• JOYEUX HORTENSIAS

    JOYEUX HORTENSIAS

    Ils égayent nos jardins de leurs belles couleurs allant du rose au bleu en passant par le blanc. Culture et entretien faciles, longue floraison, les hortensias ont tout pour plaire.

    Ah, qu’ils sont jolis les hortensias ! Ils ponctuent nos jardins de boules de couleurs et leurs fleurs coupées font de tout aussi jolis bouquets. Encore faut-il savoir comment les planter et les entretenir.

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    Ces dignes représentants de la famille des hydrangeas, dont les macrophylla, plus connus sous le nom d’hortensias, se plantent généralement en automne, mais ils sont commercialisés toute l’année dans les jardineries. Ils résistent bien à une plantation décalée, mais pas aux fortes chaleurs et au manque d’eau. Evitez donc de les replanter en plein été ! Ils aiment les terres riches en humus, composées idéalement de 1/3 de terre de jardin et de 2/3 de terre de bruyère. Entre soleil et mi-ombre, ils s’épanouiront parfaitement, à condition de respecter une distance de 80 cm à 1 m entre chaque pied afin qu’ils puissent prendre de l’ampleur. Veillez à les arroser souvent ou mieux, de les pailler pour maintenir l’humidité au sol. Plutôt gourmands, ils apprécieront de la poudre d’os et un peu de corne broyée au printemps. Un engrais spécial pour hortensias contribuera à la bonne floraison de la plante.

    Taille minimaliste

    JOYEUX HORTENSIAS

    La particularité de l’hortensia est que ses fleurs poussent sur les bois de l’année précédente. Donc, si vous coupez tout, vous risquez de ne voir aucune fleur apparaître l’année suivante. Contentez-vous à la fin de l’hiver, d’enlever les boules de fleurs fanées. Attendez la reprise et observez les tiges qui fond des bourgeons. Taillez juste l’extrémité de la branche, 2 cm au-dessus du premier bourgeon que vous rencontrez. Retirez les bois morts, qui sont inutiles et qui risquent de priver de lumière le centre de la plante.

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    Avec les hortensias, mieux vaut y aller en douceur, voire ne pas les tailler du tout ; la floraison sera tout aussi abondante, les fleurs seront justes plus petites. Petite précision : toutes les variétés d’hydrangeas ne se taillent pas de la même façon, renseignez-vous auprès de votre pépiniériste.

    Bleu je veux !

    La couleur des fleurs dépend de l’acidité du sol ; plus il est acide, plus elle sera bleue.

    Le sulfate d’aluminium en solution liquide (vendu dans le commerce) leur donnera également une teinte bleue. Vous pouvez aussi mélanger de l’ardoise pillée à la terre. Sachez aussi que l’utilisation d’engrais renforce la teinte bleue. Si vous constatez au fil des ans, une décoloration des feuilles, apportez-leur du fer et du magnésium pour compenser une eau trop calcaire, responsable de cette décoloration.

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    En pot

    Les hortensias se plaisent aussi en pot. Il leur faut toutefois suffisamment d’espace (Æ 40 cm), de la terre de bruyère, de l’engrais, un emplacement à mi-ombre et un arrosage régulier tout l’été. Vous pourrez sans problème les repiquer par la suite dans votre jardin.

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  • LA CHIMAY

    LA CHIMAY

    Il n’existe que sept bières trappistes au monde …, dont six en Belgique et trois en Wallonie : Orval, Rochefort et … Chimay ! Elle a 150 ans.

    Le 25 juillet 1850, les moines cisterciens fondant l’abbaye de Scourmont commencèrent à louer Dieu et à défricher la terre : telle est l’inscription gravée sur la croix de fondation de l’abbaye de Chimay. Les frères envoyés par els cisterciens (trappistes) de Westvleteren pour s’y établir, allaient achever la construction d’un monastère qui allait devenir abbaye, productrice de bière et de fromage.

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    Fidèles à la règle de saint-Benoît, les moines cisterciens alternent prière, travail et repos, tout en accueillant leurs nombreux hôtes en recherche spirituelle. Ils sont aussi des modèles de sobriété ; la dégustation de la bière est réservée au seul moine-brasseur !

