L’ART D’INVENTER UNE CAPITALE
Longtemps somnolente au milieu de son vignoble, Montpellier, la capitale du Languedoc-Roussillon, s’est lancée dans une spectaculaire course au développement. Vieille cité universitaire occupant une position privilégiée sur la route de l’Espagne, elle s’efforce par une politique délibérée de greffer une architecture audacieuse sur son cœur ancien.
Théâtrale et bourgeoise
Dominée par la façade majestueuse de l’Opéra, entourée de terrasses de cafés, la place de la Comédie, où trône la fontaine des Trois Grâces, est appelée l’« œuf ».
Sa situation, entre la ville ancienne, les gares, la mairie et le centre commercial du Triangle, en fait le centre vital et familier de la cité.
Majestueuse mais exubérante
Capitale de Région, Montpellier n’oublie pas qu’elle est aussi provinciale et méditerranéenne. Elle marie les signes de sa grandeur, vestiges moyenâgeux, monuments du XIXe siècle, nouvel Opéra, avec la chaleur et les couleurs de la vie quotidienne.
Foisonnante et inventive
Riche déjà du magnifique musée Fabre, Montpellier joue à fond la carte de la culture.
Elle accueille régulièrement des festivals.
Trois hauts lieux du vieux Montpellier : le jardin botanique, la cathédrale du XIe siècle, que jouxte l’Ecole de médecine, et la place de La Canourgue. La rue de l’Ancien-Courrier est l’une des plus évocatrices de la ville médiévale.
Entre Cévennes et Méditerranée
Célèbre pour les aménagements balnéaires de son littoral méditerranéen, le Languedoc-Roussillon est pourtant constitué à 50% de zones montagneuses (contreforts des Cévennes). La région recouvre 27376 km carrés ; quinze communes sont regroupées dans le district de Montpellier.
Autrefois austère, la vieille ville s’est animée par les cafés et restaurants installés aux terrasses.
Dans les collines de l’arrière-pays, où la garrigue embaume, les vallées abritent parfois des joyaux comme l’abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert.