LES VENDANGES

METTEZ-VOUS A L’HEURE DES VENDANGES !

Septembre et la fin de l’été annoncent les vendanges. En Moselle grand-ducale, en champagne, en Alsace, en bourgogne et même en Wallonie, c’est l’occasion de vous mettre au vert, ou plutôt … au blanc, au rouge et au rosé !

Chez nous

L’envie de replanter des vignes là où les Romains l’avaient fait, de diversifier une activité agricole, de se lancer dans une nouvelle aventure …

Et voilà que des coins de nos paysages prennent l’allure de coteaux bourguignons. Certains sont même devenus des AOC (comme nos « Côtes de Sambre et Meuse », « Vins de pays des jardins de Wallonie » ou encore « Crément de Wallonie).

Question de souligner la qualité de la production et décomplexer, celle-ci est désormais servie sur les meilleures tables. Quelques idées de visites : l’Ordre de Saint-Vincent de Jambes possède un petit vignoble qui produit du Rivaner, ou au terril d’Herlaimont (château de Trazegnies).

Au Grand-Duché

Un peu plus loin, la Moselle luxembourgeoise fait la fête

A Grevenmacher et à Wormeldange avec le Riesling Open : visites des caves, dégustations de vins et créments, restauration et animations musicales.

En Champagne

La fête du champagne se déroule à Chenay, au cœur du Massif de Saint-Thierry. Dégustations et restauration sur place, marché gourmand et artisanal. Des journées « vendanges » et des forfaits week-ends sont organisés toute l’année dans la région.

En Alsace

Jusque fin octobre sur la route des vins, les manifestations se succèdent, durant les vendanges et pour fêter le vin nouveau.

Pour parfaire vos connaissances œnologiques, les sorties nature « Blancs d’Ecoles » sont proposées : randonnées oenotouristiques, rencontre des vignerons et quelques-uns des meilleurs chefs alsaciens, visites de caves.

Balades dans les sentiers viticoles. Ah ces chemins de vignes sur les hauteurs de Riquewihr, Hunawihr et Zellenberg, au milieu de trois grands crus !

En Bourgogne

La route des vins de Bourgogne propose plusieurs itinéraires à travers cette superbe région où 311 viticulteurs adhèrent à la Charte de qualité d’accueil « De vignes en caves ».

Un rendez-vous gourmand original, en groupe ou en famille dans des lieux insolites : vignes, péniches, carrières souterraines, port de plaisance, châteaux … Un moment convivial placé sous le signe de la générosité et de la gourmandise, avec animations et dégustations. Une véritable rencontre avec le domaine, son histoire et ses vins, au cœur du vignoble lui-même.

PLAGES : trois siècles de plaisir !

Très anciennes ou toutes neuves, les plages attirent anonymes et stars depuis le XVIIIe siècle.

Chaque année, les départs à la mer suscitent les plus importants mouvements de foules sur la planète. Les adeptes du « dolce farniente » ont le choix : Europe, Etats-Unis, Asie, Afrique leur offrent des écrins de grand bleu et de sable. Pourtant, peu d’entre eux savent quand et comment la mode des plages a vu le jour.

Les plaisirs du bord de mer ne sont pas nés dans les pays exotiques, mais dans une région plus fraîche, le Royaume-Uni, où les populations découvrent les bienfaits du littoral. En 1750, le Dr Richard Russel, physicien britannique, en prescrit la fréquentation à ses patients. Il leur recommande même de boire l’eau de mer pour entretenir leur santé. Les familles riches construisent leurs premières maisons de villégiature à Greater Yarmouth, au sud-est de l’Angleterre. En France, Britanniques et aristocrates posent leur séant sur le sable, au XIXe siècle, à Dinard.

Ce village breton voit son paysage transformé par des hôtels, un casino, un golf. Et devient la première station balnéaire de l’Hexagone. Les « people » de l’époque, Winston Churchill, Lawrence d’Arabie, Debussy, s’y précipitent. D’autres, tels Georges Sand ou Renoir, préfèrent la villa Tamaris en Provence. Les gens plus modestes prennent la direction des plages, plus tard, en 1936, grâce aux congés payés. En Belgique, Ostende est élue « reine des plages » et surnommée « ville la plus britannique » par les Anglais !

