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TAXER LES GRAISSES, une solution contre l’obésité ?
Alors que le Danemark impose une taxe sur les aliments caloriques, d’autres pays s’interrogent quant à l’efficacité de cette politique.
Les dirigeants danois ont décidé de taxer tous les produits à base de graisses saturées : crèmes, fromages, viandes, plats préparés, biscuits, pizzas, chips … Contre toute attente, l’annonce de cette mesure n’a pas provoqué de tollé général. La population s’est juste ruée dans les magasins pour faire des réserves avant l’augmentation programmée !
Des chiffres inquiétants
La Confédération danoise des industries, de son côté, a réagi placidement en émettant des doutes quant à l’impact concret de cette stratégie sur la santé de ses concitoyens. Selon la Fondation contre le cancer, 30 à 80 % des européens adultes souffrent de surpoids ou d’obésité. Et les jeunes ne sont pas épargnés : en Italie, un tiers des enfants de 7 à 11 ans dépassent les normes de corpulence. Chez nous, en dix ans, le nombre d’obèses a augmenté de 27 %. Selon l’Association belge des patients obèses, 14 % de la population souffrent d’obésité et 47 % présentent une surcharge pondérale.
La « fat tax » à toutes les sauces
Face à ces statistiques, la taxe danoise, appelée aussi « fat tax », amène à réfléchir. Si certains pays européens hésitent à l’adopter, tous s’accordent pour agir d’une façon ou d’une autre. La Hongrie a créé la « taxe hamburger » visant les produits à haute teneur en sel, sucre ou caféine. L’Allemagne a prié ses industries de diminuer les portions individuelles de snacks caloriques destinés aux juniors. En Angleterre, le Premier Ministre aurait même envisagé de taxer directement les personnes en surpoids, les soucis et dépenses liés à la malbouffe étant devenus, là-bas, plus graves que le tabagisme et l’alcoolisme. En Belgique, on préférerait baisser le coût des produits sains.
Penser aux démunis
En France, si la taxe sur les sodas est entrée en vigueur, celle sur les graisses est sujette à débat. Nutritionnistes et économistes s’en mêlent. Cette taxe est donc régressive, car ses bénéfices en santé profiteront peu aux plus démunis qui risquent de ne pas changer leur consommation et de subir de plein fouet une baisse du pouvoir d’achat. Mieux vaudrait réduire le prix des fruits, des légumes, du poisson, plutôt que de taxer les produits sucrés et salés !
Ne serait-ce pas la plus sage et la plus saine des solutions ?
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HOMMAGE AUX AIDE-SOIGNANTES
Elle boutonne sa blouse comme chaque matin machinalement
Le soleil se lève à peine, elle s’étire un court moment
Après s’être lavé les mains soigneusement
La journée peut alors commencer, maintenant.
Elle frappe à la première porte et dit « bonjour »
Une voix timide lui répondra peut être en retour
Avec un sourire plein de tendresse et de bonté
Elle fera son devoir avec compassion et humilité.
Nettoyer, sécher, masser les peaux fragilisées
Par la maladie, le poids des années
Habiller, soulager et même rassurer
Les personnes qui ont besoin d’être aidées.
Elle frappe à la deuxième porte et recommence
Un visage s’illumine rien que par sa présence
Un baiser sur le front apaisera les craintes passagères
Les douleurs à calmer, seront pour l’infirmière.
Frictionner, parfumer, coiffer les visages abîmés
Que le temps, au fil des ans, a fini par rider
Parler, redonner confiance et dignité
Aux personnes que la vie a blessées.
Derrière chaque porte, il y a une personne à part entière
Un être humain unique, avec ses joies et ses colères
Qu’il osera exprimer si la complicité s’invite naturellement
Avec l’habitude de la voir arriver régulièrement.
Frotter, pommader, déshabiller les corps malmenés
Par les accidents, les pathologies, l’usure du passé
Sourire, écouter, essayer de comprendre simplement
Les personnes malades qui recherchent un encouragement.
Elle déboutonne sa blouse, comme chaque soir, machinalement
Le soleil se couche à peine, elle baille un moment
Apres un rapide « bonsoir » aux collègues fatiguées
Elle va pouvoir, elle aussi rentrer se reposer.
Aider aux devoirs, coucher les enfants et les embrasser
Finir la vaisselle, discuter avec son mari, le chouchouter
Faire un dernier tour de l’appartement et tout vérifier
Elle finira aussi par aller se coucher.
Elle est AIDE-SOIGANTE, métier mal reconnu, et pourtant
Combien ses gestes quotidiens sont importants,
Car tous les trésors du monde n’ont pas la valeur
Des sourires qu’elle offre avec son cœur.
Ce poème n'est pas de ma composition
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JOLIMENT BIEN DIT
L'emploi du pronom indéfini...
