C’est à quelques dizaines de km de la mer Méditerranée, au sud des Cévennes, que s’élève le mont Aigoual. Rares en France sont les endroits où les vents peuvent atteindre une telle violence. Le climat extrême qui y règne et les précipitations abondantes transforment les météorologues de l’observatoire en véritables gardiens de phare.
Vigies d’un navire ancré dans le ciel
En hiver, l’accès aux lieux d’observation est précaire et, pour des raisons évidentes de sécurité, la permanence est assurée par au moins deux hommes. Le froid et le givre sont parfois plus forts que les systèmes de réchauffage des appareils ; il faut alors changer girouettes et anémomètres ou bien les dégivrer à la main.
Belvédère d’un monde aux horizons rarement dévoilés
Avec une moyenne de deux cent quarante jours de brouillard par an, l’Aigoual ne livre pas volontiers les paysages qu’il domine. Mais, par beau temps, sa tour crénelée surmontée d’une table d’orientation devient un belvédère privilégié. On y embrasse d’un coup d’œil les monts d’Auvergne, les sommets alpins, la Camargue, les rives méditerranéennes et les montagnes cévenoles.
Mont de la mer et de l’océan
L’Aigoual dresse ses 1567 mètres aux confins des départements du Gard et de la Lozère. Entre Atlantique et Méditerranée, sur la ligne de partage des eaux, il donne naissance à la Dourbie et à la Jonte, affluents du Tarn, et à l’Hérault, qui se jette dans le golfe du Lion.
Pèlerinage populaire au pays de la météo
Le mont Aigoual reçoit chaque année des centaines de milliers de visiteurs qui trouvent sur place tout un matériel d’initiation à la météorologie. Le produit de la vente des livres et des posters conçus par les scientifiques de la station sert à entretenir la survie.
c'est bien de voyager avec toi...au moins on se bouge un peu... biz