    Dès 1862, les moines de Chimay brassent leur première bière selon les traditions monastiques d’un brassage naturel.

    En 1948, le Père Théodore isole les cellules de levure uniques qui sont encore aujourd’hui à la base de la fabrication des bières trappistes de Chimay.

    En 1954, la communauté monastique développe une bière de Noël appelée aujourd’hui Chimay Bleue.

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    En 1966, création de la capsule Blanche connue également sous le nom de Chimay Triple.

    En 1982, création de la Chimay Grande Réserve et en 1986, de la Chimay Cinq Cents (bouteille 75cl).

    En 2001, création de la Chimay Triple au fût.

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    Après la Rouge, la Bleue et la Triple, apparaît, pour le 150e anniversaire de la brasserie, la Spéciale Cent Cinquante. 10° d’alcool quand même.

    La Chimay Bleue, millésimée, et son verre en forme de calice.

    Pour reconnaître une trappiste, repérez la présence du logo « Authentic Trappist Product » sur la bouteille.

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    Il garantit au consommateur la provenance Trappiste des produits selon des critères bien déterminés:

    1. Ils sont fabriqués sur le site ou dans la proximité du monastère.
    2. La communauté monastique est engagée dans la gestion et l’ensemble des moyens nécessaires pour l’exploitation. Celle-ci doit refléter clairement tant un lien de subordination indiscutable avec le monastère bénéficiaire que l’appartenance à la culture d’entreprise propre au projet de vie monastique.
    3. Les revenus subviennent pour la majeure partie aux nécessités de la communauté et à des œuvres sociales.

    La Chimay est une authentique bière Trappiste, c’est-à-dire qu’elle est brassée dans l’enceinte d’un monastère Trappiste, sous le contrôle et la responsabilité de la communauté monastique et dont l’essentiel des revenus sont consacrés à l’entraide sociale.

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  • L’EMPREINTE DE VAUBAN

    VAUBAN METTAIT DU CŒUR A L’OUVRAGE

     

    L’architecte de Louis XIV a laissé pas mal de traces dans nos régions. On doit à Vauban une partie des souterrains de la citadelle de Namur ainsi que la ligne de défense qu’on appelle toujours « mur Vauban ».

    La citadelle de Namur ? Fortifiée par Vauban. Celle de Dinant ? Aussi, comme celles de Bouillon, Ath, Mons, Charleroi, Philippeville… Nombreuses sont les villes de chez nous à avoir gardé la trace du génial ingénieur de Louis XIV. De Lille à Nîmes, en passant par Belle-île et Charleville, Vauban a conçu ou amélioré plus de 150 citadelles ou villes fortifiées. Aux yeux de certains historiens, c’est le per­sonnage le plus important du règne de Louis XIV.

    l'empreinte de vauban

    Un chapelet de places fortes

    Au départ, Sébastien Le Prestre de Vauban n’est pourtant qu’un modeste noble de province. Un marquis désargenté qui entame une carrière militaire tout au bas de l’échelle. Mais il est remarqué très vite pour son acuité d’esprit et ses connais­sances en mathématiques. En outre, le jeune homme affiche une grande passion pour les fortifications ! Mazarin le prend sous son aile pour en faire un ingénieur, spécialiste dans l’art d’assiéger les villes. À l’époque, les sièges sont extrêmement sanglants. Vauban l’expérimente à plusieurs reprises. En 1657, le siège de Montmédy, aux portes de la Gaume, est une véritable boucherie. Au bout de quelques jours, des cinq ingénieurs de Louis XIV présents sur place, Vauban est le seul survivant. Il a 24 ans, il est blessé, et il se dit : «plus jamais ça !» Faire la guerre et conquérir des territoires, d’accord. Mais pas au prix de tant de vies. Vauban pense qu’une amélioration des fortifications devrait permettre des sièges beaucoup moins meurtriers. Il convainc aussi le Roi de construire un chapelet de places fortes le long des frontières. Ce serait un moyen de renforcer son pouvoir. Louis XIV suit le conseil de Vauban, il le nomme «commis­saire général aux fortifica­tions». C’est ainsi que commencent de gigantesques travaux aux quatre coins de France.