Dans les années 1950, les touristes s’aventurent à la Barbade, en Floride et en Jamaïque. Cette dernière est la plus prisée. En France, célébrités comme anonymes choisissent Saint-Tropez. Et Deauville, fondée par des visiteurs de bon goût dès 1858.

Luxe et originalité

Deauville connaît une flambée des prix immobiliers. Les nouvelles destinations sont José Ignacio, au sud de l’Uruguay. Encore inconnu voici dix ans, l’endroit est aujourd’hui fréquenté par les « happy few » en quête du calme qu’ils n’ont plus dans le fief voisin, Punta del Este. D’autres essayent la plage japonaise de Kamakura, où les constructions modernes côtoient une statue en bronze de Buddha et un sanctuaire shinto ancestral.

Les amateurs de nature optent pour les lagons, forêts et faune sauvages de Knysna, en Afrique du Sud.

Et les férus de koalas, eucalyptus et plages de surf, pour Apollo Bay en Australie. Mais le dernier chic serait d’étaler sa serviette éponge sur le sable étonnamment blond de Luskentyre Beach, dans l’île encore peu peuplée de Harris, au nord-ouest du Royaume-Uni.

QUEL EST LE SECRET DES COUPLES QUI DURENT ?

Beaucoup se plaignent du manque d’espace-temps amoureux. Pourtant, partager une vraie intimité et une réelle complicité est l’un des éléments essentiels d’une vie à deux épanouie. Tendresse, dialogue, confiance, soutien, capacité de rebondir après les (inévitables) crises : la recette des couples qui durent fait appel à de nombreux ingrédients.

Bon nombre d’entre eux semblent avoir trouvé un équilibre entre la fusion, qui étouffe et tue le désir et une trop grande distance, qui éloigne. Ils savent prendre soin l’un de l’autre sans s’oublier pour autant. Ils sont capables de vivre à deux, mais d’exister chacun seul. Enfin, ils consacrent du temps et des efforts à leur couple. Car oui, il est nécessaire d’alimenter une relation pour qu’elle reste vivante et en évolution. Même si accepter qu’elle puisse connaître des hauts et des bas, ne pas vouloir tout résoudre est souvent la solution la plus sage. Il n’y a pas une seule bonne recette : à chaque couple d’inventer la sienne.

Se parler, sans tout se dire. Les femmes ne doivent pas hésiter à valoriser les actions de leur compagnon. Nous devons lui dire que nous avons confiance en lui et que nous apprécions pouvoir compter sur lui. Il faut mettre l’accent sur ce que nous aimons chez lui plutôt que sur ce qui nous déplaît. Selon cette vision, notre homme a besoin de se sentir un peu comme le héros de la famille. A vous messieurs, multipliez les marques d’affection. Offrez plutôt une seule fleur dans des contextes différents qu’un seul bouquet pour une occasion. Cultivez le versant amical de votre relation avec votre compagne en l’écoutant et en la faisant rire. Les couples qui rient et entretiennent une vraie complicité ont des chances de durer plus longtemps. Les thérapeutes sont nombreux à conseiller de beaucoup partager, mais sans tout se dire, d’apprendre à s’étreindre sans éteindre l’autre, de garder un peu de cet indispensable mystère qui, disent-ils, nourrit le désir. Une dose de jardin secret entretiendrait donc l’amour. Contrairement à ceux qui ont prôné le plus grand dialogue et la transparence totale. Cela n’empêche pas pour autant d’oser être authentique et d’aborder les problèmes et les envies sans faux-semblants ni pudeur mal placée. Une question d’équilibre en somme, mais qu’il est parfois bien difficile à trouver.

