreuses (mais plus petites), pincez l’extrémité du plant dès que la première fleur se formera. Pensez à installer un tuteur contre lequel le tournesol va s’appuyer. Petit conseil : achetez-en un suffisamment grand et solide, au risque de voir votre tournesol faire lui-même office de tuteur après quelques semaines !

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  • LA FRAISE DE WEPION

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    Je vous présente la reine des fraises belges : la fraise de Wépion. Produite dans les règles de l’art dans la région de Namur, elle vous régalera de ses saveurs et parfums.

    Connaissez-vous la ville de Wépion, banlieue tranquille de Namur où, le long des bords de Meuse s’égrènent les échoppes des vendeurs de fraises ?

    L’image d’Epinal a, certes, un peu jauni, la Meuse également et les maisons de pierre ont laissé la place à des constructions plus modernes faisant de l’endroit la cité-dortoir de la grosse ville plutôt qu’un pittoresque village wallon. Mais si le paysage d’antan s’est peu à peu transformé, la tradition agricole est cependant restée. Ici, à Wépion, tout tourne autour de la fraise.

    La Véritable Fraise de Wépion est un produit naturel et authentique.

    LA FRAISE DE WEPION

    La culture

    La véritable Fraise de Wépion est cultivée dans la plus stricte tradition sur les hauteurs de Namur. Elles sont cultivées sur un lit de paille en pleine terre et éventuellement protégées par des tunnels. La sélection est rigoureuse et c’est ce qui explique la qualité du produit.

    Chaque année les plants de fraisiers sont rigoureusement sélectionnés et plantés à la main pour vous assurer une récolte des plus savoureuses.

    Les fraisiers sont irrigués par un système de goutte à goutte pour apporter judicieusement la quantité d’eau nécessaire à leur croissance et au développement des fraises en évitant les maladies et les moisissures.

    Un lit de paille protège délicatement les fruits jusqu’à leur cueillette.

    Le Musée de la fraise

    Le Musée de la fraise, géré par l’asbl « Musée de la Fraise et Promotion du Pays de Wépion », joue un rôle de gardien de la mémoire wépionnaise et de vitrine du pays de la fraise.

    Une sélection dans les collections exposées et un récent rafraîchissement général des lieux ramènent le musée, qui existe depuis plus de 35 ans, parmi les incontournables de la découverte du patrimoine local.

    Dès l’entrée dans cette petite bâtisse, annexe de l’ancienne maison communale de Wépion, on se trouve face aux traces de la naissance de ce bourg déjà occupé au temps des gallo-romains. Sur les murs, des plans, tableaux et photos représentent le site wépionnais à différentes époques. Une vitrine présente quelques vestiges des fouilles effectuées entre 1954 et 1958 sur le site d’un ancien cimetière gallo-romain, à l’emplacement de l’actuel cimetière de Wépion.

    La fraise de Wépion dégage un parfum musqué et une saveur particulièrement fine que nous retrouvons chaque année avec autant de plaisir.
    Elle est cultivée sur un sol calcaire et légèrement ferrugineux propre à sa région, un micro-climat génère des brouillards matinaux qui enveloppent la vallée comme une couverture et donnent aux fraises de Wépion cette couleur purpurine.

    En plus d’être délicieuse, la fraise possède des vertus bienfaisantes. Elle est diurétique, combat la goutte, l’artériosclérose et les affections du foie. Elle s’emploie contre l’angine et les ulcères, elle possède une teneur en fer bien supérieure aux épinards. Et enfin, on utilise aussi la fraise comme masque de beauté.

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  • 1er avril 

    1er avril 2014

    A l’origine de la tradition du Poisson d’avril, il y a la volonté d’un roi. C’est en tout cas l’hypothèse la plus répandue : le poisson d’avril serait né lorsque, le 9 août 1564, Charles IX publie l’Edit de Roussillon, par lequel il décide que l’année ne débute plus le 1er avril mais le 1er janvier. Est-ce pour semer le doute dans l’esprit de leurs congénères ou une forme de résistance pacifique ? Quoi qu’il en soit, des petits malins ont persisté à distribuer des cadeaux à leurs proches le 1er avril. Au fil des ans, l’étrenne est devenue canular.