    l'empreinte de vauban

    Le meilleur des citoyens

    Et chez nous ? Nos territoires font partie alors des Pays-Bas espagnols. Mais Louis XIV et Vauban les attaquent et les assiègent à plusieurs reprises. Généralement, Louis XIV reste chez lui tandis que Vauban est sur le terrain. Durant les 50 ans qu’il passe au service du Roi, on estime qu’il parcourt pas moins de 180.000 kilomètres. Ces voyages lui ouvrent les yeux sur le quotidien des Français. Tandis que le Roi festoie dans ses palais, Vauban découvre la misère. Et il le crie haut et fort, il s’insurge contre la politique fiscale du souverain qui appau­vrit encore les plus défavorisés. Il critique l’into­lérance du pouvoir à l’égard des protestants…

    l'empreinte de vauban

    Voltaire, très attaché aux causes justes, dira de lui qu’il fut «le premier des ingénieurs et le meilleur des citoyens.» Louis XIV n’apprécie pas toujours le franc-parler de son ingé­nieur militaire. D’autres auraient été chassés de Versailles pour moins que ça ! Mais le Roi mord sur sa chique car il sait qu’il ne retrouvera jamais un talent pareil…

     

    Fort Boyard ? Non merci !

    C’est sans doute le plus célèbre des forts de France : Fort Boyard. Vauban a étudié le projet… mais il l’a laissé tomber! En 1666, Louis XIV décide d’implanter à Rochefort, sur la côte Atlantique, le plus grand arsenal du pays. Une fois le bâtiment construit, il se dit qu’il faudrait le protéger de la convoitise des Anglais. On envisage un fort en pleine mer, sur une langue de sable appelée la longe de Boyard. Vauban en a vu d’autres et per­sonne n’imagine que ce fort lui pose problème. Mais il cale. «Sire. il serait plus facile de saisir la lune avec les dents que de tenter en cet endroit pareille besogne !», lui écrit-il. Il faudra attendre Napoléon, deux siècles plus tard, pour que l’on reparle du projet de fort Boyard.

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    Le marquis de Vauban a été durant cinquante ans au service de Louis XIV.

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  • LE SAUMON

    LE SAUMON, un poisson presque parfait

    Grand vagabond des mers, le saumon est aujourd’hui élevé comme du bétail. En Norvège, dans des étables sous-marines et informatisées, des fermiers ne cessent d’accélérer sa production. Le saumon vieillit bien ; la diaprure de ses écailles devient avec l’âge plus éclatante. Les fins gourmets apprécient tout particulièrement sa peau.

    le saumon

    Sous les eaux sont les étables

    Immergées dans les eaux pures du fjord de Hardanger, les cages octogonales et carrées contiennent chacune plus de huit mille saumons. Des courants marins chauds maintiennent les eaux de la côte norvégienne à une température minimale de 6 degrés, même en hiver. C’est une des conditions nécessaires à la croissance de cet animal de haute lignée qui se développe deux fois plus vite que son congénère en liberté.

    le saumon

    Lors du frai, l’homme assure la reproduction des saumons pendant leur sommeil

    Sous anesthésie, on extrait les œufs d’une femelle mature. Un seul animal expulse environ 10.000 petites boules recueillies dans un seau. Ensuite, par des massages précis, l’aquiculteur prélève la semence blanche d’un mâle qu’il répand sur le caviar orangé. La substance obtenue est alors mélangée avec précaution. Pour assurer la fécondation, on utilise chaque fois les semences de trois mâles différents.

    le saumon

    Dans une eau à quatre degrés, les larves naissent deux fois plus vite

    La naissance des larves de saumon est calculée très précisément. A une température de 2 degrés, les œufs éclosent en 200 jours à 4 degrés en deux fois moins de temps. Les taches noires qui apparaissent sont les yeux. Puis vient l’éclosion. Deux jours après, les petits saumons mesurent trois centimètres. Ils portent sur le ventre une poche nutritive, la vésicule vitelline qui assure la nutrition durant la vie larvaire. Agés de quelques semaines, les alevins sont enfermés dans des conteneurs hermétiques. On les nourrit de concentrés de vitamines et de blanc d’œuf dont les doses sont soigneusement contrôlées par ordinateur. Sous la lumière électrique, ils luttent sans cesse contre un courant artificiel circulaire. A ce régime de nage forcée, les saumons grossissent deux fois plus vite que dans la nature.

    le saumon

    Au temps des amours, le saumon sauvage fait peau neuve

    A l’état sauvage, le saumon a des mœurs très différentes. Il met tout en œuvre pour rejoindre les eaux où il est né, il en oublie de manger et consacre l’énergie accumulée au cours de sa longue migration à lutter contre le courant. Pour sauter les cascades, il prend sa queue dans la mâchoire, puis se détend violemment et bondit. Sur les lieux du frai, il perd sa diaprure gris-vert-argent pour arborer des teintes rougeâtres.

