L'EAU, SOURCE DE VIE

Elément naturel nécessaire à la vie

Eau douce de pluie rafraîchissante, on t’envie

Trésor de nos Ardennes, fleuves, lacs, rivières

Salée des mers et des océans qu’on vénère

Champ de glace éternelle, ruisseau ou bien source

Chutes d’eau des montagnes partageant la course.

Les fontaines jadis étaient un point de vie

Font toujours rêver, empreintes de nostalgie.

En amont ou aval, la source ou l’embouchure

La fraîcheur idéale elle nous la procure

Mais larmes de vie d’où provient notre tristesse

Eau de Lavande, en nous procurant l’ivresse

Villes d’eaux pour le corps emplies de richesses

Eau pure et claire apaisant la soif de tendresse

Consolant nos cœurs d’une profonde détresse

Et appelant l’amour enrobé de caresses

En espérant toujours garder notre jeunesse.

« L’eau, si on sait l’entendre, si on en apprend la langue,

ouvrira toute la connaissance des êtres et des choses. »

Soleil brûlant d’été en réchauffant la terre

Etoile la plus proche donnant la lumière

Lever ou coucher qui toujours nous émerveille

Les rayons en nos cœurs d’un amour sans pareil.

 

Pluie, nuage, neige et grêle ou bien le grésil

Tu arroses nos récoltes et nos jardins

Tu détruis, tu dévastes les endroits plus fragiles

Pluie de larmes nous brisant lors d’un chagrin !

Vent du Nord ou de l’Est, rafales vers la mer

Vent du Sud, de l’Espagne, ou « Balaguère »

Brise douce et légère, la nature en fête

Mais qui sème le vent récolte la tempête !

Belle Nature, de Soleil, de Pluie, de Vent

Accorde-nous la diversité pleinement

Afin que nous conduisions notre vie gaiement

Par le climat tempéré d’un pays charmant.

Roi de l’automne, tu fleuris quand tout s’éteint

Et tu redonnes, lumière dans les jardins

En palettes de couleurs impressionnantes

Tu souris toujours et tu nous agrémentes !

Pas de parfum, de volupté pour nous griser

Pour nos défunts, tu couvres les cimetières

Rappelant avec une émotion sincère

Nos chers disparus, ceux que nous avons aimés !

La nature se meurt, les arbres sont ocres

Les feuilles tombent, mais le vent les emporte

Au seuil de l’hiver, dans le brouillard du matin

On te considère, comme la fleur du chagrin.

Chrysanthèmes en pompons, sous d’autres formes

Venant aussi du Japon, tu nous transformes

N’es-tu pas, pour ta beauté, ta simplicité

La fleur que nous aimons tous pour nous rassembler !

Je pense à vous, mes proches chèrement aimés

A votre vie, à ce que vous m’avez donné

A l’amour, la tendresse, que j’ai reçus de vous

A votre présence me réconfortant surtout.

Je vous ai tant aimés, mes tout chers disparus

Même si j’ai manqué, durant votre vécu

De vous redire : « je t’aime » moins souvent que prévu

Mais vous le saviez bien, j’en suis très convaincue.

En ce jour de Toussaint où souvenirs reviennent

Mon cœur rêve soudain de vous revoir un jour

Dans l’au-delà lointain que l’amour redevienne

Le sentiment certain de nos âmes pour toujours.