Et le sexe dans tout çà ? L’importance de la sexualité est plus ou moins grande selon les couples. Elle peut d’ailleurs évoluer au fil du temps, mais rares sont ceux au sein desquels elle est totalement absente. Or, tout le monde le sait et le vit, le désir est quelque chose d’extrêmement fluctuant. Insaisissable, il varie selon les phases de la vie et les événements. L’entretenir n’est pas toujours facile. Il faut donc faire preuve d’imagination, accorder du soin à la relation, développer une forme d’intelligence érotique et sensuelle qui permet de le nourrir ou de réveiller sa flamme. Prenez donc rendez-vous avec votre couple : dans votre agenda, prévoyez des moments rien que pour vous deux, surtout si vous avez des enfants. Au début, cela peut sembler bizarre, mais après tout, vous le faites bien pour être sûr de voir un proche ou de ne pas rater votre cours de gym… Votre couple mérite aussi le même soin.

Musée de la vie wallonne à Liège (2014)

Installé au coeur de Liège, et rénové depuis 2008, le Musée de la Vie wallonne propose un regard original et entier sur la Wallonie du 19e siècle à nos jours. Histoire humaine et sociale, économie, croyances populaires, littérature, folklore ou encore artisanat, la vie des Wallons se décline tout au long d'un parcours muséal dynamique tel un chemin de vie...

Ce musée met en lumière le rayonnement de Liège avant et après la Guerre, la Bataille des forts du 4 au 16 août, la vie quotidienne à Liège ainsi que dans sa province avant et pendant la première guerre mondiale.

Le Musée de la Vie wallonne conserve et gère plusieurs collections : objets, bibliothèque, archives générales et multimédia... Tous ces fonds trouvent leurs origines dans vos vies car vous participez à la richesse de notre patrimoine!

Trois regards inédits sur la Wallonie éveillent les sens, raniment son histoire et invitent à partager son légendaire esprit de fête. Tout d'abord, une évocation des différents aspects géographiques de toute la Wallonie. Les différentes matières premières qui ont fait ou font encore la richesse de notre territoire (charbon, terre, pierre, bois et eau ) sont présentées à l'aide de cubes d'où jaillissent des roseaux parlant les différents dialectes wallons (le picard, le wallon, le gaumais ou lorrain et le champenois).

Quant à la section « revival », elle témoigne du regain d'intérêt pour le passé, du désir d'affirmer son identité et son attachement au terroir. Si le folklore wallon se manifeste à l'occasion de nombreuses festivités, des objets anciens sont quant à eux récupérés et détournés de leur usage d'origine. D'anciennes charrues ornent nos ronds-points ou nos jardins privés, d'anciennes cruches à lait nous servent de boîtes à lettres, de fausses lampes de mineur deviennent des briquets de table,… C'est aussi ça le revival wallon !

Cet espace aborde en parallèle l'évolution de la vie économique et des modes de communication, sujets étroitement liés. 

Révolution technique

Techniques anciennes, (r)évolutions, crises et (re)conversions jalonnent l'épopée économique wallonne. Des sentiers de terre aux voies aériennes, du pigeon voyageur aux satellites, la Wallonie s'est aussi inscrite dans la grande mutation mondiale des transports et de la communication. Une pièce est consacrée aux techniques anciennes, une autre à la révolution industrielle. Saviez-vous que le chien, avant de devenir le meilleur ami de l'homme, avait été son collègue de travail au même titre que le cheval ?

Chaque objet est remis dans son contexte grâce à un judicieux choix d'images : photographies et films, richesses du Musée. Ce chapitre se referme avec le mur des nouvelles technologies sur lequel sont présentées différentes entreprises wallonnes actuellement actives dans des secteurs de pointes.

Fêtes et loisirs rythment la vie et tissent les liens sociaux. L'homme établit des liens au sein de sa famille, renforçant ainsi un sentiment d'appartenance « tribale ». Du berceau à la tombe, repas, rassemblements et célébrations diverses jalonnent le calendrier. Chacun de nous entretient également des liens avec un entourage plus large : fêtes et réjouissances collectives, tourisme, loisirs, sports, hobbies,…

C'est l'histoire de l'évolution de l'espace privé, de notre intimité, depuis la pièce unique jusqu'à l'apparition de nouvelles pièces répondant à de nouveaux besoins (salle de bain, buanderie, séjour et cuisine). C'est aussi l'évolution de l'habillement avec une section consacrée à la mode. Mais aussi celle du commerce, de l'alimentation et de l'équipement ménager. Le visiteur est invité à se rendre dans une cuisine vue sous la forme d'un laboratoire. Il peut ouvrir les portes du frigo...