Il était une fois quatre individus qu'on appelait
Tout le monde - Quelqu'un - Chacun - et Personne..
Il y avait un important travail à faire,
Et on a demandé à Tout le monde de le faire.
Tout le monde était persuadé que Quelqu'un le ferait.
Chacun pouvait l'avoir fait, mais en réalité Personne ne le fit.
Quelqu'un se fâcha car c'était le travail de Tout le monde !
Tout le monde pensa que Chacun pouvait le faire
Et Personne ne doutait que Quelqu'un le ferait
En fin de compte, Tout le monde fit des reproches à Chacun
Parce que Personne n'avait fait ce que Quelqu'un aurait pu faire.
MORALITE
Sans vouloir le reprocher à Tout le monde,
Il serait bon que Chacun
Fasse ce qu'il doit sans nourrir l'espoir
Que Quelqu'un le fera à sa place
Car l'expérience montre que
Là où on attend Quelqu'un,
Généralement on ne trouve Personne !
CONCLUSION
Je vais le transférer à Tout le monde afin que Chacun
puisse l'envoyer à Quelqu'un sans oublier Personne.
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MONSCHAU - MARCHE DE NOEL EN 2012 - Allemagne
Montjoie (allemand : Monschau) est une ville d'Allemagne occidentale, située au sud d'Aix-la-chapelle (Arrondissement d'Aix-la-chapelle), et en bordure du plateau des Hautes Fagnes. Son altitude se situe entre 350 et 650 mètres.
La ville est située dans la région de l'Eifel, dans l'étroite vallée de la Roer. Contrairement à de nombreuses autres villes allemandes, son centre historique du XVIIIe siècle ne fut pas détruit pendant la Seconde Guerre Mondiale.
De nombreux stands proposant les attractions typiques des marchés de Noël offrent du plaisir à vos sens et à votre âme. Ce qui différencie le marché de Noël de Monschau des autres marchés de Noël est le fait que les stands ne sont pas les seuls qui incitent les gens à prendre leur temps et à faire des achats. Les magasins locaux, les restaurants, les galeries et les antiquaires vous invitent également à apprécier l´ambiance de Noël. Il existe même une maison de Noël à Monschau: de mars à décembre, ce magasin typique offre sur trois étages la possibilité d´acheter des articles de décoration de Noël.
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PASSION & DELIRES DES FETES D'ESPAGNE
Lors du Vendredi saint, à Riogordo, dans la province de Malaga, les villageois mettent en scène dans les rues la passion du Christ. Tout à tour rigoureusement codifiées ou spontanées, païennes ou puisant aux racines mêmes de la chrétienté, les innombrables fêtes espagnoles constituent un phénomène sans équivalent ailleurs en Europe, en même temps qu’une voie privilégiée pour explorer un inconscient collectif.
Des rites de purification aux relents de soufre
A Castillo de Murcia, dans la province de Burgos, le saut d’un homme symbolisant le démon, au-dessus des nouveaux nés est censé éloigner d’eux le mauvais sort. A Valence, pour la fête de Las Fallas, on célèbre la fin de l’hiver avec un autodagé de chevaux de carton. Mais partout en Espagne, bien vivant demeure le « taureau de feu », symbole sauvage des craintes ancestrales.
Du morbide au baroque en passant par la farce
A Gende (Galice) le dimanche de la Trinité voit se dérouler une étrange procession à laquelle les fidèles ayant échappé à la mort dans l’année participent en se faisant porter dans leur cercueil. A Zarza de Montanchez (Caceres), lors de la fête annuelle, la sortie de l’église devient le théâtre de véritables batailles carnavalesques, tandis qu’à Fuengirola (Malaga) la Vierge des Carmen, patronne des marins, est conduite en procession jusque dans la mer.
Le taureau, dieu noir des fêtes sauvages
Des recoins de Castille au fin fond de l’Andalousie, pas une fête votive ne saurait se priver du fauve le plus symbolique d’Espagne, le taureau. On le lâche dans les rues de Navarre ou de la province de Cadix pour des « encierros » parfois terrifiants ; on essaie à Denia, province d’Alicante, ou à Candas, dans les Asturies, de le faire chuter dans le port ; à Coria del Rio, dans la province de Séville, on le crible de fléchettes, au grand dam des étrangers qui militent pour la défense des animaux.
Dans de nombreux villages castillans, andalous ou aragonais, on enflamme une prothèse fixée sur ses cornes pour un « toro de fuego » qui inspire bien des cauchemars enfantins. Dans plusieurs villages ou villes, on pousse le culte jusqu’à son terme, jusqu’au sacrilège : après avoir couru devant les taureaux dans les rues, ou en plein champ, on les tue, on les découpe en morceaux, on les fait cuire dans d’immenses chaudrons plantés sur la place publique, on rajoute des patates et des poivrons, et la population dévore au grand air ces fauves qui ne meurent jamais …
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