    Le saumon a deux ennemis : l’homme et le pou qui, tous deux, le dévorent

    Les propriétaires de fermes aquicoles redoutent ce crustacé parasite couramment appelé « pou de saumon ». Les mâles mesurent de cinq à sept millimètres, les femelles peuvent atteindre jusqu’à trente millimètres. Ces poux s’attaquent aux tissus cutanés et sous-cutanés du poisson. En trois semaines, une colonie de ces Lepeophteirus Salmonis peut faire apparaître de profondes plaies sur la queue et le crâne du saumon.

    le saumon

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  • MAL AU DOS

    MAL AU DOS, MAL DU SIECLE

    La particularité des douleurs rachidiennes, c’est qu’elles peuvent être fortes au point d’être invalidantes, sans trahir pour autant une pathologie grave. « Le mal de dos ne s’explique pas nécessairement par une lésion anatomique, et à l’inverse, une lésion anatomique, une hernie discale par exemple, constatée par le scanner n’entraîne pas toujours un mal de dos. Autrement dit, dans ce domaine, il n’y a pas de lien automatique entre la douleur, l’imagerie et l’anatomie !

    mal au dos

    Sans doute un mal de dos qui ne passe pas en quelques semaines justifie-t-il une consultation, surtout s’il s’accompagne d’autres signes comme de la fièvre ou une fatigue anormale. Mais inutile de sauter aux conclusions !

     

    Ne faites pas votre propre diagnostic

    Même si des examens antérieurs ont révélé la présence d’une hernie discale, par exemple votre mal de dos actuel n’a peut être rien à voir avec elle. Ne vous étonnez donc pas si le médecin consulté commence par vous interroger longuement sur ce que vous ressentez, ainsi que sur le contexte biopsychosocial dans lequel s’inscrit votre douleur. Dans bien des cas, un interrogatoire approfondi et un bon examen clinique suffisent à gérer le problème, sans qu’il soit nécessaire de se lancer dans une série d’examens techniques coûteux et chronophages !

    mal au dos

    Ne brûlez pas les étapes

    Certaines personnes s’adressent d’entrée de jeu à un chirurgien, alors qu’il n’est pas le premier maillon d’un itinéraire clinique logique. Mieux vaut emprunter la filière classique : prenez rendez-vous avec votre médecin traitant, qui vous orientera éventuellement vers un spécialiste.

     

    Ne vous croyez pas condamnée d’avance à une intervention chirurgicale

    En cas de lombalgie, douleur aiguë ou chronique dans le bas du dos, dite « commune », la solution est généralement non chirurgicale. Et même lorsque la chirurgie constitue un des traitements possible, le résultat n’est pas forcément miraculeux. Certains chirurgiens vous disent d’ailleurs franchement : « j’ai 30 % de chances de vous améliorer ».

     

    Trop sédentaires ?

    De l’arthrose à la hernie discale, déformation d’un disque intervertébral provoquant (ou non) une série de symptômes, notamment des douleurs et des fourmillements, en passant par le rétrécissement du canal lombaire, les causes possibles du mal de dos sont nombreuses. Et ce n’est pas toujours la plus évidente qui est la bonne ! En fait, surtout chez les personnes relativement jeunes, le mal de dos s’explique souvent en bonne partie par un déconditionnement musculaire ! Notre colonne vertébrale, en effet, a besoin de ses muscles comme un mât de ses haubans. Mais comme nous devenons de plus en plus sédentaires, notre musculature s’atrophie, entraînant des dysfonctionnements qui mènent tout droit au mal de dos. Mal de dos qui peut évoluer vers une lombalgie chronique, soit permanente soit intermittente, qui finit par affecter la qualité de vie. 

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