    LE 1er AVRIL

    Pourquoi s’échange-t-on des poissons le 1er avril ?

     

    A l’origine du poisson, il y avait la tradition catholique du carême : en effet, durant cette période où le jeûne est de rigueur pendant 40 jours, il est de coutume de s’échanger des cadeaux alimentaires. La consommation de viande étant proscrite, il était tout naturel d’offrir du poisson. Au fil des ans, la blague la plus courante en ce 1er avril devint de faire don à ses proches de faux poissons. 

     

    Une tradition française devenue internationale (ou presque)

    Il n’y a pas qu’en France que le 1er avril est la journée officielle du canular (ce qui, d’ailleurs, peut nous permettre de douter de l’origine de cette tradition). Si chez nous, on peut se faire prendre toute la journée, en Angleterre en revanche, l' »April fool’s day » ne se fête que le matin. Si on se fait piéger, on est alors une « nouille » (aucun lien avec le poisson, donc). Au Mexique, la journée du canular est fixée au 31 mars, tandis qu’en Ecosse, on peut se faire prendre le 1er mais aussi le 2 avril. La coutume (avec ou sans poisson) existe également au Danemark, aux Pays-Bas, en Belgique, au Canada, en Italie, en Pologne, au Portugal, aux Etats-Unis, en Suisse, en Suède, en Finlande et même au Japon.

    1er avril 2014


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  • DU CONGELE A LA CARTE

    LES PLATS SURGELES

    Des plats surgelés ou achetés sous vide sont proposés dans certains restos. Un secret de polichinelle ?

    La nourriture préfabriquée a d’abord trouvé sa place dans la restauration collective, les restos des grandes entreprises et les cantines. Elle a ensuite débarqué dans certains de nos restaurants, petits ou grands. « Blanquette de veau, tarte Tatin ou bœuf bourguignon, des restaurateurs mettent en avant une cuisine traditionnelle à base de produits frais ». Mais dans les arrière-cuisines, des chefs utilisent de plus en plus de plats surgelés ou sous vide. Du coup, un plat industriel congelé acheté trois euros est parfois revendu 18 euros en salle.

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    Il s’agit d’une enquête qui a été menée en France, pays de la gastronomie. Un journaliste a fait les poubelles des restaurants. Et il a retrouvé de nombreux emballages de plats surgelés. Les restaurateurs ont d’abord nié. Mais confrontés aux preuves, ils ont avoué employer régulièrement ce type de produit. Ce n’est pas du poison, bien entendu. Mais le consommateur est trompé. Personne n’oserait indiquer sur sa carte qu’il emploie des produits congelés. Au contraire, des valeurs comme la fraîcheur et l’authenticité des produits sont mis en avant.

    Quasiment tous les types de restaurants sont concernés, du snack au gastronomique.

    LES PLATS SURGELES

    Une pratique généralisée

    Mais comment expliquer cette dérive culinaire ? Plusieurs facteurs l’expliquent. On pense à l’appât du gain, bien entendu. Mais c’est plus complexe que cela. Cela permet de réduire les manipulations. Il n’est pas toujours simple d’engager du personnel dans l’Horeca. Le restaurateur évite aussi les invendus, le gaspillage et les tâches fastidieuses comme l’épluchage des légumes. Cette pratique semble se généraliser, bien que nous n’ayons pas encore enquêté sur le marché belge. Il suffit cependant de se promener dans les allées de magasins spécialisés pour se rendre compte que ce n’est pas l’offre qui fait défaut.