En parallèle à cet espace, l'évolution de la publicité recoupe les différents sujets abordés. Puisque la production excède la demande, la pub incite à la consommation.

Vie de l’esprit

Au fil de son histoire, la Wallonie s'est enrichi de divers courants philosophiques et religieux. Huit religions et/ou philosophies sont présentes sur son territoire : le christianisme (catholicisme, protestantisme, orthodoxie), le judaïsme, l'islam, le bouddhisme, la laïcité et la franc-maçonnerie.

L'esprit, c'est aussi l'éducation. Le visiteur s'imprègne de l'histoire de l'enseignement en Wallonie dans une ancienne classe reconstituée.

LES GRANDS NOMS QUI ONT MARQUE LA WALLONIE

Adolphe Sax, Charles de Gaulle, John Cockerill, Hergé, Haroun Tazieff, Pierre le Grand … Leur point commun ? Ils ont laissé leur empreinte sur notre territoire !

Qu’il s’agisse de personnages historiques (souverains, seigneurs, hommes politiques …), de scientifiques, d’ecclésiastiques, d’artistes, d’architectes, etc.., tous ont séjourné, travaillé dans un lieu patrimonial ou l’ont visité.

Dinant, la cité du cuivre, a vu naître Adolphe Sax il y a 198 ans. Maison natale de l’inventeur du saxophone, hôtel de Ville où trône le portrait de ce génie.

Toujours en province de Namur, le château de Bouvignes-sur-Meuse. Lors de la Première Guerre mondiale, il a abrité un hôpital de campagne. C’est là qu’a été soigné le lieutenant Charles de Gaulle blessé au pont de Dinant le 15 août 1914.

Le château Cockerill, ancien palais d’été des princes-évêques de Liège a été cédé, en 1817, par le roi Guillaume 1^er des Pays-Bas, aux frères Cockerill pour y établir le siège de leurs activités. En 1823, John, à l’origine du développement du bassin sidérurgique liégeois, en devient le seul possesseur.

Au temple protestant de Dour, classé en 1977 et l’un des seuls à posséder un coq érigé sur son clocher, souvenez-vous d’Isabelle Blume. Fille d’un pasteur protestant, elle épouse David Blume qui, en 1913, deviendra le pasteur de cette cité hennuyère. Elue député en 1936, elle milite pour l’égalité des sexes et obtient le droit de vote pour les femmes en 1948.

Davantage tenté par le monde de la BD ? Sur les traces d’Hergé à Céroux-Mousty, en Brabant wallon. Histoires, anecdotes et rencontres vous seront contées, de la place Communale de Céroux à la tour de Moriensart, en passant par la rue Hergé et la maison de campagne du créateur de Tintin et Milou.

En ce qui concerne les sciences, une exposition à Soignies retrace la carrière de Jules Bordet, prix Nobel de Médecine en 1919. Ce savant s’est distingué par ses recherches sur les phénomènes immunitaires et la découverte du microbe de la coqueluche.

Pour les amoureux d’architecture, direction l’ancienne abbaye de Gembloux. Fondée au Xe siècle, elle a été reconstruite en style néoclassique au XVIIIe siècle par Laurent-Benoît Dewez, premier architecte du gouverneur des Pays-Bas autrichiens. En 1860, elle a hébergé l’Institut supérieur agricole devenu l’actuel Gembloux Agro Bio Tech. Le grand vulcanologue Haroun Tazieff a décroché son diplôme dans cette faculté.

Enfin, à l’occasion de la récente restauration du Pouhon Pierre le Grand, Spa célèbre la mémoire du tsar de Russie. En 1717, il vint ici rétablir sa santé ébranlée par le travail et les excès.