    Justement, qu’en est-il réellement en Belgique ? Un traiteur liégeois nous dit avoir travaillé auparavant dans plusieurs cuisines de restaurants, dont certains très réputés et n’a jamais vu que l’on servait des plats déjà préparés à la clientèle, sauf peut-être pour certains desserts.  » les restaurateurs pour lesquels j’ai travaillé, dit-il, n’employaient des produits surgelés que pour certains légumes hors saison. » Tout dépend finalement de l’honnêteté et du savoir-faire du restaurateur, comme dans toutes les professions.

    LES PLATS SURGELES

    Certains cuisiniers emploient néanmoins des produits déjà préparés comme des sauces ou garnitures. Et ce, pour gagner du temps ou tout simplement parce qu’ils ne sont pas très forts dans ces préparations. Cette pratique existe depuis longtemps. Et les clients sentent-ils la différence ?

    Eux qui consomment des petits plats mitonnés en provenance des usines de géants de l’agroalimentaire comme Bonduelle, Picard ou Davigel ? Pas vraiment, il faut avoir le palais drôlement fin pour déceler les failles. Il faut être vachement fort. Faudrait-il alors proposer l’honnêteté ? C’est déjà le cas en Italie où les préparations surgelées doivent clairement être mentionnées sur la carte.

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  • L’EAU DU ROBINET

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    L’EAU DU ROBINET, çà coule de source ?

    D’où vient l’eau de distribution ? Des nappes phréatiques ou du bassin de la Meuse !

    Quand on boit de l’eau du robinet, on imagine mal la somme de compétences qui se cache derrière. Savez-vous qu’une partie de l’eau consommée en Belgique provient de fleuves extrêmement pollués, comme la Meuse par exemple ?

    Environ 80 % de l’eau du robinet consommée en Wallonie sont issus de captages d’eau souterraine. Le reste est prélevé dans les cours d’eau, les barrages. Les eaux de surface prélevées dans les rivières sont filtrées sur sable ou au charbon actif pour éliminer le fer, le manganèse et l’ammonium.

    La désinfection de l’eau est obtenue grâce à l’ajout de chlore, d’ozone ou par le rayonnement d’ultraviolets.

    L’objectif est de respecter 48 paramètres de qualité fixés par l’Union européenne.

    L'EAU DU ROBINET

    Notons que le chlore, malgré son mauvais goût résiduel, est relativement inoffensif pour la santé. Un litre d’eau de distribution en contient au maximum un quart de milligramme. Il convient de rappeler que l’eau du robinet est l’une des denrées les plus contrôlées. Quelque 36.000 échantillons sont prélevés par an en Wallonie.

    La démarche est nécessaire, car les eaux souterraines sont davantage polluées aux nitrates que jadis. En cause ?

    Les eaux usées non épurées et les engrais utilisés par l’agriculture. Ces matières percolent jusqu’aux nappes et les contaminent.

    Le syndrome des bébés bleus

    Une norme fixe à 50 mg/l la concentration maximale en nitrates des eaux potables distribuées par le réseau. Les eaux brutes sont, de plus en plus, contaminées par les nitrates. Elles sont donc traitées ou diluées par des eaux de meilleure qualité pour respecter les normes européennes. Mais il subsiste certains problèmes ponctuels et localisés.

    Quel en est le danger ? La transformation des nitrates en nitrites dans l’appareil digestif de l’homme produit des nitrosamines cancérigènes. Chez les nourrissons, cette transformation agit sur le sang et empêche l’oxygénation normale de l’organisme. On parle alors de syndrome des « bébés bleus ». Il cause des dommages au cerveau, voire la mort.

    Faut-il pour autant ne consommer que de l’eau en bouteille ? Tout dépend du contenant. Une étude de l’Université Goethe de Francfort a révélé que les bouteilles en plastique polyéthylène téréphtalate libèrent des perturbateurs endocriniens dans l’eau. Ils influencent les fonctions sexuelles et reproductrices de l’homme. Sans compter l’impact écologique de ces bouteilles. L’eau de marque est « 1.000 fois plus chère que celle qui coule du robinet ».

    Un litre d’eau en bouteille plastique entraînerait la consommation d’un demi-litre de pétrole.

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